Au Brésil, l'année scolaire correspond à l'année civile. Les cours commencent mi ou fin mars et se terminent en décembre. Le grand carnaval se déroule donc durant la période des grandes vacances scolaires, où c'est aussi l'été dans une grande partie du pays.
La mairie de Belo Horizonte, affiche une image de deux hommes déguisés, l'un en Christ, l'autre en Satan, les deux s'embrassent à pleine bouche.
Les administrés et quelques hommes politiques ont montré leur indignation et ont exigé le retrait de cette photo du compte officiel de la mairie.
"Cela a fonctionné ! @prefeiturabh a supprimé le message qui vilipendait la foi chrétienne. Ce type de manque de respect envers le christianisme ne continuera pas ici". Pablo Almeida, conseiller municipal.
Oui, mais, il ne faut pas être naïf. Est-ce que quelqu'un pense réellement que la mairie a posté cette photo en se disant qu'elle serait acceptée par tous ?
Bien sûr que non, elle savait d'avance que plusieurs personnes seraient indignées et qu'on pourrait même porter les choses au tribunal. Tout est calculé et mesuré dans le monde satanico-politique. Ils ont fait le plus important, et en cela ils ont rempli leur mission, les individus ont vu le message. Leur agenda avance, c'est ce qui compte pour eux, même si un maire tombe, ils servent une plus grande cause à laquelle ils répondent.
On vous apprend toutes ces stratégies dans les sciences politiques (c'est un vieux maire d'une grande métropole et une avocate qui nous avaient confié ces choses il y a bien des années en cours). Si je signe tel décret, quelle part de la population acceptera ? Quelles sont les chances de manifestations ? Qui seront les manifestants (âge, catégorie socio-professionnelle) ? Combien de temps dureront les manifestations ? A quel moment de l'année cela est plus propice ? Comment introduire de faux manifestants, infiltrer et détruire le mouvement ? A quel moment ensuite je viendrais pour modifier et ajuster les choses ? etc.
Tout cela est mesuré en amont, avant même que le décret sorte, et la population se comporte presque toujours exactement comme cela a été spéculé et étudié, c'est une science.
Si vous lisez le livre des Actes de la Bible, vous constatez que la manipulation des foules étaient déjà connue et pratiquée par les juifs et les grecs. Ce que les politiques font aujourd'hui, n'est donc pas né d'hier, la grande population par contre, ne se rend toujours pas compte qu'elle danse au rythme de la musique jouée par les manipulateurs. Si tu ne danses pas, tu es appelé conspirationniste.
A Rio de Janeiro, l'école de samba Beija-Flor, a décidé de ridiculiser Jésus en le présentant comme un mendiant.
Lundi 3 mars, Beija-flor a présenté une sculpture du Christ recouverte de plastique noir sur un char fait de déchets et de débris.
Selon le site Guiame, 100 personnes ont défilé habillées en sans-abri et en rats, devant le char. La figure du "Cristo Mendigo" (Christ le Mendiant) était apparue pour la première fois lors du défilé de Beija-Flor en 1989. Critiquée par l'Église catholique, elle n'avait plus été vue dans les carnavals des années suivantes.
Cette année, l’allégorie est revenue à Sapucaí (sambadrome) comme symbole de la "victoire" de la samba contre l’Église catholique. Sur l'image du Jésus le mendiant, une banderole a été placée avec la phrase : "Même si c'est interdit, priez pour nous".
Dans une publication sur Instagram, l'école Beija-flor a commenté la sculpture controversée. "La réinterprétation de l'allégorie emblématique 'Le Christ Noir', transgressive et anthologique, reste dans les mémoires à la fin du défilé comme la grande œuvre".
Selon le journal Veja, lundi, on pouvait lire sur l'affiche la même chose qu'en 1989 :
"Mesmo proibido, rogai por nós" (Même si c’est interdit, priez pour nous).
Lundi soir, Beija-Flor a modifié les paroles en les remplaçant par :
"Do Orun olhai por nós" (D'Orun, prends soin de nous).
D'origine yoruba (Nigeria, héritage des esclaves conduits au Brésil lors de la traite des noirs), Orun signifie quelque chose comme, "monde spirituel".
Selon le site chrétien Guiame, lors du défilé 2025, la plupart des thèmes des écoles de samba de Rio de Janeiro ont rendu hommage à des entités appartenant aux religions afro-occultes.
L'école Salgueiro présentait une intrigue sur le corps fermé par des amulettes et des rituels.
Salgueiro do Corpo fechado (Salgueiro au corps fermé). Dans les religions afro-brésiliennes, un corps fermé, est un corps protégé par les esprits. Les personnes qui ont le corps fermé, sont des personnes à qui il n'arrive rien, si quelqu'un les poignarde par exemple, le couteau ne pénètre pas dans leur chair. Si on leur tire une balle, la balle ne pénètre pas dans le corps, il s'agit là d'une publicité pour de la très haute magie.
Selon le site Globalvoices, le rituel pour avoir un corps fermé permet de conjurer le mal, qu'il soit spirituel, physique ou les deux.
"Si la sécurité recherchée est au sens physique, le bénéficiaire cherche à être protégé des attaques de ses ennemis, qu'elles soient perpétrées à l'aide de couteaux, d'armes à feu ou de venin de serpent".
Ce qu'on sait globalement du corps fermé, grâce aux témoignages d'anciens sorciers, c'est que ce rituel très couteux (âmes humaines), est recherché par le grand-banditisme international. Ce sont des personnes qui sont à la tête des cartels de drogues, et autres trafics de grande envergure.
Le comité de Salgueiro a montré le couple porte-drapeau représentant Xangô (prononciation : Chango) et Iansã (prononciation : Yansan), deux orixás (prononciation Orichas) vénérés par les adeptes du Candomblé et de l'Umbanda.
Après avoir défilé devant la commission, le couple est monté à bord d'une moto et s'est dirigé dernière le char. Selon Salgueiro, cette attitude était une demande de Zé Pilintra après consultation avec l'entité.
Voici certains esprits vénérés par les adeptes des religions afro-brésiliennes :
L'école Unidos da Vila Isabel a défilé sur le thème "Quanto mais eu rezo, mais assombração aparece" (Plus je prie, plus l'envoûtement apparaît).
Le comité directeur a narré l'histoire de l'homme qui a trompé ldu le diable (joué par l'acteur José Lorenzo).
Dans les commentaires d’une publication Instagram montrant la présentation, de nombreux internautes ont critiqué l’exaltation du royaume des ténèbres.
"L’apologie du diable n’a rien à voir avec la tradition ou la culture", a déclaré un homme.
Un internaute a commenté : "Le carnaval ne fait qu’exalter le diable, mais lorsque les gens traversent des difficultés ou des moments de douleur, ils se souviennent de Dieu".
Un autre a écrit : "Chaque année, cela devient de plus en plus démoniaque. Cela ressemble à un culte de l'enfer. C’est triste de voir que le carnaval de Rio s’est transformé en un cirque d’horreurs."