Ecouter c'est pour tout le monde, mais parler dans le sens enseigner les temps de la fin, ce n'est pas pour tout le monde, cela vient de Dieu, sinon, on ne peut le supporter.
Je l'ai remarqué puisqu'il y a des périodes où je voudrais m'en éloigner mais je suis toujours ramené d'une manière ou d'une autre à m'y intéresser et donc à en parler. J'ai compris que cela venait de Dieu pour plusieurs raisons.
Lorsque Dieu a commencé à m'appeler, c'était par des visions et cauchemars des temps de la fin, des images que je ne comprenais pas, car à l'époque je ne connaissais pas bien la Bible, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait et je ne faisais pas vraiment le lien. J'entendais souvent des sons, comme des sons de mobilisation. Quelques fois c'était comme si j'étais dans une caserne avec d'autres personnes en uniforme militaire et qu'un son nous faisait tous sortir pour nous mettre au garde-à-vous dans la cour.
Puis je voyais des horloges dans le ciel. Des horloges mouvantes, un peu comme les peintures de Salvador Dali. Bref, beaucoup d'autres choses qui m'ont conduit à étudier la Bible pour ne pas devenir fou et c'est grâce à la Parole de Dieu que tout a pris son sens. Dieu me disait que le temps était court et il me mobilisait, j'ai mis quelques années à comprendre et à l'accepter, parce que ce n'était pas clair.
Lorsque j'ai commencé à parler des temps de la fin, un jour m'a mère m'a entendu et elle m'a dit :
- C'est vraiment étonnant, ton grand-père disait exactement les mêmes choses, j'ai l'impression de l'entendre !
Mon grand-père, son père, était un pasteur. Je ne l'ai pas connu, il est décédé dans sa petite quarantaine en 1976 laissant une veuve et deux petites orphelines. Quelque part, cela m'a rassuré de voir ce lien, humainement parlant, c'est apaisant de constater que les choses ne viennent pas de nulle part.
D'un autre côté, mon père qui n'aime pas du tout ces choses de la fin du monde m'a dit un peu dépité après que je lui aie expliqué un concept :
- Est-ce que de temps en temps, tu ne peux pas faire semblant de ne pas savoir tout ce que tu sais là ?
C'est plus fort que moi. C'est quelque chose qui me dépasse. Il y a bien sûr des moments où j'y sors, des moments où je vais m'occuper des choses les plus futiles qui soient, des moments où je ne veux rien entendre rien savoir, puis j'y reviens naturellement sans m'en rendre compte. C'est très fascinant.
Car toutes les fois que je parle, il faut que je crie, Que je crie à la violence et à l'oppression ! Et la parole de l'Éternel est pour moi Un sujet d'opprobre et de risée chaque jour. Si je dis :
- Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom
Il y a dans mon coeur comme un feu dévorant Qui est renfermé dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis. Jérémie 20:8-9.
Il y a très longtemps, l'année où j'ai eu mon BAC a commencé de manière brutale. Dès le premier week-end de la rentrée, nous avons eu un BAC blanc. C'était une structure privée internationale dépendante de la France à l'étranger. Nous avions cours du lundi au samedi. Samedi c'était le jour où nous passions les BAC blancs.
Au début c'était très pénible, nous n'avions même pas encore reçus les enseignements nécessaires pour passer le BAC et on nous mettait en conditions réelles pour le passer avec le peu que nous connaissions. Nous murmurions à l'injustice. Comment peut-on t'évaluer sur quelque chose que tu n'as pas encore appris ?
Au fil des mois, nous nous sommes habitués à la routine et nous avions reçus plus d'enseignements donc les choses se passaient pour le mieux. Au second trimestre, passer le BAC blanc était devenu une formalité nous n'étions plus stressés, c'était devenu normal. Lorsque le vrai BAC a eu lieu, c'était un peu comme si nous ne nous en rendions plus vraiment compte si ce n'est la présence des examinateurs venus de toute l'Amérique pour surveiller les épreuves.
Nous n'étions pas nombreux mais il y avait plusieurs nationalités de presque tous les continents et tout le monde a obtenu son BAC. Ceux qui ont mis ce système d'entraînement en place, savaient ce qu'ils faisaient.
A l'exception d'un seul, tout monde a obtenu une mention. 100% des entraînés ont été 100% reçus, chacun avec une couronne différente, certes. Ce n'était pas une question d'intelligence, mais d'entraînements à répétions.
Celui qui m'a remis mon diplôme, m'a dit à l'oreille : "Je suis très fier de toi !"
Personne ne m'avait jamais dit qu'il était fier de moi, dans ma famille on ne dit pas vraiment ces choses. J'étais presqu'aussi content de l'entendre que d'obtenir mon diplôme. C'était comme si Dieu me disait : Je suis content de toi, entre au Paradis !
Si vous acceptez de voir les temps de la fin comme cela, les choses se passeront aussi pour le mieux. Quand on s'habitue et qu'on s'entraîne, notre mental se met en préparation très naturellement. C'est brutal au début, mais cela a vocation à devenir une seconde nature.
Bien sûr, il n'est certainement pas bon d'être dans cela 100% du temps, il faut pouvoir trouver un équilibre personnel (physique, psychologique, spirituel), mais c'est quelque chose qui doit constamment rester en veille en nous.
Jésus nous le demande pour notre propre bien.
Il est beaucoup plus facile de s'entraîner quand les temps sont favorables que lorsqu'on est déjà plongé dans diverses crises insurmontables dans lesquelles il est impossible de réfléchir. Jésus nous demande de prier et de veiller "avant", les évènements. Chaque mot de ce verset est d'une importance capitale.
Veillez donc et priez
en tout temps,
afin que vous ayez la force d'échapper
à toutes ces choses
qui arriveront,
et de paraître debout
devant le Fils de l'homme.
Luc 21:36.
Veillez |
être attentif, examiner, surveiller |
Priez |
parler à Dieu, demander à Dieu |
Tout temps |
Dieu est accessible de jour comme de nuit |
Force |
la force vient de Dieu |
Toutes ces choses |
toutes les épreuves |
Qui arriveront |
Les prophéties sont certaines |
Debout |
Sans trahir ni faire aucun compromis avec notre foi |
Le fils de l'homme |
Ne pas avoir à rougir en face de Jésus-Christ |