Dans les pharmacies de l’Hexagone, les demandes de comprimés d’iode sont de plus en plus nombreuses ces derniers jours, rapporte RTL. Avec la guerre en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a demandé, dimanche 27 février, à sa force de dissuasion de se mettre en alerte, augmentant ainsi la menace d’une guerre nucléaire.
Des Français, inquiets, cherchent depuis à se procurer des pastilles d’iode qui protègent la thyroïde de l’iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l’environnement. Ce médicament est normalement distribué à titre préventif à ceux qui habitent près d’une centrale nucléaire. En France, cela concerne deux millions d’habitants.
Ruées vers les pharmacies en Belgique
Les médicaments sont fabriqués par la pharmacie centrale des armées. Il existe un stock d’État dans les officines mais la délivrance des comprimés ne se fait que sur présentation d’un papier officiel prouvant que la personne habite à moins de vingt kilomètres d’une centrale.
Et il n’y a pas qu’en France que cette menace nucléaire inquiète. En Belgique, lundi 28 février, plus de 32.000 paquets de comprimés d’iode ont été distribués, révèle le site belge Le Vif. La demande de ces médicaments est en plein boom depuis que la Russie a envahi l’Ukraine et la prise de Tchernobyl. Néanmoins, l’Agence fédérale de contrôle nucléaire a affirmé dans un tweet que la situation actuelle ne nécessite pas la prise de pilules d’iode, qui, rappelons-le, ne doit se faire que de manière préventive.