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Les cousins Léo et Alisson

Les cousins Léo et Alisson

J'étais le dernier-né d'une famille qui avaient deux filles. Mes sœurs allaient en cours l'après-midi.

(Au Brésil, dans les écoles publiques, les élèves vont en cours soit le matin, soit l'après-midi, on ne passe pas toute la journée à l'école car les capacités d'accueil sont insuffisantes. Le groupe d'élèves qui va en cours le matin, est remplacé l'après-midi par un autre groupe d'élèves).

Comme mes sœurs allaient en cours les après-midis, je restais souvent seul. J'étais le dernier et seul garçon, j'avais beaucoup d'énergie, je jouais beaucoup et je parlais tout seul. J'étais si extroverti, si hyperactif, que mes parents me donnaient du maracuja (vertus très calmantes), pour que je fasse la sieste. Les après-midis, ma mère me lavait, puis elle me servait la pulpe de maracuja, elle me laissait dans une chambre et fermait la porte pour que je m'endorme.

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Aussitôt que ma mère partait, une présence se manifestait.

Initialement, je ne le considérais pas comme un ami. J'étais un enfant, j'avais quelque chose comme 3-4 ans. A cette époque, nous habitions dans la maison de ma tante. C'était une très grande maison. Ma chambre était très grande, aussitôt que ma mère refermait la porte, cette présence ouvrait la porte et entrait dans ma chambre. Je me souviens très bien que c'était un homme grand de taille, mince, il portait une cape et un chapeau. Chaque fois que ma mère me bordait pour la sieste, cette présence se manifestait systématiquement lorsqu'elle était partie. Aujourd'hui j'en parle, après constat que beaucoup d'autres personnes témoignent avoir vu ce même personnage, des personnes de tous les continents, et c'est étrange.

Il ne m'a jamais adressé la parole, j'essayais d'entamer le dialogue mais il ne répondait jamais. Il se déplaçait d'un endroit à l'autre de la chambre, en faisant des sifflements ou des petits sons sinistres. Cela m'a accompagné durant quelques années. Je n'en parlais pas à ma mère, au début je ne disais rien, j'ignore pourquoi. 

Par contre, je le dessinais beaucoup, il apparaissait dans tous les dessins que je faisais. Ma mère a vu les dessins, mais elle n'a pas remarqué que je dessinais une personne bizarre et que je dessinais toujours le même homme sombre qui avait une cape et un chapeau. Ce qu'elle a vu, c'est que je dessinais beaucoup et elle m'a inscrit à un cours de dessin pour enfants.

Alisson

Alisson

On a emménagé dans une autre maison. Mes parents construisaient encore cette maison, donc elle était en chantier. Elle était très petite au départ, il n y avait que deux chambres, mais ils agrandissaient la maison sur le terrain. Ils ajoutaient des chambres, une suite, etc.

Dans cette maison, mes parents ont accueilli un de mes petits cousins dont ils s'occupaient. Au début tous les enfants dont mon cousin, étaient dans la même chambre. Je devais avoir 5 ans, à cette époque, je souffrais de paralysie du sommeil. J'avais très souvent la paralysie du sommeil, tu te réveilles sans te réveiller et tu es paralysé, tu n'arrives pas à respirer, tu es en panique, tu entends tout autour de toi, mais ton corps est toujours endormi.

Chaque fois que je vivais des épisodes de paralysie du sommeil, je voyais cet homme. Malheureusement pour moi, même si mes sœurs et mon cousin étaient dans la chambre, il m'était impossible de crier au secours. Je n'arrivais pas à parler et cette figure était là. J'ai dû voir cet homme durant environ 3 ans au total. Il a disparu, il ne m'apparaissait plus durant plusieurs années, ce n'est qu'à l'adolescence que je l'ai revu. J'avais alors 15-16 ans. Comme il ne m'avait jamais adressé le parole, je ne savais pas s'il me voulait du bien ou du mal.

Témoignage : Une figure sombre dans la chambre et de la lumière en pleine forêt brésilienne

J'ai grandi dans une famille extrêmement religieuse. Des protestants évangéliques très traditionnels. A côté de cela, dans la famille élargie, ils sont spirites (religion où des gens entrent en communication avec des esprits). D'un point de vue familial, il se passait beaucoup de choses spirituellement parlant, beaucoup de manifestations de part et d'autres, de chaque côté de la famille.

Mes parents étaient protestants évangélico-pentecotistes, donc les phénomènes de possession sont des choses que je voyais beaucoup à l'église. Inversement, comme l'autre partie de la famille était adepte du spiritisme, il y avait aussi des manifestations là-bas.

Dans cette toute petite ville, tout le monde est très religieux, c'est dans l'Etat de Mato Grosso do Sul, la ville est presqu'à la frontière avec le Paraguay. Autour de la ville il y a beaucoup de petites tribus indiennes, ils sont environ 20 000, eux aussi ont leurs cultes, ce qui fait que la ville est chargée de spiritualités diverses.

Mon grand-père était un "bénisseur". (Au Brésil, ce sont des personnes qui ont une faculté surnaturelle d'apaiser ou guérir les enfants, les adultes, les animaux, etc, par des prières on va dire, étranges. Donc il n'est pas rare dans les campagnes, qu'on fasse appel à un bénisseur ou à une bénisseuse, pour les enfants qui tombent souvent malades par exemple. Les éleveurs les appellent aussi pour bénir les troupeaux. ... N'oubliez jamais de prier avant de manger ).

sindicatoruraldealegrete

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Mon grand-père était souvent appelé pour ces missions de bénédictions dans des grands domaines fermiers et chez des gens, donc j'ai grandi dans ce mix de religions, entre évangéliques, religions indigènes, bénisseurs, et spirites.

Concernant les évangéliques, dans la famille ils le sont toujours fermement encore aujourd'hui, il y a des pasteurs dans la famille et tout ca. Face à ces autres spiritualités, ils prient beaucoup.

Il y avait des réunions même à l'aube, et comme nous habitions juste derrière l'église, ma mère m'emmenait avec elle, et très souvent il y avait des séances de délivrances à l'aube dans l'église.

La première fois que j'ai pris conscience de toutes ces choses que je voyais, j'ai raconté à ma mère ce que je vivais depuis l'enfance et les paralysies du sommeil. J'étais en âge de pouvoir expliquer et mettre clairement les mots pour qu'un adulte me comprenne. Immédiatement après m'être confié, ma mère s'est mise en posture de prière constante pour moi. Je crois que c'est pour ça que je n'ai plus revu cette figure jusqu'à mon adolescence.

google maps

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A l'adolescence, mon oncle, le frère de ma mère, nous a demandé de venir habiter chez lui. Il avait une immense ferme. Il a construit un terrain de football. Je l'aidais avec l'entretien du club, les ouvertures et les fermetures du stade. Puis quelques temps après cela, il a construit un second stade de football hors de sa ferme, 20km plus loin.

Je fermais ce stade vers 20h et j'attendais qu'on vienne me chercher en voiture. Un vendredi soir, alors que j'éteignais les lumières du stade, j'ai aperçu une figure. Sur le moment, je me suis dit que quelqu'un avait oublié quelque chose au stade. Les gens venaient se défouler au stade après le travail, donc il arrivait qu'ils oublient les clefs de leurs voitures, ou des vêtements dans le vestiaire. Lorsque j'ai aperçu cette figure, je me suis dit que quelqu'un avait oublié quelque chose dans le vestiaire. Je me suis donc dirigé vers le vestiaire.

J'ai entendu qu'une douche coulait, comme si quelqu'un se douchait. Même si à cette heure là, plus personne ne devrait se trouver sous les douches, je ne pouvais imaginer que cela puisse être autre chose qu'un adulte, un jeune ou un enfant, qui avait pris du retard. Mais je n'ai vu personne, j'ai fermé la douche en question, j'ai regardé partout, puis j'ai éteint les lumières.

Ensuite je me suis dirigé vers l'espace restauration, où il y a aussi une table de billard, et quelques installations du type, pour vérifier les locaux et éteindre les lumières. J'ai soudain ressenti une chose étrange en moi, j'ai senti une très forte présence derrière moi. Lorsque je me suis retourné, j'ai vu la figure devant la porte des vestiaires, la même figure que je voyais depuis mon enfance, dans toutes les maisons où j'ai vécu avec ma famille. A sa vue, j'étais figé, comme si mon âme était sortie de mon corps !

J'ai téléphoné à une tante très proche. La famille était déjà au courant de ce que je voyais depuis l'enfance. Je lui ai dit : "Tantine, tantine, cette figure se trouve ici en ce moment !"

Elle m'a répondu : "Garde le calme, j'arrive tout de suite !"

Pendant qu'elle arrivait, j'étais là en train de dire : "Va-t-en ... va-t-en ... va-t-en !"

A l'heure du désespoir, tu fais toutes sortes de prières, tu ne sais même plus. 20km c'est long. Au moment où ma tante est arrivée, la figure était partie. Depuis, je ne l'ai plus jamais revue, de temps en temps je la vois en rêve, mais plus en face à face.

Témoignage : Une figure sombre dans la chambre et de la lumière en pleine forêt brésilienne

Adolescent, j'étais un fervent évangélique comme mes parents. A la campagne, il n'y a pas de divertissements pour jeunes comme en ville. Une grande majorité d'adolescents comme moi étaient chrétiens, on ne buvait pas d'alcool, on ne fumait pas, on n'allait pas dans les bars... Que peut-on donc faire à la campagne où il n'y a rien en dehors des élevages et des plantations ? On organisait des réunions de prières à des heures improbables !

On se donnait des rendez-vous à 1h du matin dans la forêt, sans électricité ni rien. C'était une façon non seulement d'avoir des frissons, mais aussi d'être dans un lieu qui changeait de l'église ou de nos maisons. A cet âge-là, nous éprouvions ce besoin.

Nous avons vécu des situations vraiment étonnantes dans la forêt. Par exemple une de nos amies s'est faite attaquer par un chat noir. Ce chat s'était acharné sur elle et on n'a pas compris, ce n'est qu'une fois rentrés à la maison, que nous avons aperçu l'étendue de ses blessures.

Une autre fois, c'est un cheval qui nous a suivi en pleine nuit, il ne nous lâchait pas durant toute la nuit, comme s'il surveillait où on se rendait et ensuite ce que nous faisions une fois installés pour prier. En dehors de ces bizarreries, nous avons vécu des moments glorieux dans la forêt lors de prières et louanges. A un moment donné, tout s'illuminait autour de nous, les troncs d'arbres, les feuilles. Alors on retournait régulièrement pour vivre cela. Nous avons souvent pris des appareils photos, mais sur les photos on ne voit absolument pas cette lumière.

Nous n'étions pas les seuls à vivre cela, d'autres jeunes allaient prier dans la forêt ou dans des petites montagnes la nuit, justement pour voir cette illumination autour d'eux, pendant les louanges à Dieu.

Des scientifiques ont étudié le phénomène, ils ont dit qu'il s'agissait d'un phénomène naturel qui s'appelle bioluminescence. Nous étions croyants, pour nous c'était le Saint-Esprit.

Personne n'a jamais dit qu'il a vu ce phénomène par hasard quand il passait par là en pleine nuit. C'est après avoir prié et loué que cela se produit, donc les scientifiques peuvent dire ce qu'ils veulent. La lumière se manifestait seulement tout autour de nous et sur les arbres autour de nos personnes, c'est ce qui nous encourageaient à faire des séances de prières, et même à camper dans la nature, en pleine nuit avancée. Alisson

Leo

Leo

Dans notre campagne il y a aussi un récit concernant un géant. Il a été aperçu par des personnes dont on ne met généralement pas en doute la parole.

En décembre dernier (2022), un prêtre catholique l'a vu. Il est si grand que sa taille atteint la hauteur des poteaux électriques qui sont sur les routes. Il fait juste un pas pour se trouver de l'autre côté de la route quand il traverse. Nous avons un cousin de la ville qui ne connaissait pas cette histoire, lorsqu'il est venu nous rendre visite, il nous a dit tout hagard et effrayé, qu'il venait de voir un géant en venant chez nous, il était en voiture.

D'autres personnes ont vu ce géant il y a déjà 40 ans. Ça ne date pas d'hier cette histoire.

Le géant ne saute pas, ne court pas, il marche très calmement. Il est très mince. Les gens le voient quand il traverse la route. Il traverse les routes et les fleuves, pour disparaître à chaque fois dans la forêt.

 

Il y aussi des coins de la forêt habités par des entités.

Un couple de la ville a été effrayé. On leur a dit que là où ils se trouvaient précisément dans la forêt, il ne fallait pas siffler, sinon une entité répondrait deux fois. La femme a voulu tenter, une entité a sifflé deux fois ce qu'elle venait de faire. Le couple a couru effrayé vers sa voiture. Leo

 

Depuis que nous habitons en ville, (São Paulo), nous n'avons rien vécu de l'ordre du surnaturel.

Témoignage : Une figure sombre dans la chambre et de la lumière en pleine forêt brésilienne
Tag(s) : #TEMOIGNAGES

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