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Hot Springs, Californie – Etats-Unis
En novembre 2007, un mari récupère un colis pour son épouse. Dans sa voiture, il installe le colis sur le siège et il se produit quelque chose lorsqu'il démarre.
Aussitôt qu'il prend le volant pour rentrer chez lui, les commandes de la voiture s’affolent, quelqu’un semble avoir pris le contrôle du véhicule alors qu’il est seul. Un accident s'annonce quand un véhicule arrive en face, une collision semble inévitable lorsque le second véhicule passe finalement de justesse tout près du sien.
Jeannette : Il a dit que le frein ne fonctionnait plus, il ne parvenait pas à contrôler le véhicule. Lorsque nous l'avons fait examiner, les mécaniciens n’ont rien trouvé d’anormal, alors on se dit, tant pis, c’est un de ces trucs de la vie qu’on ne comprend pas. Nous sommes passés à autre chose.
Depuis 2007, nous avions emménagé avec notre garçon dans la maison de nos rêves à Hot Springs. Lorsque mon mari était rentré avec mon colis, je me suis empressée de l’ouvrir, j’avais hâte. J’avais commandé deux masques sur internet. L’un ressemblait un peu à la figure d’une gazelle, l’autre avait la figure d’un être humain. Mon fils Grier a tout de suite dit qu’il trouvait ces masques bizarres. C’était un enfant très intelligent, un formidable garçon.
Grier : Lorsque j’ai vu ces masques, je me suis tout de suite senti mal à l’aise. J’ai dit à ma mère que je n’aimais pas ça. Mais elle a insisté en disant qu'ils seraient fantastiques une fois accrochés au mur.
Jeannette : J’étais trop contente, j’ai choisi l’emplacement idéal pour les accrocher.
Durant les semaines qui ont suivies, le mari était en déplacement professionnel, son métier l’obligeait à s’absenter quelques jours ou même durant un mois entier. Jeannette restait à la maison avec leur enfant Grier.
Jeannette : Un jour j’étais avec mon fils, je l’aidais à faire ses devoirs quand nous avons entendu un bruit comme si quelque chose s'était cogné contre la vitre. Nous sommes allés voir et c’était un oiseau qui avait frappé la vitre et qui était mort à terre. L’oiseau que nous avons vu était noir, ce n’était pas un corbeau, il était plus petit.
Grier : On s’est juste dit que l’oiseau n’avait pas vu qu'il y avait une vitre.
Alors que mère et fils regardent encore la scène, un second oiseau vient frapper et tomber à côté du premier.
Jeanette : c’était bizarre, mais un oiseau peut se cogner contre une fenêtre, même si c’était curieux nous avons fini par laisser cela de côté.
Grier : La nuit, alors que je venais à peine de m’endormir, j’ai entendu frapper à ma fenêtre. Je me suis levé, j’ai regardé la fenêtre, il n'y avait personne. J’ai inspecté le salon, à un moment donné j’ai eu l’impression qu’une ombre est passée en vitesse derrière moi. Je pensais que je devenais paranoïaque. Je me suis brusquement retourné mais je n’ai vu personne. Je voulais me dire que ce n’était rien et écarter mes sentiments, mais je savais qu’il y avait quelque chose.
Un autre jour, après avoir joué au foot avec son fils, tous deux sont rentrés à la maison quand ils ont immédiatement vu des traces de bris de verre au sol. Il y avait une traînée de verres brisés.
Grier : Cette traînée de verres semblait avoir été placée là.
Jeannette : Elle traversait la salle à manger en direction de la salle de séjour. Les verres s’arrêtaient dans un coin sous un meuble. C’était étrange !
Mon fils s’est baissé sous le meuble où s’arrêtait la trainée de verre et il en a sorti un oiseau mort. Je savais que ce n’était pas normal, l’oiseau n’était pas normal.
Grier : L’oiseau n’avait pas de yeux, juste deux trous à la place et il y avait comme une flèchette qui traversait son ventre.
Jeannette : C’était effrayant. Un truc comme ça a été forcément placé là par quelqu'un. Ce n’était vraiment pas normal.
Jeannette s’est mise à accuser son fils, elle pensait que c’était lui qui avait fait une sorte de blague. L’enfant s’est défendu alors qu’il se faisait injustement gronder. Mais sa mère ne pouvait imaginer une autre éventualité.
Grier : Je pensais que quelqu’un essayait de nous effrayer. J'ignorais qui cela pourrait être.
Jeannette : Pour moi, cet oiseau avait été déposé là par quelqu’un, mais je ne voyais pas qui pourrait faire cela. Je ne trouvais absolument aucun sens. A partir de là, j’ai commencé à ne plus me sentir bien dans la maison.
Jeannette s’est mise à fermer toutes les portes et les fenêtres à clés, surtout lorsque son mari était absent.
Alors qu’elle prenait sa douche un jour, elle a senti un criquet sur son pied. Puis ce sont plusieurs criquets venus de nulle part, qui tombaient sur elle.
Jeannette : Il y avait 10 à 15 criquets qui tombaient sur moi depuis le haut de la douche. J’étais terrifiée, je n’aime pas les insectes, j’étais horrifiée. Alors que mon fils a accouru à cause de mes cris, nous avons entendu du bruit venant de la cuisine.
La cuisine avait été entièrement retournée. En regardant au sol, ils ont aperçu une trainée de pâtes sèches. Elle traversait la salle à manger pour s'arrêter au salon, au pied des masques.
Grier a dit à sa mère qu’il pensait que les causes de tout cela étaient les masques puisque la traînée menait vers les masques. Mais cette dernière lui a répondu qu’il ne s’agissait que d’une coïncidence.
Grier : Il était impossible que la nourriture se mette à terre de cette façon et qu’elle se dirige au pied des masques. J’avais dit à ma mère, je lui avais dit dès le premier jour que je n’aimais pas ces masques, mais ma mère ne voulait rien savoir. J’ai essayé d’expliquer à ma mère qu’il n'y avait aucune autre possibilité en dehors des masques, c'étaient eux. Mais elle a crié que cela ne pouvait être les masques, elle disait que ses masques étaient beaux et que cela n’avait rien à voir.
Jeannette : Je trouvais ces masques magnifiques, je les aimais beaucoup, il était hors de question qu’ils se trouvent ailleurs que sur ce mur.
Elle n’avait pas remarqué que son attachement à ces masques n’était en rien normal. Elle était absorbée par quelque chose. Deux semaines plus tard, Jeannette était en pleine admiration des masques qu'elle fixait longuement, sans raison.
Jeannette : Comme chaque collectionneur d’antiquités, j’étais fascinée par ces masques, j’avais déjà eu d’autres objets mais là, il est vrai que c’était différent.
L’obsession pour ces masques a poussé Jeannette à acheter plusieurs autres masques avec une certaine frénésie. Ce comportement a commencé à inquiéter son mari qui ne comprenait pas pourquoi sa femme passait autant de temps à fixer les masques au mur et à les toucher.
Jeannette : j’avais un attachement qui semblait naturel, je ne trouvais pas d’explications.
Grier : Mon père s’absentait beaucoup, il n’était pas là pour m’aider avec cette situation. Son appui m’a beaucoup fait défaut. Je me sentais incompris, seul face à ma mère qui ne croyait en rien de mal concernant ces masques, elle ne voulait pas s’en débarrasser, elle ne voulait rien savoir.
Un soir alors qu’il était couché, la figure d’un homme noir est apparue dans la chambre du garçon et lui a lancé quelque chose d’invisible à distance.
Grier : C’était comme si on m’avait donné un coup, j'ai reçu un truc sur le front.
Jeannette : Grier est venu me voir, il m’a dit qu’il y avait quelqu’un dans sa chambre, il avait reçu un coup au front. Mon fils avait des traces de doigts sur le front, des traces dans cette position :
Grier ne cessait de répéter que c’était les masques. Il a demandé à sa mère de le croire et de retirer les masques de la maison.
Jeannette : A partir de là, j’ai alors voulu faire des recherches sur les masques. Je ne savais rien sur eux, à part qu’ils sont venus dans un carton en provenance de Port-au-Prince, depuis Haïti. Était-il vraiment possible que ces masques soient la cause des phénomènes étranges chez moi ?
Elle a eu l’idée d’appeler un prêtre vaudou chez elle. Elle lui a tout expliqué à propos des oiseaux, les insectes et les traces au sol.
Bloody Mary : Je suis “Bloody Mary”, une experte en vaudou à la Nouvelle Orléans, et historienne du vaudou. On m’appelle quand les gens ne comprennent pas les évènements qui se produisent chez eux.
Le prêtre vaudou que Jeannette a contacté s’est rendu chez elle et a pris connaissance de la situation. Le vaudou est une religion très ancienne, c’est basé sur les forces de la nature. Tout est basé sur les esprits. La possession et les sacrifices font partie des cérémonies vaudous. Eventuellement, pour que les esprits se manifestent, il faut danser, enfiler des vêtements spécifiques qui attirent des esprits particuliers. Il est quelques fois nécessaire de mettre des perruques et porter des masques, car certains esprits sont attirés par certaines perruques et les masques. Plus on utilise ces masques, plus les esprits s’installent.
Le prêtre appelé par Jeannette lui a dit que les deux masques qu’elle avaient acquis au départ, avaient été utilisés dans une cérémonie. Le prêtre a dit qu’il ne savait pas exactement dans quelle sorte de cérémonie, c’est-à-dire, dans quels buts ces masques avaient participé, mais qu’ils attendent de Jeannette, qu’elle les "nourrissent".
Il fallait les “nourrir”, en leur laissant des “cadeaux”. Les masques avaient faim, c’est la raison pour laquelle, ils ont attiré des oiseaux, des criquets et la nourriture qu’elle avait dans sa cuisine. C’étaient des "indices" pour que Jeannette comprenne ce que les masques voulaient.
Certaines personnes disent que cela commence par des offrandes de nourriture, mais les entités peuvent ensuite réclamer le sang des animaux, et avec le temps, ils réclament du sang humain.
Le prêtre a montré à Jeannette comment donner des offrandes aux masques. Il a sorti un fruit de son sac, l’a montré aux masques avant de le déposer sur le meuble qui se trouvait sous les masques. Il a fait la même chose avec un coquillage, puis avec une plume, et d'autres aliments. Tout cela devait apaiser les esprits qui habitaient ces masques.
Un peu effrayée par ces rituels, Jeannette a voulu savoir si elle était en danger. Le prêtre lui a dit qu’il lui donnerait des outils pour "contrôler" les masques. Pour une raison inconnue, Jeannette ne voulait toujours pas s’en séparer.
Jeannette : Après sa cérémonie de protection, l’ambiance à la maison était beaucoup plus apaisée. Il y avait de la nourriture dans un bol sous les masques. Je ne savais pas si cela allait fonctionner à long terme. Mais je voulais essayer.
Quelques jours après ce rituel, elle a fait un cauchemar où elle vaquait à ses occupations dans la maison, quand une lampe s’est mise à clignoter, puis des objets sont tombés des tables et des murs. Lorsqu’elle s’est réfugiée dans son lit, le lit était comme des sables mouvants dans lequel elle s’est enfoncée.
Jeannette : C’était un cauchemar, mais au fond je savais que c’était plus qu'un mauvais rêve. Ce que j’ai vécu était si réel !
En dépit de tout bon sens, et malgré ces grandes frayeurs, Jeannette ne voulait toujours pas se débarrasser des masques.
Jeannette : J’étais attachée à ces masques, pourtant je savais au fond de moi que tout était lié aux masques.
Finalement, à une époque, elle était seule à la maison parce que son fils est parti rendre visite à son grand-frère dans le Kansas. La crise de 2008 avait frappé, un grand nombre de personnes avaient perdu leur emploi, son mari aussi avait des difficultés. Il a dû partir plusieurs mois s’il voulait encore avoir des revenus.
Jeannette : Lorsque je me suis retrouvée seule à la maison, j’ai réalisé que j’avais besoin d’aide.
Elle contacte un spécialiste d’objets ethniques et expert en paranormal, John Zaffis.
John : Je me nomme John Zaffis, je suis un enquêteur du paranormal depuis 43 ans.
Jeanette lui a dit qu’elle ne voulait pas que les masques soient détruits, elle voulait simplement que les activités paranormales cessent.
John : Je lui ai dit qu’une activité très négative se dégageait de ces masques. Mais Jeannette ne voulait pas accepter que les masques qu’elle aimait tant, pouvaient lui vouloir du mal. Devant son obstination, je lui ai dit que si elle ne voulait pas s’en débarrasser il fallait au moins les couvrir. Couvrir un objet hanté, peut réduire l’impact de son activité dans une maison. Elle a accepté.
Les deux masques incriminés ont été recouverts de tissu. John lui a dit que si elle constatait la moindre activité paranormale après cela, il fallait vraiment qu’elle s’en débarrasse immédiatement.
John : Après lui avoir parlé, nous avons prié plusieurs fois.
Jeanette : J’avais espoir que les activités cesseraient enfin.
Deux semaines plus tard, le cauchemar que Jeannette avait fait à propos des objets qui tombaient, s’est réalisé dans la vraie vie, mais c'était pire que dans son rêve.
Tout tombait à terre et elle entendait des pas d'un être géant qui faisait trembler toute sa maison. Les lumières s’allumaient puis s’éteignaient, elle entendait des bruits bizarres, dans le salon les tissus qui recouvraient les masques sont tombés au sol. Jeannette a très vite attrapé un carton où elle rangé les deux masques.
Jeannette : J’ai compris que je ne pouvais plus garder ces masques. John m’avait dit que je pouvais les lui donner, il saurait quoi en faire, mais je ne voulais pas que les masques détruisent éventuellement une autre famille.
J’ai mis le carton sur le siège arrière de mon véhicule pour les apporter à John. Sur la route, le carton s’est mis à trembler frénétiquement. Quelque chose s'était manifesté et a pris le contrôle du véhicule jusqu’à une intersection.
J’étais ter-ri-fiée ! La voiture était bloquée sur la route, j’étais persuadée qu’un autre véhicule entrerait en collision avec le mien, les esprits allaient me tuer dans la voiture !
Jeannette qui semble s’être enfin totalement réveillée de son envoûtement, comprend la portée diabolique de ce qui lui arrive. Elle aurait dû être tuée par le véhicule qui venait en sens inverse, mais cela ne s’est pas produit. Peut-être parce qu'elle avait prié avant. Elle a réussi à sortir du véhicule par le côté passager, car le côté conducteur était mystérieusement bloqué.
Jeannette : quand je suis sortie, j'ai regardé l’arrière du véhicule, mais le carton avait disparu ! J’ai bien tout inspecté mais le carton n’était plus dans la voiture, le carton était parti ! Le carton était tout simplement parti !
J’étais surprise et choquée, c’est juste incroyable, le carton est parti de lui-même !
Dans un premier temps, Jeannette craint que le carton soit retourné tout seul chez elle, elle a peur de rentrer à la maison.
Jeannette : Ma maison des rêves est devenue mon pire cauchemar, nous avons tout perdu. Financièrement nous avons perdu l’argent investi dans cette maison.
La famille est partie vivre en Arizona.
Jeannette : Entre-temps, mon mari est décédé. C'est une horrible chose de perdre son mari, perdre sa maison …
Elle a le sentiment que les masques sont responsables de ces pertes.
Jeannette : Mon fils, mon fils avait tout vu depuis le début, il a essayé de me prévenir dès le premier jour, dès la première minute, il avait compris.
Grier : Je crois au plus profond de moi que le vaudou est quelque chose dont il ne faut vraiment jamais s’approcher, surtout quand on ne connaît pas ses implications.
Jeannette : Je ne collectionne plus des masques. Aujourd'hui, je fais très attention à ce que j’emmène dans ma maison. Je crois que ces masques sont allés rejoindre une autre famille. La prochaine personne qui les récupèrera, sentira une forte attraction pour eux et les installera dans sa propre maison.
John : Jeannette était hystérique quand elle m’avait appelé pour me dire que les masques s’étaient volatilisés. Elle m’a dit : Ils sont partis ! Ils ont totalement disparu !
La façon dont ces masques sont partis, montre que ce qui y était attaché est extrêmement puissant. Ces masques savaient que Jeannette les emmenait chez moi, ils n’ont pas voulu. Il est possible que ces masques apparaissent maintenant dans un magasin d'articles de seconde main, chez des collectionneurs, ou chez quelqu’un, ce sont des possibilités.
Bloody Mary : C’est intéressant de se poser la question, où sont ces masques ? Qui sera leur prochain appelé ?
Une mère envoûtée, un enfant attaqué, un mari décédé, une maison perdue.
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire … Jean 10:10.
La solution, bibliquement parlant, serait de brûler ces objets, seule façon de les neutraliser et d'éviter que d'autres soient attaqués.
Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d'argent. Actes 19:19. LSG
Via : A Haunting