Juste un fait divers parmi d'autres, rappelez vous en quand il y aura des cratères fumants à la place des capitales...
Kyle est un homme touché par la grâce. Il a pour atout social son homosexualité, ce qui l’émancipe totalement de relations sexuelles avec les femelles pondeuses de son espèce. Dans son désir de paternité, ce Britannique de 27 ans a choisi sa maman, Anne-Marie Casson, 46 ans, pour porter son enfant.
Comme le rapporte le journal belge 7sur7, « pour porter l’enfant de son fils, Anne-Marie a reçu un ovule d’une donneuse anonyme fécondée par le sperme de Kyle ».
Lorsque le petit garçon est né, il était donc légalement le frère du père donneur. Mais Kyle est un précurseur ; il a certes un peu pipé les dés, mais qui osera lui jeter la pierre ? Il a agi pour le bien de tous : l’enfant, la maman, enfin la grand-mère… non maman… euh, enfin « elle », quoi ! D’ailleurs, la Justice et le corps médical ont bien cerné toute la démarche humaniste de Kyle en se prêtant au jeu et en autorisant le jeune papa… euh frère… non papa… enfin Kyle, quoi, a en devenir officiellement le père !
Seul un cœur de pierre pourrait manquer de s’émouvoir devant ce tourbillon de tendresse et de bonheur !
Une affaire qui secoue le pays depuis la semaine dernière, quand un juge a autorisé Kyle à adopter Miles. Il est donc devenu officiellement le père du bébé. « Je n’ai jamais pensé à lui comme s’il s’agissait de mon petit frère. Personne dans la famille ne voit les choses comme ça. Même si, légalement, quand il est né, il était bien mon frère puisqu’il était le fils de ma mère. Ce n’est plus le cas. Les noms de ma mère et de mon père ne figurent plus sur son certificat de naissance. Je suis désormais son père juridique ainsi que son père biologique ».
En espérant que cette hygiène de vie devienne bientôt une norme qui viendra mater une bonne fois pour toute les lois de la Nature, fascisantes, qui refusent l’égalité aux hommes différents.
On imagine déjà les scènes réjouissantes entre lui et l’enfant lorsque ce dernier aura grandi et qu’il lui
demandera : « Papa, c’est qui ma maman ? » Et Kyle de répondre : « C’est ta grand-mère, mon chéri ».
Une expérience tout à fait saine que conteste déjà une partie réactionnaire et fasciste de la population britannique, elle qu’on pensait au-dessus de tout soupçon, comme en atteste au cœur de leur territoire la présence de la City, la place de la Bourse du Royaume-Uni, et de sa Majesté la Reine d’Angleterre, celle qui dépasse BHL d’une courte tête au niveau de l’originalité de sa coiffe.
Mais fort heureusement, Kyle bombe le torse et garde la tête haute face à la meute homovore qui conteste abusivement les méthodes employées :
Une histoire qui met beaucoup de gens mal à l’aise outre-Manche. En effet, les critiques vont bon train et remettent en question l’éthique et la morale de cette situation. « Je sais que certaines personnes ne comprennent pas et sont contre notre choix, mais pourquoi n’aurais-je pas le droit d’avoir d’enfant, dans la mesure où quelqu’un a accepter de le porter ? Qui a le droit de refuser ce bonheur à quelqu’un ? Nous sommes censés vivre dans un monde où l’égalité des chances est reconnue, mais en réalité, nous sommes nombreux à subir de la discrimination.
La loi affirme qu’élever un enfant est trop difficile à assumer pour une personne seule, pourtant ce genre de situation arrive », ajoute le jeune homme. « Je l’aime, c’est mon fils. Je m’occupe de lui, je subviens à ses besoins, je le chéris, je fais tout ce qu’il faut pour qu’il soit le plus heureux possible. En quoi cela regarde-t-il les gens ? ».
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