La Bible nous a enseigné, il arrivera un temps où l'argent physique n'existera plus, les gens acheterons et vendrons grâce à une marque sur la main droite ou sur le front.
Apocalypse 13:16-17
Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.
La Banque nationale du Canada (BNC), plus importante banque au Québec, a incité le gouvernement du Québec à imiter des pays comme la Suède ou le Danemark en ce qui concerne le virage vers la monnaie exclusivement électronique. Cette recommandation date de novembre 2015 et est passée assez inaperçue. Les principales banques du Québec avaient été convoquées par la Commission des finances publiques pour répondre aux questions des élus au sujet des paradis fiscaux. Lors de leur prise de parole, les représentants de la Banque nationale ont répondu par cette suggestion inattendue.
Claude Breton, vice-président aux affaires publiques de la BNC, a déclaré aux parlementaires :
« Nous estimons judicieux de soumettre à votre considération une idée importante. Il s'agit d'assurer une meilleure traçabilité des transactions, de lutter contre l'évasion fiscale et de réduire les coûts de transaction des acteurs économiques en éliminant l'argent dans sa forme physique, le papier-monnaie. [...] Nous estimons que la réflexion en cours sur le phénomène des paradis fiscaux ne saurait être complète sans s'interroger sur des moyens supplémentaires de réduire l'évasion fiscale. Le retrait du papier-monnaie fait partie, à notre avis, des pistes de solution à évaluer et à propos desquelles le Québec peut exercer un leadership certain. »
C'est donc officiellement sous prétexte d'un « bien » - la lutte contre l'évasion fiscale - que la disparition des billets de banque et de la monnaie qui les accompagnent est proposée par la direction de la BNC. Mais il va sans dire que cette proposition fait partie des plans du nouvel ordre mondial pour mieux contrôler les citoyens. Dans un tel scénario, Big Brother pourrait surveiller la moindre de vos dépenses. Et compte-tenu du totalitarisme qui caractérise ce nouvel ordre mondial, les dissidents ont du souci à se faire. Big Brother pourra d'un simple clic les priver de tout moyen de payement virtuel, assurant leur mort sociale. La réalité pourrait rapidement rattraper quelques fameux romans d'anticipation.
Commentaire : Pour les esprits chagrins qui voudraient accoler l'expression « nouvel ordre mondial » à une catégorie de personnes souffrant de conspirationnite aiguë, précisons la chose suivante :
Premier usage
The New World Order (en) (« Le Nouvel Ordre Mondial » en anglais) est le titre d'un livre du romancier et journaliste H. G. Wells (1866 - 1946) publié en 1940 qui traite de l'établissement d'un gouvernement mondial unique. Son livre est en grande partie consacré à répondre au manifeste que Clarence Streit a publié en 1939 et intitulé Union Now (en) dans lequel Streit appelle à la fondation immédiate d'un gouvernement mondial unique (one world government) à la suite de l'échec de la Société des Nations.
La Suède cherche également à se diriger vers une économie sans argent liquide. Quant au Danemark, le gouvernement a annoncé l'an dernier son intention de permettre aux stations-service, aux restaurants et aux boutiques de vêtements de refuser les paiements en argent sonnant.
La présidente de l'Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées, Judith Gagnon, y voit une « menace » pour les aînés et les personnes vulnérables. Mais ce sont les libertés de tous qui sont menacées par Big Brother et ses séides.