La municipalité de Ségovie, en Espagne, a décidé de mettre en place, une statue qui ne plait pas à la communauté chrétienne locale.
La représentation fait ainsi allusion au « diable » qui déclare être le « dieu » de la région, et invite les touristes à faire un selfie avec lui.
La mairie a tenté de justifier sa décision, en affirmant que la statue était la commémoration d'une légende locale. L'histoire raconte qu'un pont a été construit par le diable en échange de l'âme d'une jeune femme de la ville.
Ce qui m’étonne le plus, c’est qu’en France aussi il existe les mêmes « légendes » concernant des lieux construits après l’autorisation de démons, en échange de quelque chose, généralement des âmes humaines.
Plus de 12 000 chrétiens ont demandé à la ville de ne pas laisser la statue. Ségovie est une ville majoritairement chrétienne et le rejet de l’image a été large, rapporte Segovia Direct.
Cependant, la mairesse Clara Luquero a décidé d'ignorer la volonté de la population, indiquant une possible provocation à la communauté chrétienne, notamment après la déclaration de l'artiste embauché pour faire le travail.
José Antonio Abella a plaisanté :
« Nous sommes au 21ème siècle ! C'est juste une caricature souriante et amicale du Diable », a-t-il déclaré en réponse aux critiques selon lesquelles sont travail serait « satanique ».
Pourtant, sur la partie inférieure de la statue se trouve un message en latin « Segodevs, Aqvaedvcti Artifex », qui traduirait par « Dieu de Ségovie, architecte de l'aqueduc », la mairie a insisté sur l'attrait touristique de l'œuvre, en espérant que les visiteurs prennent des « selfies avec le diable ».
En France, on retrouve des gargouilles dans tous les bâtiments anciens, y compris dans celui que j’habite. Il s'agirait de gouttières anciennes, mais leur représentations laissent perplexe...
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