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Qui est concerné ?

Une majorité d'hommes et de femmes en âge de travailler, mais aussi de fonder un foyer.

En France, à partir de 25 ans, une jeune femme célibataire est déjà "cataloguée" il me semble qu'on leur donne même un surnom : les catherinettes.

 

 

Commençons par quelques témoignages  :

 

"J'ai 35 ans et je suis célibataire depuis toujours. Jusqu'à il y a peu, je cumulais chômage et célibat. Autant dire que les relations sociales étaient un cauchemar. Il faut déjà constamment expliquer ma situation auprès de mes proches. Même lorsque je réponds à leurs questions auxquelles je n'ai pas réellement de réponse. Puis tous les 6 mois, ils reviennent à la charge. Toujours pas de travail ? Toujours pas femme ? Toujours pas d'enfants ?

Et chacun va de son petit conseil ou de son regard de pitié. Comme si quelqu'un dans mon cas a encore besoin qu'on lui jette sa situation au visage. Que voulez-vous, je n'ai rien à dire, si j'avais des réponses, je les donnerais, mais les choses ne se sont simplement pas produites pour moi et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Mais pour mon entourage, "il ne faut pas essayer, il faut réussir", pourtant la vie n'est pas aussi simple que cela.

Cela m'a renfermé sur moi-même, au point où je redoutais même les présentations dès que je rencontrais de nouvelles personnes et que je n'avais pas grand chose à dire lorsque c'était à mon tour de me présenter.

Tout ce que j'étais en gros, c'est le frère et le fils de quelqu'un, en dehors de cela, je n'avais pas de statut à annoncer. Heureusement le Seigneur m'a récemment béni d'un emploi, ce qui a beaucoup calmé mes angoisses.

J'ai retrouvé une certaine dignité et une identité vis vis des autres êtres humains. Je n'ai plus à répéter ces mots qui me blessaient en sortant de ma propre bouche : Célibataire sans emploi sans femme et sans enfants.

Le célibat je le vis encore, mais je suis très apaisé, je reviens de très loin et j'ai beaucoup appris après de longues prières et jeûnes pour que le Seigneur permette que je puisse avoir une une existence administrative et sociale quelconque. Aujourd'hui, je suis financièrement autonome, et pour le célibat, le Seigneur m'a accordé la paix, à ce stade de ma vie, je vais bien. Je n'ai plus d'angoisses, ce que je demande dans mes prières, je le demande dans le calme. S'il m'a donné une chose, il a entendu le reste que j'ai demandé en même temps que l'emploi. Dieu n'a pas trié, ses bénédictions se renouvellent tous les matins.  Lamentations 3:22-23"

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"J'ai 42 ans. Je n'ai jamais été la petite copine ou la femme de quelqu'un, au grand étonnement de tous.

J'ai connu très tôt le Seigneur ce qui m'a permis de ne faire aucun écart par rapport à ce que mon pasteur m'avait enseigné. La chasteté, la pureté, et même embrasser un garçon était interdit tout comme le fait d'envisager une relation avec une personne qui n'est pas chrétienne. C'était strict mais normal pour moi.

Alors dès l'adolescence, j'ai comme beaucoup d'autres chrétiennes de mon âge, attendu patiemment l'homme que le Seigneur m'enverrait. A 20 ans, toujours rien. Croire qu'il y avait un temps pour tout, me suffisait jusqu'à mes 25 ans, où je constatais que mon entourage se fiançait, se mariait, avait des enfants. Moi j'avais mes diplômes, un emploi stable mais un grand vide.

J'ai commencé à sombrer dans la dépression et à en vouloir à mon pasteur qui m'avait promis ce qui n'arrivait jamais. Je me suis faite suivre psychologiquement et spirituellement. Je n'avais jamais repoussé un homme, ils ne se sont simplement pas manifestés à moi avec des intentions honorables.

Il y a bien eu des flirts des regards, des débuts de relations, mais pour une raison que j'ignore, cela n'est jamais allé plus loin. J'étais ouverte à toute confession religieuse même aux athées, mais rien.

J'en veux à Dieu, sentiment qui m'attriste paradoxalement. Mais, je dois le dire, je lui en veux. J'ai traversé plusieurs dépressions, j'ai reçu, écouté plusieurs conseils de plusieurs personnes de diverses églises. Mais toujours rien. On a prié pour moi, j'ai fait toutes sortes de prières, mais rien ne se débloque. J'ai une maison, une vraie carrière, mais je me sens terriblement seule, je n'ai pas la joie et la paix du chrétien que je vois chez les autres.

Dès que je rentre chez moi, je me mets immédiatement à pleurer. Quelques fois, pour évacuer ma douleur et mon mal-être, je fais exprès de penser à des mauvaises choses, alors les larmes montent et j'évacue un peu cette douleur qui ne sait sortir autrement. C'est sans fin...

 

Les autres chrétiens ont forniqué, ils sont aujourd'hui en couple, certains ont même eu des enfants hors mariage, et ils sont tous mariés à l'heure actuelle. Moi j'ai bien tout suivi, et je me retrouve bête devant moi-même. 

Quel est le salaire de mon obéissance ? J'aurais peut-être dû moi aussi aller en boîte de nuit, fumer un chichon, ..

Qu'ai-je gagné à observer les préceptes du Seigneur ? Quelle est la raison de mon célibat ? On a prié pour moi, on m'a délivré, on a fais ci et ça mais rien !

Pourtant, on me complimente constamment sur mon physique, et quand je me regarde dans une glace, je ne vois pas une personne physiquement moche. Personne ne soupçonne qu'en réalité je n'ai jamais connu d'homme à mon âge. Je vois le temps passer, je suis une femme, le temps est compté pour moi.

Le célibat je ne l'accepte pas, je le vis mal, il arrive que je pense à mon enfance, à mon adolescence, et lorsque je me rends compte que la solitude m'a toujours accompagnée, je pleure jusqu'à avoir des maux de tête. "

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"J'approche la trentaine, je suis célibataire depuis 11 ans.

Je le vivais mal jusqu'à tout récemment. J'ai fait des études, je travaille et je vis seule. J'ai déjà fait la part entre la solitude et le célibat, moi c'est la solitude qui me pèse le plus. Il y existe des personnes célibataires mais non isolées, ce n'est pas mon cas.

Depuis l'enfance, j'ai toujours été une enfant involontairement seule. Lorsque j'avais moins de 10 ans, je voyais les petits couples se former dans la cour de récréation. A l'adolescence je voyais mes amies sortir avec des garçons. Je me disais que c'était ma couleur de peau qui posait problème, je trouvais des raisons.

Mais  à l'université il y a tous types de personnes, mais toujours rien de stable pour moi. J'ai multiplié les "dates" sans qu'il en sorte une relation stable. Mon mal-être a alors commencé à se transformer en dépression chronique.

Les versets bibliques que les sœurs chrétiennes m'envoyaient, me nourrissaient et me permettaient de tenir un peu. Mais à un moment donné, les versets n'ont plus suffit. J'ai commencé à me faire suivre pour dépression le jour où pour une raison inconnue je me suis entièrement rasée la tête. C'était une façon de couper quelque chose, de sortir ce mal en moi.

Je développais sans me l'avouer, des pensées suicidaires. Mon pasteur m'encourageait à patienter, ma conseillère à l'église me disait de patienter, car Dieu faisait "un travail" sur moi. J'ai tenu 6-7 ans avec ces encouragements jusqu'au jour où ces réponses ne me suffisaient plus.

 

Ma cousine de 15 ans, est actuellement engagée dans une relation stable et sérieuse. A mon âge, je n'ai jamais présenté un homme à ma famille. A ma solitude, s'est ajoutée cette humiliation, qui m'a conduite vers la révolte.

J'ai crié à Dieu :

- Quel est ce travail que tu fais sur moi ? Pourquoi cela prend-t-il autant de Temps ? Ai-je fais quelque chose de mal ? Suis-je mauvaise à ce point ? Où est le problème, Quel est le problème ?

Pendant que je criais ces phrases dans ma chambre, j'ai entendu une voix, comme un murmure à mes oreilles :

- Ne suis-je pas assez pour toi ?

j'ai immédiatement répondu :

- NON !

Je t'aime mon Dieu, je t'aime sincèrement, mais tu n'es pas assez pour moi, j'ai besoin d'un vrai homme de chair, quelqu'un que je peux toucher, voir, embrasser physiquement et pas spirituellement. Si dans un an tu me laisses encore dans le célibat, je tombe dans la débauche ...voilà !

Durant cette année, j'ai connu quelqu'un, j'ai commencé à le fréquenter parce que je voulais absolument me caser. J'étais attirée par lui mais je ne l'aimais pas, je n'étais pas amoureuse. J'ai constaté que lui non plus. C'était malsain, je n'étais pas à ma place, j'ai tout arrêté. C'est à ce moment que Dieu a permis que je constate qui j'étais.

Je ne m'aimais pas, je m'étais convaincu qu'un homme pouvait me guérir et me stabiliser affectivement. J'attendais d'un homme qu'il soit aussi mon seigneur. Et le Seigneur m'a montré que je n'étais pas prête et que j'irai de désastre amoureux en désastre amoureux sans jamais m’arrêter, parce qu'au plus profond de moi, il a vu que j'attendais beaucoup trop d'un homme. Il m'a fait retourner dans ma plus tendre enfance. Je me suis rendue compte que j'attendais toujours que les autres me valorisent, mais je n'avais pas d'amour propre. En fait, j'avais toujours été seule.

J'attendais de mes amis et d'un homme, qu'ils remplissent mon vide affectif. J'ai pleuré jusqu'à m'endormir. Pour la première fois, je me suis vue comme une bouteille vide cherchant de l'eau, et Dieu me faisait comprendre que s'il me remplissait alors, je serai épanouie en profondeur. Il fallait que je me laisse guérir, que je le laisse faire, que je me remplisse de lui. Pourquoi moi ? Pourquoi Dieu travaille chez d'autres chrétiens tout en leur laissant fonder un foyer et avoir des enfants ?!

Ce sont des questions que je ne me pose plus, car il m'a montré qu'il fallait que j'analyse ma vie entre lui et moi et non pas par rapport aux autres. Il m'a enfin rempli de paix, et je le laisse totalement travailler en moi.  Aujourd'hui je sais que ce n'était pas une malédiction ni une tare, ni un mauvais sort.

Ce que Dieu veut, c'est me sauver pour l'éternité, il abat les forteresses de l'ennemi dans ma vie, pour me combler au delà de ce qu'un homme de chair pourrait faire, et ce éternellement. J'avais des façons de penser et d'espérer qui n'étaient pas bibliques. Tout concoure à mon bien, et si en travaillant sur moi, cela laisse des cicatrices, peu importe, je veux le royaume éternel, mon salut n'a pas de prix.

Je ne sais pas quelle suite le Seigneur donnera aux évènements, mais je suis étonnée de constater que cela ne m'importe plus comme avant. La recherche d'un homme était devenue une idole dans ma vie. Je me valorise, je me coiffe, je prends soin de mon physique, je vais au cinéma, je respire, je vis. L'homme que Dieu voudra me donner, s'il me le donne, ce sera quand il le voudra, le plus important pour moi, c'est que j'ai enfin compris ce que Dieu voulait dire avec : "projets de paix et non de malheur" et "tout concoure au bien de ceux qui aiment Dieu". Dieu voit au delà de nos projets actuels. Il a un plan majeur, global, il faut le laisser faire.

2 Corinthiens 4:17-18

Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.

 

J'ai compris des choses que je ne peux réellement expliquer par des mots. Aujourd'hui je suis épanouie, cette paix m'a beaucoup apporté je ne peux l'expliquer. Cette montagne qui était à la place de mon coeur, prenait la place de Dieu.

Merci Mon Dieu, on ne peut sonder ton intelligence et tes projets. Gloire à Toi, vraiment merci, toi tu me suffis !"

"Catherinettes" et "Vieux garçons" : Quand les chrétiens s'inquietent de leur célibat

« Actuellement, mes amis et mes proches ont des enfants qui entrent dans l’adolescence. Mon parcours est compliqué et simple à la fois.

 

Enfant, alors que les petites filles rêvaient du prince charmant comme dans les dessins animés, moi je n’ai jamais réellement eu ce type de penchant. A partir de l’adolescence, j’ai été une grande amoureuse. J’ai eu des relations que je croyais stables jusqu’à l’université. Pourtant je devais me rendre à l’évidence, je n’étais pas réellement épanouie.

Par exemple je redoutais les coups de fil ou un sms de mon fiancé. Quand j’allais le voir, il y avait comme un fardeau, comme un devoir plus que l’envie de le faire. J’étais toujours heureuse de me retrouver seule chez moi. Mon fiancé était le plus beau, le plus intelligent et même le plus riche de mon entourage. Tous les jours, des jeunes femmes le harcelaient, le convoitaient. Une fois, lors d’un vol en avion, une hôtesse de l’air lui a laissé son numéro de téléphone. Une autre fois encore, c’était une serveuse dans un restaurant, alors que j'étais présente. Loin d'être jalouse, cela m'amusait. Il avait même accepté ma chasteté religieuse.

J’ai décidé de rompre quand j’ai compris que je le faisais souffrir. Il en était venu à me soupçonner de voir quelqu’un d’autre au vu de mon manque d’implication dans la relation. Je ne pouvais donner plus, j'étais au maximum de ce que je pouvais, j'aurais pu faire semblant, me forcer, d'autant plus que mes parents se réjouissaient de ce beau parti, mais ce n'était pas moi, ce n'était pas pour moi.

En réalité toutes mes relations s’étaient terminées de la même façon, je fuyais.

 

J’ai alors commencé à me poser les bonnes questions après mes 25 ans. Ma petite sœur s’était mariée et mon père s’inquiétait à mon sujet. Il m’a même demandé si je refusais de me marier parce qu’il avait été un mauvais mari pour ma mère ?

Franchement, non il n’avait pas été un mauvais mari. Mais j'ai eu pitié de mon père, je me suis rendue compte à quel point il devait se poser des questions à ma sujet, il s'inquiétait sainement, je ne l'ai pas pris comme une attaque. J’ai commencé à me demander si j’étais normale.

 

A cette époque je vivais loin de ma famille je ne savais que cela avait été dirigé par Dieu, afin que je me retrouve uniquement avec Lui pour mieux réfléchir.

A partir du moment où je mettais les pieds dehors jusqu’à mon retour à la maison, les hommes m’abordaient, sans cesse sans cesse. Je me sentais comme un morceau de viande. Je ne me sentais pas flattée mais attaquée. Je le vivais mal.

Alors j’ai commencé à sérieusement parler à Dieu à ce sujet. J’ai répandu mon cœur devant lui. Je ne m'attendais pas à une réponse, c'est peut être pour cela que j'étais très détendue en exposant ma vie au Seigneur. J’ai reçu dans mon cœur une réponse :

- Tu as été en couple et tu es célibataire, dans quel état te sens-tu épanouie ?

J’ai répondu sans réfléchir :

- Dans le célibat !

 

J’étais moi-même étonnée de l’avoir dit. Avec le recul je constate que c'était un dialogue, mais à ce moment là, c'était comme évident de simplement répondre aux questions qui arrivaient dans ma tête. Pourtant si, mon Dieu communiquait avec moi.

 

La pression de la famille et celle de la société ont fait en sorte que le célibat à vie n’était pas quelque chose que moi-même j’envisageais. Je marchais vers cela, mais j'avais cette crainte de me l'avouer franchement. Parce qu'il fallait justifier cela auprès de tout mon monde.

 

Le mariage, je me le projetais très loin, en espérant qu’il ne se ne réalise pas. Chaque fois que je pensais à mon « mari » et à des « enfants », je redoutais tout cela. Pourtant j’aime beaucoup les enfants des autres et ils m’aiment aussi. Tout le monde me dit que cela "me va bien", mais je sens que je ne suis pas appelée à être « mère ».

 

Quand je voyais à quel point mes amies ne parlaient et ne rêvaient que de cela, je me suis demandée pourquoi j’étais la seule à "redouter" et à "repousser" ces choses du mariage ? Je suis toujours heureuse de voir les gens se marier, avoir des enfants. Le concept, l'institution du mariage, je bénis Dieu pour cela, mais ce n'est tout simplement pas pour moi. Pourtant, j’avais comme un sentiment de fatalité en envisageant la perspective d'un mariage éventuel dans un temps lointain...le plus possible ...

Il y avait donc un décalage entre les autres femmes et moi. J’ai alors demandé à ma mère si elle se souvenait de ce que je lui disais des hommes dans mon enfance. Elle me répond que je n’en parlais pas, car j’avais très tôt annoncé que je serai « bonne sœur ».

Je me suis immédiatement souvenue de cette conversation et de la réponse de ma mère à l'époque :  « Nous ne sommes pas catholiques, mais je crois qu’il y a l’équivalent chez les protestants ».

 

Ahhh… les choses commençaient à avoir du sens, car je comprenais que c’était ma nature et non une tare.

Depuis l’enfance j’avais annoncé que je serai « bonne sœur ». Merci mon Dieu d'avoir remis cette conversation dans mon esprit. J’ai alors prié avec tous ces éléments en mains. J’ai dit à Dieu,

- Mon Père tu as vu et entendu cette conversation à l’époque, tu étais témoin, tu étais là. Qu’est-ce que tu en penses aujourd’hui ?

J’ai jeûné, car je subissais vraiment beaucoup de pressions, je n’étais pas affermie par rapport à ma position. Tout le monde me questionnait : « Une jolie fille comme toi » « C’est peut être une peine de cœur ça va te passer » « Tu n’as pas encore connu le bon » même ma coiffeuse s’est permise de me demander si je n’avais pas un souci d’orientation sexuelle. ...

 

Je ne comprenais pas pourquoi autant de personnes étaient gênées par "mon" célibat. Moi, je ne demande jamais aux gens s’ils sont mariés, en couple ou fiancés. Ce ne sont pas des questions que je pose aux gens, jamais. S'ils veulent en parler, c'est leur problème. Pourtant je suis leur cible : pourquoi tu …ci, pourquoi tu… ça, pourquoi … pourquoi !

 

L'assurance je devais la trouver dans les bras de mon Dieu, j'avais foi que s'il me bénissait dans cette voie je serais forte. J’ai donc jeûné, prié. Je lui ai demandé si j’avais un problème, auquel cas qu’il me soigne. Sinon qu’il me conforte et me donne une bouche pour répondre à ma famille et aux autres. Il m’a répondu juste après un seul jeûne.

Il m’a confirmé mon célibat et son projet missionnaire pour moi, à travers un songe. Le lendemain j’ai répondu dès mon réveil :

- Mais alors, je commence par quoi ? Je ne connais personne, et surtout je ne veux pas être enrôlée dans une secte ou autre ...

 

Je   tiens à préciser qu'à ce moment là, j'étais sortie du système religieux. J'étais déjà une chrétienne sans dénomination, me contentant quelques fois de réunions de prières ou de groupes de maisons, car j'avais été déçue successivement par les pasteurs de ma ville (provocation sexuelle, incitation claire à la débauche, etc).

 

Les semaines qui ont suivi, un pasteur est spontanément venu à moi, quelque chose qui ne s'était jamais produit. Il m'a clairement dit :

- "Je ne te demande pas de fréquenter mon église, ni  d'être membre. Je voudrais simplement te proposer une formation missionnaire de quelques semaines. Viens tu verras, ça ne coûte rien, c'est gratuit".

 

Ah ça existe ?! c’est exactement la suite de la réponse de mon Dieu. Pour moi les choses se sont mises en place miracles après miracles, c'est à cela que je voyais la main de Dieu. Ce pasteur ne savait pas ce que je vivais, je ne lui ai pas parlé de mes doutes, ni de ma vie, et surtout je ne lui avais absolument rien demandé.

 

J’ai accepté de suivre la formation tout en continuant à demander à Dieu si c’était bien sa volonté, méfiance oblige, je ne voulais absolument pas me tromper. Il m’a répondu à sa façon, tout ce qui a toujours été nécessaire pour mes œuvres d’évangélisation, Dieu me les a donnés. Il m’arrivait comme tout le monde  de demander des choses à Dieu. Quelques fois je les avais, d’autres fois non, mais j’ai noté que dès qu’il s’agissait de quelque chose en rapport avec l’œuvre missionnaire, je l’avais immédiatement et le jour même. J’ai commencé à craindre Dieu. Non pas que je le craignais pas avant, mais là je comprenais qu'il fallait que je prenne l’œuvre missionnaire très au sérieux. C'était un vrai appel, pas un job, pas un passe temps mais un appel de mon Dieu.

J'ai compris la profondeur de ce qui se passait en moi et pour moi.  J’ai vu des gens s’approcher de moi, sans me connaître, chacun a, sans le savoir peut-être, apporter une pierre à un édifice que Dieu établissait en moi et moi, pour tout vous dire, j'étais spectatrice. "On" construisait un chemin et je n'avais plus qu'à y marcher.

Jamais je n'avais eu de "facilités" dans ma vie, j'ai toujours tout obtenu par le travail. Et là, c'était autre chose, j'avais juste à y aller. Je le voyais d’autant que je ne suis pas quelqu’un qui demande quoi que ce soit.

Dans Jérémie 29 :11, Dieu dit qu’il a des projets pour nous, je me sens bénie car je sais que beaucoup de chrétiens prient pour le découvrir. Pour ma part c'est fait, c'est même confirmé même par ceux qui m'ont persécuté, aujourd'hui ils reconnaissent l'oeuvre de Dieu, gloire à Lui.

 

C’est d’ailleurs en observant l’évidence de ces choses que j’ai compris que le Seigneur m’avait mise à part depuis mon enfance, depuis le début il était au contrôle. Il m’a laissé un temps faire ma vie, pour que je ne sois pas frustrée et que je constate par moi-même que ce n’était pas une vie pour moi. Cela me permet de ne rien regretter, car je suis venu, j'ai vu, j'ai vécu et je suis partie !

L’amour et la paix de mon Dieu remplissent tout mon être, je me sens totalement à ma place, enfin.

Lorsqu’on me pose des questions, je ne réponds plus avec colère ni frustration, je suis la personne que Dieu dit que je suis. Jusqu’à la fin de ma vie je devrais répondre à des questions et à des interrogations, c’est le prix d’une vie singulière. Les gens poseront toujours des questions, mais je préfère plaire à Dieu plutôt qu’aux Hommes.  »

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Il est vrai que chaque interrogation est vécue comme une attaque.  Les questions gênent et blessent surtout quand elles sont récurrentes, lorsque les proches veulent régulièrement savoir si vous êtes « toujours célibataire ». Il y’en a qui sont maladroits sans le savoir, ils ne s’imaginent pas que à quel point vous pouvez le vivre mal, vous n'avez certainement pas besoin qu’ils en rajoutent, que votre célibat soit voulu ou subi.

 

 

Lorsqu’il s’agit de la famille nucléaire, il ne faut pas oublier qu’il est normal pour eux de vous poser un minimum de questions. Il est normal pour eux de s’inquiéter pour vous, pour votre sort. Il faut savoir déceler cette préoccupation légitime d’une persécution réelle.

 

Je me souviens d’une jeune femme de 27 ans, dont la famille a dit d’elle « tu es une honte » parce qu’elle n’était pas mariée. Sa maman commençait à l’encourager à trouver plus ou moins n’importe qui, peu importe sa foi et ses valeurs personnelles. Ne supportant plus cette pression, elle s’est mise à fréquenter un homme marié, qui  a fini par quitter son épouse pour elle. Pourtant Jésus a mis des limites, il a mis des limites entre nous et notre famille, et même entre nous et nous, la limite est franchie lorsqu'on accepte de commettre ce qui est contre la volonté et la justice de Dieu, l'iniquité en somme.

 

Luc 14:26

Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple.

Hébreux 4:12

Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur.

New Life Narrabri

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Il arrive des moments dans la vie où le chrétien est confronté à des choix, tous nos choix doivent honorer Dieu.

Or Dieu ne vous demandera jamais de détruire un foyer pour construire le vôtre. Il ne vous encouragera pas non plus à avoir un enfant hors mariage, etc. Si rien ne se passe pas pour vous, alors attendez, c’est pour Christ que nous vivons premièrement, les choses du monde sont secondaires.

 

Jean 3:30

Il faut qu'il croisse, et que je diminue.

Matthieu 10:38

celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi.

 

Temporaire, durable ou définitif …Pour certains chrétiens, il n’est pas concevable qu'on apprécie le célibat. Raisonner de cette façon, c’est ignorer les Écritures. Les Écritures enseignent que le célibat peut être une décision personnelle, ou un don de Dieu.

Dans tous les cas, le célibat est encouragé dans le Nouveau Testament, notamment par rapport aux temps de la fin. Mais célibat ne signifie pas vivre dans le désordre, le célibat biblique implique la chasteté et la continence. Si vous vivez dans le désordre, il faut se marier, c’est aussi ce que la Bible enseigne.

 

Matthieu 19:12

Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne.

1 Corinthiens 7:7

Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre.

1 Corinthiens 7:27

Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien; n'es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme.

1 Corinthiens 7:9

Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler.

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Si votre célibat est subi, sachez qu’aucune souffrance ne doit remettre en question votre foi. Si c’est le cas, alors c’est là qu’il existe un chantier en vous. 

La souffrance dispose à des errements et même dans certains cas,  à des blasphèmes. Or dans la souffrance nous devons tous réaffirmer notre identité spirituelle vis-à-vis de Dieu. Il a été dit : « ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Cor 12 :9). Il faut donc apprendre à vivre la faiblesse et l’impuissance face à une situation, autrement qu’en s’apitoyant sur son sort, puisque ce n’est pas ce que l’Évangile enseigne. Notre point de vue, peut changer beaucoup de choses dans notre état d’esprit.

 

Job 36:21

Garde-toi de te livrer au mal, Car la souffrance t'y dispose.

Matthieu 22:37

Jésus lui répondit :

- Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.

 

Plusieurs épreuves de la vie, peuvent constituer par ailleurs des outils de mesure qui nous permettent de réaliser ce que Dieu sait déjà, à savoir qu’il n’est pas au trône de notre vie.

C’est le plus grand commandement de loi, parce que tous les chrétiens doivent parvenir à cet état. Quelques fois, les épreuves de la vie, nous font chanceler plus de raison, pour un chrétien affermi. C'est la preuve que notre foi et notre attachement ne sont pas à la hauteur de ce qui est nécessaire pour affronter les choses de cette vie terrestre. Si Dieu permet que le chrétien réalise ce bilan, c'est principalement pour qu'il prenne de nouvelles dispositions. Nous avons donc tous beaucoup à gagner à nous abandonner au Seigneur en remettant chaque chose à sa juste place dans nos cœurs.

 

1 Corinthiens 7:35

Je dis cela dans votre intérêt; ce n'est pas pour vous prendre au piège, c'est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction.

 

Lorsque quelque chose comme le célibat, vous enlève le sommeil, vous plonge dans la dépression et vous éloigne de Dieu par vos accusations, demandez plutôt à Dieu comment l’aimer Lui.

Je me souviens du jour où j’avais eu un grave problème familial, j’ai perdu l’appétit et la joie de vivre. J’ai reconnu devant Dieu : « Je crois que tu n’étais pas au trône de ma vie, car voilà ce problème m’a secoué bien plus que je ne l’aurais imaginé et j’ai souhaité mourir. Si tu avais été au trône de ma vie, jamais je n’aurais nourri des pensées de mort. Je veux t’aimer plus, t’appartenir plus, pour mon propre bien. Je voudrais traverser mes épreuves avec plus de dignité. Mais pour cela, il est indispensable que j'apprenne  à faire de toi mon essentiel ».

 

Par sa grâce, depuis je n'ai rien vécu de tel, mais je me suis employé à consolider ma relation avec Lui. Seul les épreuves pourront me situer, et là je comprends enfin ce que Paul voulait dire dans ce passage :

 

2 Corinthiens 12:10

C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.

 

 

Je ne suis pas encore au stade de me plaire dans les faiblesses, mais j'ai compris l'orientation que cela doit prendre.

Fullofeyes.com

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Dire qu’on aime Dieu, pleurer quand on chante des cantiques profonds ou lorsqu’on entend une parole profonde de la Bible, ne sont pas des indices qui permettent d’évaluer notre amour pour Dieu. C’est dans la faiblesse, les privations, et toutes sortes d’épreuves qu’on sait réellement qui est qui. Ces versets de la Bible, n’ont de sens que pour ceux qui ont compris et accepté ces réalités spirituelles :

 

Psaumes 139:23

Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur! Éprouve-moi, et connais mes pensées!

Romains 8:35

Qui nous séparera de l'amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée ?

Romains 8:39

ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur.

2 Corinthiens 12:9

et il m'a dit :

- Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.

Michée 6:8

On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; Et ce que l'Éternel demande de toi, C'est que tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricorde, Et que tu marches humblement avec ton Dieu.

Matthieu 6:33

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

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Pour finir, il y a des paramètres que nous ne devons pas négliger, parce que la Bible soulève ces question : Les malédictions d'une part et les temps difficiles d'autre part.

Au sujet de la malédiction, nous ne pouvons pas trop nous étendre là-dessus, car c’est un sujet bien trop vaste mais réel (liens, malédictions, délivrance, etc) :

 

Proverbes 26:2

Comme l'oiseau s'échappe, comme l'hirondelle s'envole, Ainsi la malédiction sans cause n'a point d'effet.

Éphésiens 4:27

et ne donnez pas accès au diable.

1 Jean 1:9

Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.

Luc 10:19

Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire.

Matthieu 10:8

Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.

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Concernant les temps difficiles, vous n’ignorez pas que la Parole a prophétisé sur les signes, les maladies et les guerres, mais aussi sur le comportement global des Hommes. Nous ne vivons pas l'époque de nos parents, les choses ont changées.

Il est donc normal de retrouver des légions de célibataires, pas seulement dans le milieu chrétien, puisque même les non chrétiens sont touchés par le phénomène. Ce n’est pas une consolation, mais un fait à prendre en compte. La Parole prophétise sur les temps de la fin, qualifiés de  " difficiles". A votre avis difficiles pour qui ?

 

 

2 Timothée 3:1-5

Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles.

Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu,  ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.

1 Corinthiens 15:33

Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs.

 

Or l’éloignement a pour conséquence de réduire le nombre de personnes fréquentables, cela va de soi. On l’accepte ou on ne l’accepte pas, tout a été orienté pour notre bien, pour que le chrétien se comporte de tel ou tel autre manière lorsqu'il sera confronté à certaines situations. Nous sommes de plus en plus de incertitude face aux choses du monde, mais nous sommes guidés par l'Esprit. Prenez courage, prenons courage, prions et fortifions-nous dans le Seigneur.

 

2 Corinthiens 4:8-9

Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité;

dans la détresse, mais non dans le désespoir;

persécutés, mais non abandonnés;

abattus, mais non perdus

Romains 8:14

car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.

Tag(s) : #DISCUSSIONS BIBLIQUES, #SIGNES DES TEMPS APOCALYPTIQUES

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