Deux mois en tête à tête, c'est plus que les amoureux n'en demanderont jamais et bien des mariages ont volé en éclats au printemps. Effet du confinement ?
Telle Pénélope attendant son Ulysse, Valérie, près d'Auxerre, attendait le déconfinement pour voir revenir Pascal, son mari depuis six ans, resté travailler dans le bâtiment à Paris. « À son retour, il n'a pas pu me toucher. Il avait en réalité passé deux mois chez sa maîtresse, il est revenu pour me quitter. » Valérie peine à réaliser. Elle a immédiatement pris rendez-vous chez un avocat, le dossier suit son cours.
Pour Diane et Antoine aussi, le confinement a sonné le glas du couple. Mariés depuis neuf ans, ils se sont amusés au départ de cette vie à quatre, enfermés avec leurs deux enfants de 4 et 6 ans dans leur maison de Mont-Saint-Aignan, près de Rouen. Et puis l'école à la maison et l'intendance combinées au télétravail pour les deux ont laissé place à une sorte d'usure. Les griefs apparaissent. Les petites choses deviennent des montagnes, les conversations s'enveniment avant que les enfants ne soient couchés. Le couple « ne se supporte plus », se dit des choses irréparables. Le 7 mai, quatre jours avant le déconfinement, Diane et Antoine décident de se séparer.
Même le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer semble avoir succombé à la vague des divorces du confinement. Après dix ans d'union avec sa compagne magistrate, le ministre a officialisé sa rupture.
Ces histoires de ruptures durant le confinement sont légion. Si la Grande-Bretagne annonce 40 % d'augmentation, la Belgique, 25 %, « l'augmentation du nombre de divorces est inquantifiable en France durant cette période », nous dit Michelle Dayan, avocate spécialiste en droit de la famille. Lire la suite sur LePoint.fr
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