Mon frère est agent funéraire dans une clinique de New York.
Un soir, comme il constatait que je m’ennuyais, il m’a demandé si je ne voulais pas aller "travailler" avec lui pour que je ne reste pas toute seule à la maison. Pour commencer, cet endroit était effrayant et sombre. Il y avait une drôle d’odeur. Mon frère m’a dit que l’odeur était normale, c'était probablement l'odeur de formaldéhyde, alors je l'ai simplement ignoré.
Après une petite conversation, il m'a dit qu'il commençait son travail, mais que je pouvais rester dans le petit bureau adjacent et regarder la télévision, chose que j'ai faite. L'entrée de la morgue avait des portes battantes qui pouvaient être entendues lorsque quelqu'un y entrait ou en sortait.
Mon frère est venu me voir plusieurs fois, pour s’assurer que j'allais bien. Puis il n’est plus revenu durant plusieurs heures et j’ai commencé à m'endormir lorsque le bruit des portes m'a réveillé. Je m’attendais à ce que mon frère vienne me saluer, mais il n y avait personne. J’ai recommencé à m'endormir et une fois de plus, le bruit des portes battantes qui s’ouvraient m’a réveillé. Je ne pouvais pas dire si quelqu'un entrait ou sortait, mais elles continuaient à se balancer et ne s'arrêtaient pas. Pensant que mon frère jouait avec moi, je me suis levée et je suis allée lui dire d'arrêter, mais à ma grande surprise, il n'y avait qu'une seule fille debout, jouant avec les portes en les poussant.
« Salut !», lui ai-je dit, elle m'a regardé et n'a pas dit un mot. Une des choses qui a attiré mon attention était qu’elle avait une belle robe bleue avec un gros ruban rose, un habit de fête.
« Ta robe est belle, et la dentelle te met en valeur », mais elle ne répondait toujours rien. Elle a baissé les yeux et a commencé à courir vers un couloir isolé.
Quelques heures plus tard, lorsque la permanence de travail de mon frère s'est terminée, il m'a réveillé pour rentrer chez lui. En voiture sur le chemin du retour, j'ai commencé à lui parler des portes et de la fille dans sa belle robe bleue au gros ruban rose. Il a violemment appuyé sur les freins. « Tessa !!! », me dit-il d’un regard effrayant, « Hier soir j'ai participé à l’autopsie d’une fille qui s'était noyée, elle portait une robe bleue avec un gros ruban rose ! ». Mon sang s'est glacé.
Depuis, je n’ai plus jamais accompagné mon frère à son travail.
Une nuit, une collègue et moi emmenions quelqu'un à la morgue. Notre morgue comporte une pièce qui est au sous-sol et ça sent très mauvais. De plus, il y a une rampe pour entrer.
Nous descendions avec le corps que nous poussions sur la rampe, en faisant un pari pour savoir qui de nous deux allait pousser le corps à l'intérieur du congélateur. J'ai perdu le pari, alors j'ouvre la porte du congélateur, pousse le corps et claque la porte.
Puis nous avons commencé à remplir les papiers lorsque nous nous sommes regardées, ma collègue m'a demandé : « Tu as entendu ? »
J'ai dit : « Je pense que oui ! »
Des cris d’appel à l’aide sortaient du congélateur.
Nous nous sommes retournées toutes les deux et avons directement regardé vers la porte en tremblant, les poils de nos bras étaient dressés. Quelqu'un criait à l'aide depuis l'intérieur du congélateur !
Quelques jours plus tard, je racontais l'histoire à une de mes amies (qui est aussi infirmière à notre étage). Elle m'a dit que des choses similaires lui étaient arrivées à la morgue aussi. Ce sont les "petits secrets" des services qui accueillent des cadavres. À ce jour, je n’y vais jamais seule et j'essaie de sortir de là aussi vite que possible lorsque j’y suis.
Je travaillais sur la récupération des tissus. Ce que j'appréciais le moins dans mon travail, c'était de préparer le donneur au processus de récupération, car cela comprenait le rasage de ses bras et de ses jambes.
Un donneur était décédé et je devais le raser. J'ai attrapé sa main pour raser son bras, ses doigts se sont enroulés autour de ma main, c'était après la rigidité cadavérique !
Ma première expérience professionnelle a eu lieu lorsque j'ai commencé ma carrière d'embaumeur.
Je venais de prendre mon service et j'utilisais une salle de bain à l'arrière. Quand je suis parti, j'ai entendu ce qui ressemblait à une fille qui pleurait accompagné du bruit des pieds raclant le sol.
Le son provenait d'un coin qui menait vers une petite pièce où nous gardions les corps embaumés prêts à être livrés à leurs salons funéraires respectifs.
Je pensais que quelqu'un était bouleversé et pleurait. Alors je me suis faufilé à l'intérieur, entendant toujours les sanglots. Quand j'ai regardé, la pièce était vide. Personne n'y était. J'ai réalisé qu'il n'y avait aussi qu'un seul corps là-bas, celui d’une jeune fille qui s’était tiré une balle dans la tête.
Je pouvais clairement entendre mon cœur battre de manière audible.
L'une des choses les plus difficiles que je dois faire dans l'exercice de mes fonctions est de permettre aux membres de la famille d'identifier les corps.
Un jour, j'ai dû laisser des parents identifier leur fils décédé dans un accident de voiture, leur fille attendait dehors. La dame ne pouvait pas supporter la douleur de voir son fils dans un tel état, alors elle a éclaté en sanglots et s’est effondrée.
J'ai demandé à sa fille de l'emmener aux toilettes. Moins de 5 minutes plus tard, elles sont revenues en me disant qu’elles avaient entendu la voix du jeune homme. Je ne savais pas quoi leur dire, mais je leur ai assuré qu'il était bien mort.
Quelques jours après l'incident, j’étais dans mon bureau lorsque les lumières ont commencé à clignoter. Ignorant cela, j'ai continué à travailler quand j'ai entendu un fort « Aidez-moi ! » provenant d'un des congélateurs. Le même congélateur où j'avais placé le corps du jeune homme quelques jours auparavant. «
Aidez-moi !», entendis-je à nouveau, « Je suis Jacob ! », dit la voix.
Aussi surpris que j'étais d'entendre cela (car le jeune homme décédé en question s'appelait Jacob), je me suis figé de peur, puis j'ai décidé d'ouvrir la porte, il n’y avait rien.
Blâmant mon manque de sommeil, je suis retourné au travail et rien ne s'est passé jusqu'à la nuit suivante. Je suis allé aux quartiers des hommes (qui se trouve de l'autre côté du couloir de la morgue) et pendant que je faisais mon travail, un grand cri s'est fait entendre depuis la pièce, et encore une fois : "Aidez-moi, je suis Jacob !"
Je suis sorti aussi vite que j'ai pu et il n'y avait rien là-bas. À ce jour, je me demande ce qui se serait passé si j'avais demandé à 'Jacob' pourquoi il avait besoin d'aide ?
Si quelqu'un s'adresse aux morts et aux esprits, … je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple. Lévitique 20:6. Saül mourut, parce qu'il se rendit coupable d'infidélité envers l'Éternel, dont il n'observa point la parole, et parce qu'il interrogea et consulta ceux qui évoquent les morts. 1 Chroniques 10:13. Qu'on ne trouve chez toi personne qui … consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Deutéronome 18:10-11. Si l'on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l'avenir, Qui poussent des sifflements et des soupirs, Répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S'adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? Ésaïe 8:19. LSG