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Le ministre Luís Roberto Barroso, a interdit aux missionnaires de lancer de nouvelles actions évangéliques et humanitaires auprès des tribus indigènes isolées. C’est un vieux débat, plusieurs militants ont toujours voulu empêcher l’évangélisation des indiens sous prétexte de conserver leur « pureté », cette fois, l’excuse Covid est évoquée.
La décision de Barroso répond à une demande du Parti des Travailleurs (PT). Pour le ministre, le scénario de pandémie impose une restriction de plus à la liberté religieuse dans le pays : « Je soutiens en partie l'injonction de clarifier l'interdiction d'entrée des missions religieuses sur les terres indigènes des peuples isolés, sur la base de leur droit à la vie et à la santé, selon à la décision déjà rendue dans ADPF 709 », a déclaré Barroso dans sa décision.
L'interdiction ne touche pas les missionnaires qui travaillaient déjà avec les tribus indigènes avant la pandémie : « L'urgence exprimée par les demandeurs, à titre préventif, est strictement liée au risque de contagion et, en ce sens, elle semble plus immédiate liés à l'entrée de nouvelles missions religieuses, et non à leur permanence, car, s'ils se trouvaient déjà dans de telles zones, ils avaient déjà eu des contacts avec les peuples autochtones … ».
« C'est aussi une défaite pour le caucus évangélique et ses missions, la base de soutien du gouvernement actuel, qui insistent pour avancer dans ces territoires dans le but d'évangéliser les peuples indigènes, comme s'ils ne pouvaient pas avoir leur tradition religieuse », a ajouté un journaliste, Matheus Leitão, montrant une fois de plus les préjugés contre les chrétiens.
Les missions évangéliques auprès des tribus indigènes ne visent pas la « colonisation » et l'imposition de la foi aux individus, mais le partage du message évangélique, remplissant la grande mission, en plus du travail humanitaire, offrant des soins médicaux et dentaires, entre autres domaines.
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