Depuis le retrait des forces armées américaines d'Afghanistan au cours du premier semestre de l'année dernière, la population locale a dû faire face à une série de dilemmes pour survivre, y compris la vente d'organes, selon France 24.
Selon l'AFP, la vente de reins pour survivre en Afghanistan est devenue si courante que la ville d'Hérat, dans l'ouest du pays, en est venue à être qualifiée de "village à un rein", étant donné le nombre de personnes prêtes à sacrifier un organe pour la vie de leurs descendants.
"Je devais le faire pour le bien de mes enfants", a déclaré un homme de 32 ans nommé Nooruddin, expliquant que lui, comme des milliers d'autres, s'est tourné vers le trafic d'organes local par désespoir. "Je n'avais pas d'autre choix", a-t-il déclaré.
Contrairement à ce que certains pourraient imaginer, cette pratique de vente d'organes n'est pas réglementée par l'État afghan, même si les autorités locales en ont connaissance.
"Aucune loi ne contrôle la manière dont les organes peuvent être donnés ou vendus, mais le consentement du donneur est requis", a déclaré le professeur Mohammad Wakil Matin, ancien chirurgien hospitalier de la ville de Mazar-i, dans le nord du pays, selon des informations de l’AFP.