Commentaire : La science avance toujours plus loin avec l'éternelle envie de découvrir, d'inventer, de moderniser, de créer, d'améliorer, le tout mu par des hommes et des femmes dont la volonté réelle de faire avancer les choses dans le bon sens est bien souvent palpable. Cependant, comme chacun le sait, « l'enfer est pavé de bonnes intentions »...
Des scientifiques ont réussi à créer sept souriceaux à partir de deux souris mâles. C'est une avancée « remarquable en termes de biologie reproductive ».
Grande découverte. Pour la première fois, des chercheurs ont réussi, à partir de deux souris mâles, à donner naissance à sept souriceaux. La technique est qualifiée de « révolutionnaire » par l'un d'eux. L'étude, menée par une équipe japonaise du biologiste du développement Katsuhiko Hayashi, de l'Université de Kyushu, est parue dans la revue Nature, rapporte Le Parisien.
1 % de réussite
Pour ce faire, les scientifiques ont prélevé des cellules de peau de la queue d'un rat, avant de les transformer en des cellules souches pluripotentes (qui sont capables de devenir n'importe quels types de cellules, NDLR). Grâce à cette technique, les experts ont réussi à créer des ovules, qu'ils ont ensuite fécondés avec du sperme de souris, puis implanter dans l'utérus de souris femelles porteuses, détaille l'étude.
Très complexe à faire fonctionner, cette procédure a un pourcentage de réussite de seulement 1 %. Sur les 630 essais, seuls sept souriceaux sains et fertiles sont nés. Selon Jonathan Bayerl et Diana Laird, deux experts en reproduction et cellules souches à l'Université de Californie à San Francisco, cette étude est une « étape remarquable en biologie reproductive ».
Une technique bientôt applicable sur l'homme ?
En théorie, cette technique permettrait à un couple de deux hommes d'avoir un enfant, selon le Dr Gonen, rapporte Le Parisien. Pour aller encore plus loin, un seul homme pourrait lui-même fournir le sperme et l'ovule, et ainsi se cloner à l'image de la brebis Dolly, le premier mammifère cloné à partir d'une cellule adulte en 1996.
Mais, le dispositif est encore bien loin d'être utilisable chez les humains. La réussite n'étant que de 1 % chez les souris, elle serait encore moindre sur l'homme. Et pour cause, le temps de gestation est de neuf mois pour les femmes contre seulement trois semaines pour les souris femelles. Au-delà de cette fiabilité plus qu'incertaine, la procédure pourrait permettre de sauver des espèces n'ayant plus qu'un seul représentant mâle.
(Article original publié le 16 mars 2023)
Commentaire : Certains esprits taquins pourraient voir dans cette « réussite » scientifique le prochain cheval de bataille du lobby LGBTQ+ dans sa quête de l'anéantissement du modèle sociétal actuel et un nouvel argument pour promouvoir les théories du genre dont nous abreuvent certains progressistes adeptes de l'homme enceint 2.0.
Décidément, « on n'arrête plus le progrès »...
Articles sur le même thème :
- La théorie du genre : symptôme d'une société narcissique, manipulée et fascisante ?
- Le « genre neutre » s'empare de stades, de bus et d'Églises entières
- Le lobby LGBT assume vouloir détruire la société
- « Disney, école, sport, réseaux sociaux... Le lobbying trans s'introduit à tous les niveaux de la société »
Via : SOTT