Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

2,5 pages

Au cours de mes 30 années d'existence, j'ai eu environ 50 rêves prémonitoires depuis l'âge de 6 ans. Rien de spécial ou d'important, mais ce sont des rêves futurs, certains se sont produits 1 semaine après les avoir rêvé, d'autres ont mis des années à se produire, mais ils se sont toujours réalisés. Je trouvais cela cool jusqu'à ce que je réalise que je ne pouvais peut-être rien choisir dans ma vie, tout était prédestiné ... J'ai eu une dépression sur le fait de me sentir comme une marionnette de la vie, et des décisions.

Il y a trois ans, tout cela s'est arrêté, je suis sorti de cette dépression, maintenant j'ai un travail que j'aime, pas beaucoup d'argent, mais je peux bien vivre avec ma femme.

Repulsive-Survey-495

@inconnu

@inconnu

J'ai toujours vu les principaux évènements de ma vie par avance, même si je n'en ai pas toujours eu conscience jusqu'à leur réalisation. Je ne vois pas tout, mais avec le recul, je constate que j'ai vu tout ce qui était important, des tournants de vie.

Par exemple, je venais de valider ma licence en gestion d'entreprise. Comme presque tous les étudiants, je travaillais pour financer mes études, surtout durant les grandes vacances. Cet été en question, je travaillais dans un hôtel. A plusieurs reprises en rêve, je me voyais prendre le tramway et m'arrêter systématiquement à une station en particulier.

Dans la vie courante, je n'allais jamais à cet endroit, j'habitais à l'autre bout de la ville et mon université se trouvait proche de mon logement. A la rentrée, j'ai commencé un master, j'y étais par hasard, car je ne savais pas ce que je voulais vraiment faire.

Nous étions au mois de septembre, les cours avaient débuté depuis deux semaines lorsque je croise un camarade dans les couloirs. Il me dit qu'il avait postulé pour une formation mais qu'il n'a pas été retenu. Lorsqu'il me parle en détails de cette formation, je me rends compte que c'est exactement ce que je voudrais faire dans la vie. Il me donne l'adresse de cette faculté, et je m'y rends le jour même. Première surprise, je dois prendre le tramway qui s'arrête précisément à l'endroit que j'ai vu plusieurs en fois en rêve. Je sens que tout ira bien, je suis submergée, guidée, je me sens prise en main, je ne crois pas avoir senti cela auparavant.

Je me rends au service de la scolarité, la responsable me regarde, l'air de dire : "mais tu sors de quelle planète !".

Elle soupire et tente d'être gentille. Elle m'explique que la date de clôture des candidatures était il y a plusieurs mois, et que les décisions ont été rendues le 30 juin. Nous sommes mi-septembre. A ce moment-là, je vivais un truc qui me dépassait. Je ne suis pas quelqu'un d'optimiste sans raison valable de l'être, je suis très lucide. Je ne suis pas non plus quelqu'un qui insiste en cas de refus, je ne sais pas faire ça. Pourtant je ne bouge pas, je ne dis rien, je fixe la femme, un truc se passait. La dame me regarde, elle me demande de me rendre sur le site internet de la faculté, si le dossier de candidature est encore accessible au téléchargement, je le remplis et je le leur transmets. Aussitôt que je rentre chez moi, je vais sur le site, surprise ! le dossier est téléchargeable. Je le remplis en ligne et je l'envoie par mail.

Une semaine plus tard, l'université m'appelle en plein cours, ma candidature a été retenue, je peux effectuer mon transfert. Normalement il y a des échéances, un jury qui se réunit, etc. J'ignore ce qui s'est passé dans mon cas, Dieu lui sait. Les cours avaient commencé depuis déjà trois semaines là bas. 

Je suis née dans une famille chrétienne où on m'a toujours enseigné à mettre mon futur entre les mains de Dieu. J'ai fait cela dès l'enfance, jusqu'à peut-être l'adolescence. Ces prières du passé n'ont pas été vaines puisque lorsque j'ai brusquement changé de formation, je n'avais pas prié. Je ne savais pas ce que je voulais, ni où j'allais, alors je ne savais quoi demander à Dieu puisque moi-même je ne le savais pas. Mais, je lui disais comment je me sentais. Je lui disais que j'avais le sentiment d'être perdue, inconfortable dans ma propre vie, sans pour autant demander quoi que ce soit. Je lui parlais comme on se confie à un ami, en espérant juste que cet ami nous écoute.

Mes 2 années de master ont été les plus faciles de tout mon parcours à l'Université, Dieu m'a mise à ma place, une place dont j'ignorais l'existence. Durant deux ans, je me suis arrêtée à cette station tous les jours pour aller en cours, comme je l'avais vu en rêve. 

J'ai eu des échecs avant cela et après cela. Mais, aujourd'hui je réalise que ce ne sont pas des échecs, ce sont des redirections pour que nous soyons à un endroit précis à un moment donné. Je crois que lorsqu'on se confie à Dieu, il ne nous laisse pas faire des erreurs lorsqu'on se trouve à un carrefour important de notre vie. Il interviendra toujours pour nous placer ou nous replacer où il veut.

PS : Plus tard j'ai croisé ce garçon, je lui ai dit que j'avais été acceptée, son visage s'est métamorphosé, car il ne comprenait pas comment cela était possible à cause des délais. Je lui ai tout raconté, et il m'a dit, que Dieu l'avait placé sur ma route, pour me donner l'information et il a fait le reste. Je ne savais même pas que ce garçon était croyant.

CC

illustration tramway

illustration tramway

Je travaillais comme secrétaire dans un bureau important. J'ai fait le tri dans certains papiers et j'en ai mis plusieurs à la poubelle. Quelques minutes plus tard, le personnel de nettoyage a collecté les poubelles.

Peut-être une heure après cela, le patron m'a demandé de lui apporter un document important dans son bureau. Je me suis figée, mon cœur s'est arrêté de battre, le document qu'il me demandait, était parti à la poubelle. Je revois très bien la scène au ralenti. Je me vois lire l'en-tête du document, je vois ma main mettre ce document à la poubelle et le personnel de nettoyage vider ma poubelle. Je m'écroule sur mon bureau et je parle à Dieu : J'ai jeté ce document, s'il te plaît aide-moi, pitié ! On va me renvoyer !

J'ai prié ou plutôt pleuré à Dieu durant plusieurs minutes. J'ai relevé ma tête, j'ai machinalement ouvert la pochette où devait se trouver le document, comme lorsqu'on ouvre plusieurs fois son frigo en espérant que ce qu'on veut manger va finir par apparaître. Le document était là !

J'ai couru vers le bureau du patron, pour le lui remettre. De retour dans mon bureau, je suis restée à genoux plusieurs minutes pour remercier Dieu. Non je n'ai pas rêvé, ce document je l'avais bien mis à la poubelle.

Quand on raconte des histoires comme ça, des gens peuvent croire que cela nous arrive tout le temps, ce n'est pas vrai. La plupart du temps on supporte les conséquences de nos actes. J'ai dû demander des miracles peut-être 1000 fois dans ma vie, c'était la seule fois où j'en ai vu de mes yeux. Mais c'était suffisant pour que je sache, que si Dieu ne veut pas qu'on subisse quelque chose, nous ne le subirons pas. Pour les autres fois, patience.

illustration@inconnu

illustration@inconnu

Il y a des années, je me couchais à 20 heures parce que  je me levais vers 3 heures du matin, pour aller travailler. Durant trois nuits d'affilées, j'ai été réveillé à la même heure. La première nuit, j'ai fait un rêve sur un fantôme. La deuxième nuit, j'ai eu une paralysie du sommeil et j'ai vu un démon dans ma chambre. La troisième nuit, je me suis réveillé avec une forte détonation.

Le matin après la dernière nuit, j'étais en congé, j'ai réussi à dormir. Quand je me suis levé, j'ai entendu des hélicoptères au-dessus de moi. J'ai allumé la télé, et les infos parlaient d'un homme qui s'était fait avaler par un gouffre (sinkhole) pendant qu'il dormait. C'était dans la rue derrière chez moi, et c'est arrivé au même moment où je me suis réveillé ces trois nuits. La détonation que j'ai entendu la nuit précédente était celle du gouffre.

Erik Mclean

illustration sinkhole/doline

illustration sinkhole/doline

Il y a quelques années, je traversais la rue et cette petite vieille vêtue d'une veste rose et bleue traversait joyeusement en sens inverse avec le sourire aux lèvres. Ma vue a été temporairement bloquée par un grand homme qui passait entre nous. Alors que le grand homme passait devant moi, la dame s'est volatilisée. J'ai regardé en arrière trois fois avec incrédulité. Elle était partie. La rue n'était pas très fréquentée ou quoi que ce soit, juste quelques personnes qui marchaient, pas mal d'espaces ouverts, donc il n'y avait aucun endroit où elle aurait pu se cacher ; pourquoi le ferait-elle de toute façon ? C'était la première et la dernière fois que j'avais une telle expérience.

Juan Manuel Núñez Méndez

illustration

illustration

Plus tôt cette année, ma mère, mes sœurs et moi allions faire du shopping hors de la ville. La nuit précédente, j'ai rêvé que nous étions chez Target et qu'un tireur est entré dans le magasin. Je me suis réveillé terrifié et j'étais nerveux toute la journée. Pendant le trajet vers la ville, ma mère m'a dit qu'elle aussi avait révé d'une fusillade. Alors que nous faisions nos courses dans un magasin, celui-ci s'est soudainement verrouillé, parce que le centre commercial d'à côté – où nous avions prévu d'aller ensuite – a été victime d'une fusillade liée à un gang. Toute cette journée était bizarre et horrible.

Gabi

illustration

illustration

Petit, j'étais traumatisé par les histoires d'enfants qui se perdent. Cela a commencé par des contes pour enfants, puis les faits divers concernant les enfants disparus. J'en étais totalement effrayé au-delà du raisonnable.

A plusieurs reprises lorsque je marchais seul, j'essayais de laisser des traces avec de la craie, pour retrouver mon chemin. Lorsque j'ai eu conscience de Dieu, je priais pour demander que je ne me perde jamais.

Plus de trente ans après, je constate qu'en fait je ne me perds effectivement jamais. Il n'y a pas si longtemps, une amie qui a déménagé m'a dit vaguement dans quel quartier elle habiterait, ce n'était pas encore sûr. Quelques mois après, elle a effectivement déménagé, je devais me rendre dans son nouveau logement pour récupérer des affaires, je n'avais pas pensé à lui demander son adresse avant. Alors que j'étais en chemin, elle ne répondait plus aux sms ni aux appels. (Elle faisait des travaux et parlait avec des électriciens).

Je me suis arrêté dans une rue devant un immeuble, pour appeler une dernière fois et lui dire que j'ai essayé de venir mais que je m'en allais. Elle répond au téléphone alors que je m'attendais à tomber sur son répondeur, elle me demande de sonner et entrer. Je lui pose la question, mais sonner où ? Elle me dit qu'elle est au 5e étage et qu'elle me voit en bas de chez elle, juste devant la porte de son immeuble. Moi qui croyais m'être arrêté là par hasard …

A chaque fois des choses comme ça m'arrivent, je ne me perds tout simplement jamais. 

TM

istockphoto

istockphoto

Tag(s) : #TEMOIGNAGES

Partager cet article

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :