Le pape suscite à nouveau la polémique en soulevant le doute sur l'enfer

29 Janvier 2024

Il y a deux semaines, le pontife a accordé une interview dans laquelle il a fait un commentaire controversé sur l'enfer.

Comme le rapporte le Christian Post, le pape François a déclaré : "Ce n’est pas un dogme de foi. Ce que je dirai est une chose personnelle : j’aime penser que l’enfer est vide".

Il a souligné que sa vision n'est pas un enseignement de l'Église catholique. "C'est un souhait que j'espère voir se réaliser, mais c'est un souhait", a-t-il poursuivi.

Le pape suscite à nouveau la polémique en soulevant le doute sur l'enfer

Le discours du pontife attire l'attention en raison de son parti pris libéral, devenu populaire ces dernières années. En pratique, François insinue qu'il est partisan d'un courant théologique appelé "universalisme", qui prêche que tous les êtres humains, même les anges déchus, seront rachetés par Dieu.

Un concept qu'on retrouve dans certains enseignements néo protestants et même dans les films, comme le faux film chrétien : Noé.

Pour les défenseurs de cette doctrine non biblique, l’enfer serait une invention humaine créée dans le but de faciliter le contrôle de la religion sur les croyants.

Le fondement principal de cette vision est le concept déformé de "l’amour", qui exclut la nécessité de la confession et de la repentance des péchés, fondées sur la foi exclusive en Jésus-Christ comme Sauveur, comme condition du salut spirituel.

On retrouve malheureusement ce concept hors Bible et même dangereusement anti-Bible, chez plusieurs courants protestants actuels, où des pasteurs n'encouragent plus à la repentance, car une fois qu'on a cru, on entre au Paradis quoiqu'il en est de notre vie spirituelle par la suite.

Le discours du Pape a divisé les opinions, suscitant de nouvelles critiques. Même le site catholique traditionnel ACI Digital, a tenu à rappeler que la doctrine catholique reconnaît l'existence de l'enfer, à travers le catéchisme numéro 1.035, où il est dit que "les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement, après la mort, en enfer".

Jésus-Christ lui-même a parlé spécifiquement de l'enfer. Dans Matthieu 5:29, lorsqu'il a mis en garde précisément contre les conséquences de ceux qui ne reconnaissent pas leurs péchés et, au contraire, les cultivent. En d’autres termes, contrairement à ce que suggère le Pape, Dieu n’ignore pas les péchés de ceux qui ne se repentent pas et qui ne cherchent pas véritablement la transformation, ce qui n'est pas à confondre avec un manque d’amour et de miséricorde de la part du Créateur, puisque C'est précisément la raison pour laquelle Jésus est mort sur la croix.

Que dit la Bible à propos des croyants qui vivent volontairement dans le péché ?

Ancien Testament

Nouveau Testament

Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? dit le Seigneur, l'Éternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive ?

Si le juste se détourne de sa justice et commet l'iniquité, s'il imite toutes les abominations du méchant, vivra-t-il ?

Toute sa justice sera oubliée, parce qu'il s'est livré à l'iniquité et au péché; à cause de cela, il mourra. Ézéchiel 18:23-24.

Vivre : Paradis

Mourir : Enfer

Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés. Hébreux 10:26.

En effet, si, après s'être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n'avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu'il avait vomi, et la truie lavée s'est vautrée dans le bourbier. 2 Pierre 2:20-22.

PS : Concernant le Cardinal qui avait écrit un livre érotique sur Jésus, il a déclaré que le Pape et le Vatican étaient au courant qu'il avait écrit ce livre, ils ont quand même pris la décision de le nommer à un poste élevé.

"J'avais dit au pape, lorsqu'il m'a proposé ce poste pour la deuxième fois, que cela pouvait arriver, il était également au courant de ce livre", a révélé le cardinal.