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Le conflit actuel en Mer Rouge peut potentiellement causer une panne d'internet.
Selon les informations du Washington Post, un incident survenu en mer Rouge a sectionné trois câbles sous-marins qui assurent l'accès à Internet et aux télécommunications dans le monde entier, alors que la voie navigable continue d'être la cible des rebelles Houthis au Yémen.
"Un communiqué de HGC Global Communications, basé à Hong Kong, a reconnu les coupures, mais n'a pas précisé la raison des coupures des lignes", a rapporté le média, révélant ses inquiétudes concernant ce nouveau type d'attaque.
L’intention de cibler les câbles Internet dans la campagne des Houthis décrit également l’effort visant à faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à sa guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza. Les rebelles Houthis nient cependant l’intention et l’attaque.
Selon le pasteur et journaliste Daniel Lopez, ces derniers événements mondiaux sont liés au plan de contrôle international.
Comme l'a publié le site Guiame en novembre, selon le pasteur, malgré la numérisation totale du monde considérée comme un progrès, "l'humanité se trouve dans une situation très fragile, car une attaque informatique à l'échelle mondiale pourrait ramener l'homme à l'âge de pierre en quelques minutes".
"En fait, cela semble être exactement le plan, comme le forum économique mondial lui-même le prévient depuis 2020, lorsqu'il a organisé l'événement Cyber Polygon."
"Quelques mois après le début de la pandémie, Klaus Schwab, fondateur du Forum Economique Mondial, a commencé à avertir le monde du risque d’une pandémie encore pire et plus meurtrière : une cyber-pandémie."
"Selon lui, cela serait beaucoup plus meurtrier que la pandémie, car il pourrait se propager à une vitesse infiniment plus grande et entraînerait un chaos complet dans la société", a-t-il déclaré.
"Sans Internet et sans électricité, les hôpitaux cesseraient de fonctionner, les stations-service ne seraient pas en mesure de pomper du carburant dans les voitures et un monde à la Mad Max verrait le jour. Il semble que ce scénario soit plus proche que jamais", a prévenu le pasteur et journaliste.
Daniel Lopez est pasteur, ufologue, écrivain, journaliste et théologien.
Attaque sous fausse bannière ou pas, les expressions "Armageddon cybernétique" ou "Apocalypse numérique" sont devenus de plus en plus courants pour ceux qui connaissent également déjà bien l'expression : la fin des temps.
Avec les progrès des communications, de la technologie et de l’information, personne ne peut imaginer remonter le temps et ne plus disposer d’Internet. Certaines personnes ont absolument tout en ligne, des jeux comme des livres.
Gardez des livres en format papier, achetez des puzzles, des cartes, des jeux de sociétés et tout ce que vous pouvez imaginer avoir besoin si vous ne passez plus des heures devant internet ou devant la télévision, car cela peut être violent psychologiquement tant nous nous sommes habitués à être connectés.
Les cyberattaques font cependant partie d’un nouveau format de menace lors des conflits et lors des guerres. Récemment, des rumeurs ont circulé selon lesquelles la Russie pourrait couper internet dans toute l’Europe.
Quelles en seraient les conséquences ? Et si, un jour, Internet était coupé dans le monde entier ou si son contrôle était manipulé par quelques dirigeants mondiaux ?
La mer Rouge et le canal de Suez forment un important corridor commercial qui facilite les échanges entre une grande partie de l'Asie, du Moyen-Orient et de l'Europe.
Le transport maritime mondial a été interrompu à travers la mer Rouge et les lignes de télécommunications sont désormais sabotées, ce qui pourrait encore aggraver la crise qui dure depuis plusieurs mois.
Toujours selon le Washington Post, "début février, le Gouvernement en exil internationalement reconnu du Yémen, a affirmé que les Houthis envisageaient d'attaquer les câbles".
Les gouvernements en exil surviennent généralement pendant des révolutions ou des occupations militaires.
"Les lignes semblent avoir été coupées le 24 février, l'organisation NetBlocks ayant constaté que l'accès à Internet dans le pays d'Afrique de l'Est, Djibouti, avait subi des pannes deux jours plus tard", a souligné le média.
Les Houthis se sont défendus et ont attribué les perturbations aux opérations militaires britanniques et américaines, mais n’ont présenté aucune preuve pour étayer leurs affirmations.
Les Houthis sont connus pour avoir attaqué à plusieurs reprises des navires en mer Rouge et dans les eaux environnantes pendant la guerre entre Israël et le Hamas.
Parmi ces navires, au moins un transportait des marchandises à destination de l'Iran, principal soutien des Houthis.
Parmi les attaques figure un cargo transportant des engrais, le Rubymar, qui a coulé samedi après avoir été à la dérive pendant plusieurs jours, il y a eu la destruction d'un drone américain valant plusieurs dizaines de millions de dollars.
Les Houthis affirment que leurs attaques se poursuivront jusqu'à ce qu'Israël mette fin à ses opérations de combat dans la bande de Gaza, ce qui a provoqué la colère du monde arabe dans son ensemble et permis aux Houthis d'acquérir une reconnaissance internationale.
Concernant les attaques contre les câbles Internet sous-marins, on ne sait pas encore clairement comment les Houthis pourraient attaquer, car ils ne sont pas connus pour avoir les capacités de plongée nécessaires pour atteindre les lignes, qui se trouvent à des centaines de mètres sous la surface de la voie navigable.
Cependant, les câbles sous-marins peuvent être coupés par des ancres, y compris celles lancées depuis des navires désactivés lors d'attaques. Un navire à la dérive avec son ancre raclant la mer pourrait en être la cause.
Selon le Washington Post, 14 câbles traversent désormais la mer Rouge, et six autres sont prévus.