Sensibles s'abstenir !
"Je me nomme Ally Carter. Les services de protection à l’enfance ont participé à mon trafic humain. Jamais je n’aurais cru qu’un jour je verrai le moment où Diddy serait arrêté, car les services de l’Etat étaient au courant qu’il y avait un trafic d’enfants chez Diddy".
Ally Carter serait devenue une des victimes de Diddy lorsqu'elle a été placée par les services de protection à l'enfance.
Lorsqu'elle avait voulu raconter ce qui lui était arrivé, la police et surtout le FBI, ne voulaient pas l'entendre. Quand elle a commencé à s'exprimer publiquement sur Internet en 2020, sa maman et elle, ont tout perdu : leur maison et tous leurs biens. Ally explique qu'elles ont dû vivre cachées.
Aujourd'hui, elle déclare que ces mêmes personnes veulent maintenant entendre son témoignage et elle est assez révoltée par ce retournement de situation. Comme plusieurs autres victimes, elle se demande pourquoi les services fédéraux s'intéressent seulement maintenant à cette affaire, alors que cela fait plusieurs années qu'elle et plusieurs autres, ont cherché à dénoncer les faits de trafic sexuel d'enfants, auprès de ceux qui devaient normalement les protéger.
D'après elle, le FBI savait tout depuis des années. Ce qui laisse plusieurs personnes supposer que les fédéraux ont protégé les abuseurs pour des raisons qu'on ne peut que spéculer, à savoir, que les bureaux fédéraux avaient peut-être besoin de certains services de ces personnes et qu'aujourd'hui, ils en ont décidé autrement.
Il se dit que plusieurs stars hollywoodiennes seraient en train de trembler depuis plusieurs mois. Ces personnes savent que l'heure arrive, les noms pourraient sortir au grand jour.
Pour les besoins de l'enquête, le FBI aurait déjà appelé l'épouse d'une célébrité (Kevin Hart), pour lui montrer une vidéo de ce que son mari aurait fait durant une fête de Diddy, même si cela s'est produit avant le mariage, les faits seraient extrêmement graves au point où, son entourage affirmerait qu'elle aurait entamé les démarches de divorce. Selon les magazines Hip Hop, une vague de divorces attendrait plusieurs célébrités dans l'affaire Diddy.
Les accusations d'Ally Carter se concentrent sur des incidents qui, selon elle, se sont produits il y a plusieurs années.
Des années au cours desquelles elle aurait été victime de trafic alors qu'elle était mineure. Elle a déclaré qu'elle se sentait obligée de s'exprimer, même au prix de grands risques personnels, pour révéler ce qu'elle appelle "les vérités cachées" sur le monde du divertissement.
Ally a évoqué des tunnels effrayants conduisant à des villes souterraines. Elle parle de Forces du Mal au sein d'Hollywood.
Ally affirme que tout le monde savait, les stars comme les autorités. Elle évoque l'existence de tunnels secrets par lesquels des enfants sont conduits pour servir de victimes d'abus rituels à des célébrités. Les enfants étaient orientés dans ces tunnels par des employés. Arrivés à destination, il y avait un ascenseur et des escaliers.
Elle dévoile qu'il existe des maisons et même des villes souterraines. Les gens qui auraient construit tout cela, l'ont fait sur plusieurs décennies. Les célébrités s'y rendent pour des fêtes secrètes, des rituels et des sacrifices.
"Les célébrités sont TOUTES au courant, elles savent toutes qu'il y a des enfants, des tunnels secrets ... Beyoncé est au courant, Ellen DeGeneres est au courant, Denzel Washington est au courant, ils sont tous au courant !"
"J'étais là, j'ai été témoin de tout. Ce ne sont pas seulement des fêtes, c’était quelque chose de bien plus sinistre".
Son courage a inspiré des personnes à remettre en question les pratiques occultes au sein de l’industrie musicale. Un monde occulte que certains connaissaient ou soupçonnaient, et que beaucoup ignoraient.
Alors qu’Ally Carter et Diddy sont désormais au centre d’une tempête médiatique, il est important de noter que ces allégations n’ont pas encore été légalement prouvées. Elle a déclaré à plusieurs reprises qu'elle ne voulait aucune compensation financière, car ce serait de l'argent sale, de l'argent tâché de sang, elle ne veut pas de l'argent diabolique.
"Tu ne peux pas accepter de l'argent de ces gens en échange de ton silence. Si tu acceptes leur argent, c'est de l'argent qu'ils ont obtenu en versant le sang de quelqu'un. Non je n'en veux absolument pas. Je ne veux pas leur argent du sang."
"On me dit que je parle dans le seul but d'attirer l'attention sur moi et que je mens. Je ne parle pas à visage caché comme plusieurs plaignants le font, je parle en montrant ma face ! J'ai voulu parler parce que dans toute cette affaire Diddy, on n'a parlé que des célébrités, des prostituées et des victimes adultes.
Personne n'a évoqué la présence d'enfants, il y avait des enfants ! J'en étais une. Nous étions des esclaves, je veux que les gens sachent qu'il y avait un trafic sexuel d'enfants et des rituels sataniques impliquant des enfants ! C'est la partie de cette histoire que personne ne veut évoquer et je ne peux pas me taire !"
"Les services de protection à l'enfance sont leurs fournisseurs d'enfants, est-ce que quelqu'un parle de cela ?!"
"Toutes ces personnes dont vous vous dites : 'non, ce ne peut pas être vrai pour telle ou telle autre célébrité', vous verrez peut-être un jour qui sont vraiment ces personnes, vous verrez leurs vrais visages"
"Ces célébrités que vous aimez tant, plusieurs d'entre elles sont des participants réguliers à ces rituels"
"Il y a vraiment des choses mauvaises, très maléfiques, le monde entier les découvrira bientôt"
"Les enfants étaient offerts aux invités comme des sortes de petits cadeaux de fêtes"
Ally qui s'exprime avec beaucoup de passion, a clairement indiqué qu’elle ne reculerait plus. Elle estime qu’il y a davantage de victimes et espère que sa position publique encouragera d’autres à se manifester. Dans une publication émouvante sur les réseaux sociaux, elle a déclaré :
"Je sais ce que j’ai vu et je sais ce que j’ai vécu. Il s’agit de responsabiliser les gens, quelle que soit leur niveau de pouvoir".
Ally a affirmé dans une autre vidéo, que l'acteur Denzel Washington ne serait pas 'mieux' que Diddy, il n'aime peut-être pas Diddy, mais il aurait participé à certaines choses très sombres.
Ally a déclaré qu'elle a été abusée par Diddy et Denzel Washington au cours d'une même 'fête'.
Ally Carter évoque également des enchères d'enfants, où des enfants étaient tout simplement mis aux enchères et vendus aux plus offrants. Il y avait des enfants noirs, blancs, indiens, etc.
"Il y avait aussi des nouveaux-nés, fraîchement nés, des vrais bébés à peine nés." (pleurs).
Vraies ou fausses, toutes ces informations ont l'air incroyable. Pourtant, elles concordent avec plusieurs autres, dans des domaines différents. Ces récits de tunnels et de villes souterraines, ne sont pas nouveaux.
Je crois que c'est Karl Zéro qui dans une vidéo, expliquait qu'il y avait des personnes (connues, importantes ou célèbres) qu'on droguait dans des fêtes et qui se voyaient faire ce qu'elles n'auraient jamais fait en temps normal. Ces personnes étaient alors filmées en train d'abuser d'enfants et cela servirait à les faire chanter par la suite.
Un témoin du grand jury de l'affaire Diddy dit qu'il a des vidéos de "grandes célébrités" "victimisées" lors de freak-offs.
Courtney Burgess, un témoin contre Sean "Diddy" Combs, dit qu'on lui a donné 11 clés USB contenant au moins huit sex tapes impliquant huit célébrités. Parmi les huit célébrités, toutes étaient des "victimes" de Combs, selon Burgess, et "deux à trois" victimes (mâles) étaient mineures.
Burgess, le témoin, dit qu'il était ami avec le rappeur depuis 35 ans, l'aimant autrefois comme un frère. Maintenant, il le voit comme le diable depuis qu'il a vu ces vidéos.
"À l'époque, je suppose qu'il était ambitieux. Puis, d’ambitieux, il est passé à faire n’importe quoi. Puis, de faire n'importe quoi, il ne s'est plus soucié de personne, de savoir qui il pouvait atteindre" a déclaré Burgess.
"Et puis il a fini par se transformer en Lucifer. Aujourd'hui, quand je le regarde, je sais que vous l'appelez tous Diddy ou Puffy, je l'appelle Lucifer"
Dans tous les cas, Ally donne les noms des personnes qui auraient abusé d'elle lors d'abus rituels, quand elle était enfant. A au moins une occasion, cela s'est produit dans la Playboy Mansion, la demeure de Hugh Hefner, fondateur du magazine Playboy. Ally a accusé Birdman, Denzel Washington, Yung Joc, et P.Diddy. C'était entre 2009 et 2010, alors qu'elle était sous la supervision des services de protection à l'enfance.
Affidavit (déclarations officielles) d'Ally Carter
"Lors de cette fête, il y avait des 'gâteaux corporels', ce qui signifie que les enfants s'allongeaient sur une table et que les gens leur mettaient de la nourriture sur le corps. Les invités mangeaient sur les enfants nus. De nombreuses célébrités étaient présentes à cette soirée".
"Une fois que tout le monde était à l'intérieur, le DJ a fait retentir la musique et les lumières ont clignoté pour signaler que tout le monde était à l'intérieur et les portes étaient fermées. Cela signalait que l'orgie pouvait commencer. Les enfants qui avaient été achetés pour la fête, l'étaient pour servir de 'faveurs de fête' (cadeaux)"
"Les faveurs signifient que les enfants sont littéralement placés sur une table et doivent attendre que les gens viennent les choisir pour avoir des relations sexuelles. Une fois qu'ils avaient fini d'avoir des relations sexuelles, les enfants étaient replacés sur la table des 'cadeaux de fête', et quelqu'un d'autre pouvait alors venir les choisir sur la table et répéter le processus.
J'ai dû coucher avec tellement de gens cette nuit-là que je ne me souviens pas de tous (…)
"Les invités sont entrés dans un état d'esprit de frénésie sexuelle et d'orgie une fois que le DJ a commencé la musique et allumé les lumières clignotantes. Il y avait des fantasmes partout, et ils les séparaient en quelque sorte en zones où des fantasmes spécifiques se produisaient, par exemple, le fantasme du sexe dans le sang était dans une zone, tandis que le sexe avec des animaux était dans une autre zone. Les gens étaient simplement dans une frénésie folle et sexuelle".
(...)
"J'ai dû m'asseoir sur la table des cadeaux et attendre d'être choisie, comme quelqu'un choisirait un sac-cadeau sur la table lors d'une fête d'anniversaire. Deux gars m'ont enlevé de la table et m'ont amenée (...)"
Devenue adulte, Ally Carter avait néanmoins tenté une action en justice contre les services de protection à l'enfance du comté de Riverside, alléguant leur implication dans son trafic, mais elle affirme que son témoignage avait été ignoré.
"J'ai dû me cacher, ma mère et moi avons vécu cachées".
Dans une mise en garde adressée aux autres survivants, elle a exprimé sa méfiance à l'égard de certaines lignes d'assistance téléphonique, suggérant qu'elles pourraient ne pas être fiables. Carter a affirmé : "Tout argent impliqué dans ces situations est le 'prix du sang', qu’il soit utilisé ou non pour faire taire les gens", elle a souligné son désir de soutien des individus ordinaires plutôt que d’aide financière des autres.
Malgré les défis auxquels elle est confrontée, Carter revient sur son parcours et reste ferme dans son plaidoyer en faveur des victimes de la traite d'être humain, en particulier celles des enfants.
Carter a souligné que le sort des enfants victimes est souvent négligé, déclarant : "Ce n’étaient pas des cinglés. C'étaient des orgies rituelles sataniques. Il n'y avait pas que des personnes consentantes, il n’y avait pas que des adultes dans ces soirées. Il y avait des enfants qui étaient des esclaves. Des enfants qu'on faisait venir à ces soirées, et l’un de ces enfants, c’était moi."