Témoignages : Petits récits concernant le surnaturel (sorcellerie, vaudou, sorts, etc.) Partie II

"Il y a cette autre histoire qui s'est déroulée au village. C'était une famille de 4 personnes, les parents et leurs deux garçons.

Les parents auraient fait un pacte avec le Diable pour une triste raison. L'un des garçons était âgé de seulement 4 ans lorsqu'il est tombé à cheval. Il s'est brisé le cou et il est mort. L'enfant a été enterré dans le cimetière local.
Torturés par la douleur, les parents ont contacté le démon dans le but de faire revenir leur fils. Ils ont sorti leur fils de sa tombe et l'ont ramené à la maison.

Après le pacte avec le démon, ils ont enfermé le corps de leur fils dans une chambre. 
Toutes les personnes qui allaient chez eux entendaient un bruit en provenance de cette pièce. Les villageois ont entendu des grands coups donnés à la porte de la pièce où était enfermé le corps du fils décédé. Des coups si forts qu'on aurait dit que cette chose allait briser porte. Tout le monde leur demandait :
- Mais qu'est-ce qu'il y a dans cette pièce ? Qui se trouve dans cette pièce ?

Les parents répondaient toujours :
- Laisse, laisse tomber !

Tout le monde a entendu et à chaque fois, les parents dépassés essayaient de changer de sujet alors que quelqu'un de furieux semblait vouloir sortir de cette chambre à tout prix.  
C'était évidemment leur fils décédé, ou du moins ce qui avait pris vie dans ce cadavre, puisque leur fils n'avait que 4 ans.

Bien sûr quand les gens font cela, quand ils font des pactes, jamais la personne ne revient comme ceux qui l'ont fait revenir imaginent qu'elle reviendra. 
Je vous le dis, cette histoire m'a donné des maux de tête.

Il y a ce roman de W.W. Jacobs (En français le roman se nomme : La Patte du Singe)  qui montre pourquoi il faut faire très attention aux genres de choses que l'on demande au monde occulte. Ce que ce roman raconte est étrangement similaire au récit de ce qui s'est produit au Brésil.

C'est un couple qui avait reçu la visite d'un ami venu d'Inde. Cet ami avait une patte de singe séchée. Il a fait comprendre que cette patte était capable d'exaucer trois voeux. Cet ami a dit qu'il ne pouvait pas leur donner la patte, il fallait formuler une volonté de l'avoir. Le mari a demandé la patte et l'indien le leur a donné.

Dès qu'il est parti, ils ont demandé 'beaucoup d'argent' à la patte. On leur a dit que lorsqu'un voeu est formulé, la patte s'appuie et bouge toute seule, c'est le signe qu'un accord est passé entre eux. 

Quelques temps plus tard, on frappe à leur porte. Ils ouvrent, et un monsieur à l'air triste leur annonce une très mauvaise nouvelle. Il y a eu un accident grave à l'usine et leur fils a été écrasé par une machine, il est décédé. Le monsieur est arrivé avec une valise d'argent pour indemniser les parents.

Dans l'immédiat, ils n'ont pas fait le lien avec la patte de singe et l'argent qu'ils avaient demandé. Dans le deuil, ils ont organisé les obsèques de leur fils. Lorsqu'ils sont rentrés chez eux, la première chose qu'ils ont vu c'était la patte de singe. Ils se sont mis à comprendre tout en se rendant compte qu'ils avaient encore deux voeux. Ils sont allés dans leur chambre en essayant de dormir. A un moment donné à l'aube, le mari entend du bruit en provenance de la cuisine.

Il y va et trouve sa femme en train de cuisiner. Le mari lui demande ce qui lui prend de faire cela à cette heure-là et en plein deuil. Elle lui dit qu'elle prépare à manger pour le retour de leur fils. Le mari ne comprend pas, leur fils est mort ! La femme lui répond : non !

- La Patte, j'ai demandé à ce que notre fils revienne !

Choqué, le mari était un peu perdu. Il lui dit qu'elle n'aurait pas dû faire cela. De son côté, elle ne veut rien entendre, elle veut que son fils revienne des morts. Soudain, ils entendent frapper doucement à la porte, ensuite les coups deviennent violents. Le mari prend la patte et exerce le 3e voeu, en disant qu'il veut que leur fils retourne chez les morts ! "
 

"Au Brésil, vous ne pouvez pas imaginer le nombre de personnes qui vous disent :
- Puisque tu vas travailler chez moi, si tu entends un bruit ne répond pas !
Ou :
- N'ouvre surtout pas telle porte !

Ce sont des avertissements très répandus !

Il y a un gardien qui m'a dit :
- Je travaille dans un immeuble résidentiel, le syndic m'a dit qu'à 3h du matin, je vais entendre un bruit dans le couloir, il faudrait que je baisse la tête et il ne faut pas je regarde jusqu'à ce que le bruit s'en aille. Je croyais qu'il parlait d'une intervention de la police, mais ce n'était pas cela, il s'agissait d'un fantôme !

Vraiment au Brésil, on a beaucoup cela. Un autre type m'a dit qu'il livrait des pizzas. Ils étaient deux livreurs pour la même pizzeria. L'un était chargé de livrer des pizzas dans une zone très rurale, l'autre dans la zone plus urbaine de la ville. 
C'était toujours comme cela. Un jour celui qui livrait toujours dans la zone rurale a eu un empêchement. Celui qui livrait dans la zone urbaine a dû faire une livraison dans la zone rurale pour la première fois. Mais avant, le gérant de la pizzeria l'a pris à part pour lui annoncer :
- Ne t'étonnes pas, mais là-bas quand tu livres les pizzas, il faut donner la part du diable.

A la pizzeria il n'y avait que deux personnes en dehors du gérant qui étaient au courant de cette pratique. Une des filles qui emballait les pizzas et l'autre moto boy. La fille mettait toujours une part de pizza un peu pourrie de côté et c'est cette pizza qu'il fallait jeter dans cette zone en guise d'offrande avant de passer sur une route précise. 
Il a compris les instructions et il faisait cela à chaque livraison. Quand il livrait une pizza, il  jetait la part du diable sur cette route. 
Mais, un jour où il était très pressé et avec beaucoup d'autres pensées dans la tête, il a oublié de jeter la part du diable sur le fameux tronçon de route et il a souffert un accident. L'accident n'était pas grave mais il était très blessé. Dès qu'il a appelé son patron, la première chose que ce dernier lui a lui a répondu c'est :
- Tu as donné la part du diable ?

Vous voyez … bon … nous vivons dans un monde rationnel, mais … voilà … je peux comprendre que les gens sont superstitieux, mais nous sommes à un autre niveau-là. Quand tu vas quelque part et qu'on te dit : si tu entends siffler, ne répond pas, si tu entends frapper à la porte à telle heure n'ouvre jamais, etc. Ces esprits sont vraiment partout. Nous avons trop de lieux hantés, trop de maisons hantées."

"Oui, il y avait cette fille, elle était chez sa grand-mère. On a frappé à la porte. Quand elle s'est levée pour aller ouvrir pensant que ses cousins étaient là, c'est maintenant la porte de la cuisine qui a frappé dans la maison. La grand-mère lui a dit :
- Reviens t'asseoir, ça c'est autre chose, n'ouvre surtout pas !

Les gens cohabitent juste avec le surnaturel."