Quel a été votre premier contact avec la foi?
Né dans une famille pastorale de plusieurs générations, j’ai bénéficié d’un «traitement» biblique depuis ma toute petite enfance.
Pourquoi êtes-vous devenu théologien?
J’ai pensé être appelé par Dieu à le servir dans le ministère de la Parole. J’ai fait mes études de théologie en pensant que j’irais Outre-Mer, mais la santé de ma femme l’excluait. J’ai suivi les conseils qu’on m’a donnés et ai continué avec l’enseignement et le travail théologiques.
Qui ont été vos modèles?
Il y a eu mes parents, auxquels je suis très reconnaissant, mais aussi le théologien et professeur Roger Nicole, le fils du célèbre pasteur Albert Nicole. Je l’ai beaucoup admiré.
Quel passage de la Bible vous accompagne dans vos engagements?
Romains 8 est le chapitre qui me tient très à cœur, en particulier le verset suivant: «Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.»
De manière générale, je suis émerveillé par le réseau harmonique qui se tisse entre l’Ancien et le Nouveau Testament.
Quelle prière faites-vous régulièrement?
Que Dieu me garde dans la foi jusqu’au bout, parce que ce n’est pas automatique. Je suis très affecté par toute l’ambiance spirituelle de notre temps et de notre société. Je veux combattre le bon combat jusqu’au bout.
Comment alimentez-vous votre foi?
Par la lecture et la méditation de l’Ecriture. Je suis persuadé que la foi vient de la Parole de Dieu, qu’elle a la puissance de faire naître et d’entretenir la foi. Je peux aussi mentionner les témoignages des autre chrétiens. Je trouve que c’est très roboratif de les écouter: mon cœur vibre.
Quelle facette de Dieu vous encourage?
Sa fidélité, que j’ai expérimentée à travers ma vie.
Une expérience qui vous a touché?
A l’Institut Biblique de Nogent, un étudiant demandait à me parler. Il voulait se suicider! J’ai pu intervenir et solliciter l’aide d’une psychologue chrétienne. Il a finalement renoncé à son projet. Je l’ai revu quelques années après au Canada. Il s’était converti et rayonnait.
Avez-vous souvent l’occasion d’échanger avec vos étudiants?
Oui, surtout ces dernières années. Le personnage de grand-père que j’incarne donne envie aux étudiants de se confier. Je suis assez peu interventionniste. Ce sont les étudiants qui viennent me voir. J’ai en quelque sorte un rôle de pasteur auprès d’eux.
Propos recueillis par
Anne-Charlotte Mancebo
Source :
http://www.christianismeaujourdhui.info/articles.php/que-dieu-me-garde-fidele-11217.html