On pourrait croire qu’il s’agisse là d’anciens rites appartenant aux âges sombres de l’Histoire, mais l’exorcisme connaît un grand retour de nos jours.
Une vague d'incidents récents a poussé un présidentiable à « exorciser » publiquement un meurtrier suppliant d’être libéré du diable et d'une femme qui aurait été " possédée par un esprit de serpent ".
Plus tôt ce mois-ci (mars 2016), un assassin satanique mexicain et des tueurs affirmaient vouloir transformer le corps d'une victime en "vampire".
En Décembre, dans un hôtel allemand, une mère de 41 ans a été attachée au lit et battue à mort par cinq membres de sa famille sud-coréenne, dans le but de « chasser le diable ».
Un meurtrier en Afrique du Sud Aljar Swartz, a été condamnée ce mois pour décapitation d’un adolescent et pour vente de parties de son corps, a affirmé qu'il souffrait de « forces démoniaques » et a demandé au juge d'inclure un exorcisme dans le cadre de sa peine.
Bien que le juge ait refusé de coopérer, l'avocat de la défense a insisté pour qu'il soit organisé un rituel filmé pour l'audience afin de déterminer la sentence.
Plus tôt cette année, le candidat à la présidentielle américaine de confession baptiste Ted Cruz (Etats-Unis) a été confronté à des exorcistes autoproclamés portant une croix en bois et un miroir dans le but de le libérer de l’esprit de volonté de puissance et d’élévation (assimilés à des esprits de Satan).
L’exorcisme avait baissé depuis 1976 lorsque la jeune allemande, Anneliese Michel, est morte après 10 mois de rituels d'exorcisme intensifs effectués à la demande de ses parents.
Pourtant, un édit du pape Jean Paul II en 2004, exigeait que chaque diocèse catholique devrait nommer un exorciste
Dix ans plus tard, l’Association internationale des exorcistes catholiques a affirmé que les activités occultes étaient réelles et qu’il fallait les arrêter expliquant que la liste des pratiques dangereuses comprend entre autres :
- Croire en la puissance de cristaux
- Tai-chi
- Diseurs de bonne aventure
- YOGA
Le prêtre italien Gabriele Amorth, qui dirige l'organisation, affirme avoir personnellement chassé 160.000 démons. Pour l'aider, un institut catholique de Rome dispense à présent des cours d'exorcisme, et notamment la façon dont on repère les «influences démoniaques» parmi les congrégations.
La Catholic News Agency aux Etats-Unis a récemment publié un guide à propos de la reconnaissance de l’influence «démoniaque» sur une personne, même si elle reconnaît que la plupart des cas sont le fait d'une maladie mentale.
L'article se lit comme suit :
"L’exorcisme conduit à l'expulsion des démons ou à la libération de la possession démoniaque par l'autorité spirituelle que Jésus a confiée à son Eglise.
Les maladies psychologiques sont une question très différente; leur traitement concerne la science médicale. Par conséquent, avant un exorcisme, il est important de vérifier que l'on a affaire à la présence du Malin, et non pas à une maladie."
Le prêtre interrogé dans l'article, le Père Meo explique que la prière fait la différence :
« Une personne possédée a diverses attitudes générales envers un exorciste, qui est vu par l'adversaire comme un ennemi prêt à le combattre. »
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Matthieu 7:22-23
Plusieurs me diront en ce jour-là :
- Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom?
Alors je leur dirai ouvertement :
- Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.
Pour aller plus loin :