L’État indien distribue des rations alimentaires à sa population frappée par les conséquences du Covid-19. Or, dans le village d’Usha, composé uniquement de chrétiens, personne n’est venu... Usha avait appelé au secours. Il y a quelques semaines elle avait téléphoné à nos partenaires en Inde car elle n'avait plus rien à manger. Dans son village, on risquait de mourir de faim...
Dans l’urgence, nous avions alors fourni de la nourriture aux chrétiens du petit village d’Usha. Plusieurs semaines se sont écoulées. Puis, nos partenaires sont revenus dans le village afin de prendre des nouvelles. Usha a raconté que personne d'autre n'était venu les aider :
«Il y a 10 familles, soit environ 30 personnes. Personne ne nous a rien apporté et il ne nous reste plus rien de ce que vous nous aviez apporté. Nous n'avons plus rien.»
«Nous ne tiendrons que 3 ou 4 jours»
Au fil de la conversation, nous apprenons que ce groupe de chrétiens survivent en se nourrissant de graines de semences. C'est tout ce qu'ils leur reste.
«Nous ne tiendrons que 3 ou 4 jours avec les graines que nous avons réussi à trouver dans les champs.»
Usha est désespérée. Mais sa foi est plus grande que son désespoir. Elle ne veut pas non plus apparaître comme quelqu’un qui mendie pour sa nourriture.
«D’une certaine manière, nous survivons tous par la grâce de Dieu, uniquement parce que nous prions Dieu.»
Bientôt, notre partenaire retournera dans le village avec de nouveaux colis alimentaires.
Continuons de prier
Continuons de prier pour Usha et les millions d’autres chrétiens d’Inde persécutés, qui sont souvent volontairement négligés lors des distributions alimentaires. Portes Ouvertes, par le biais de ses partenaires, a aidé 20.000 chrétiens en Asie. L’objectif est de pouvoir en aider 50.000 autres. Un colis alimentaire en Inde coûte 25 euros et peut aider une famille de 5 personnes pendant un mois.