Les termes pour évoquer le big reset sont volontairement flous, et pourraient même être rassurants si on ne les met pas en contexte. Des processus sont en cours pour privatiser la décision mondiale (qui l’est déjà en grande partie), et pour contrôler et maintenir les populations dans la soumission, qu’elle soit volontaire ou non.
On doit comprendre le délire de Davos 2021 dans le contexte d’un mouvement général mondialiste. Deux autres processus sont à prendre en compte : Event 201 qui a eu lieu en octobre 2019 sur la gestion mondiale d’une pandémie et de ses conséquences notamment en vaccinant massivement les populations, et ID2020 qui est une alliance de boites privées et d’institutions visant à créer une identité numérique pour tout le monde.
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Aujourd’hui, nous avons des données numériques administratives, bancaires, de santé, pour le travail, liées à notre vie privée, aux renseignements généraux ou à la justice… ID2020 explique que tout cela doit être regroupé dans l’identité numérique de chaque individu, qui sera grâce à eux totalement sécurisée. Mastercard, par exemple, vient de rejoindre l’alliance, qui gonfle de mois en mois.
Ces gens nous parlent même de "citoyenneté digitale", qui est aussi, étrangement, une marotte de la micronie. En gros il s’agit pour des start-up de créer des plateformes d’expression citoyenne. Selon eux, c’est aussi un droit pour les migrants et les SDF d’avoir accès à cette identité numérique. ID2020 a lancé une certification en janvier 2019, pour normaliser la gestion des données.
Ils ont ainsi mené une expérimentation dans un camp de réfugiés de 35.000 personnes en Thaïlande, auxquelles une identité numérique permettant de se nourrir, de se soigner, d’être éduqué et d’être pisté a été fournie gracieusement. Cette identité numérique, selon ID2020, permet de mieux se soigner.
Une autre expérimentation est menée en partenariat avec le Bangladesh pour fournir une identité numérique, principalement dans le domaine de la santé et de la vaccination, à cette population qui mange à peine à sa faim.
On observe tout de même certaines dissensions internes, comme l’a montré la démission fin mai 2020 d’une conseillère technique de l'alliance ID2020, Elizabeth Renieris, en dénonçant l’opacité de l’organisation qui permet une influence trop forte des multinationales. Cette réaction est étonnante car il est évident que ce machin est fait pour servir les intérêts des multinationales et de leurs actionnaires. Cette dame aurait-elle été naïve?
En tout cas, elle s’interrogeait aussi sur la légalité des "passeports d’immunité", que certains aimeraient nous imposer pour circuler ou avoir accès à certains lieux. La Chine est d’ailleurs en train d’expérimenter ledit passeport, avec un QR code dans les smartphones faisant office de laissez-passer.
Selon Renieris, ces passeports ne sont pas légitimes, enfreignent les droits fondamentaux et les libertés civiles et violent les principes de nécessité et de proportionnalité. (...).
D’ailleurs, les frères la truelle de France sont tout à fait raccord. Dans leur livre blanc sur la France d’après covid envoyé aux 1300 et quelques loges françaises, il est question de "souveraineté numérique", d’ "égalité", de "nouveau commerce mondial", d’ "utopie de la fraternité universelle" (justement le nom d’un groupuscule mystique assez obscur), de "fabriquer un commun vivable et respectable", et le débat est ouvert pour réunir les idées émises par les frangins. (...)