Une cinquantaine de médecins, pédopsychiatres, magistrats et intellectuels français ont signé une tribune le 20 septembre pour dénoncer le «transgenrisme» chez l’enfant comme un «rapt de l’enfance» et une «grave dérive».
Changement de sexe chez les enfants: "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive" https://t.co/gfGs2kHERR pic.twitter.com/sLkgPVCZqd
— L'Express (@LEXPRESS) September 20, 2021
Une cinquantaine de spécialistes de l’enfance, de médecins, de pédopsychiatres, de magistrats, de philosophes et d’universitaires français parmi lesquels Elisabeth Badinter, Nicole Farges ou Christian Flavigny ont signé une tribune publiée par l’Express le 20 septembre. Ils dénoncent le transgenrisme chez les enfants comme un «rapt de l’enfance», une «grave dérive» et un «embrigadement idéologique» qui tiendrait de l’emprise.
«Nous ne pouvons plus nous taire sur ce qui nous apparaît comme une grave dérive commise au nom de l’émancipation de « l’enfant-transgenre »», exprime ce comité. «Ce phénomène, « l’enfant-transgenre » est en réalité une mystification contemporaine qu’il faut dénoncer vigoureusement car elle relève de l’embrigadement idéologique.»
Les rédacteurs de la tribune remettent en question l’autodétermination de l’enfant et de l’adolescent, «être en construction, son devenir [étant] en constante évolution avant d’arriver à un stade de maturité», et soulignent que les professionnels du développement cérébral, comportemental et psychologique sont «unanimes» à ce sujet.
«De seuls ressentis érigés en vérité»
Selon eux, les actes médicaux mis en œuvre pour le transgenrisme des plus jeunes se font sur «l’argument de seuls ressentis érigés en vérité», et «au prix d’un traitement médical à vie, voire chirurgical […] sur des corps d’enfants ou d’adolescents». Le comité s’inquiète des «chirurgies mutilantes» prématurées et irréversibles.