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Dans sa dernière «fiche repère», le Comité protestant évangélique pour la Dignité humaine (CPDH) revient sur les inspirations occultes des créateurs de médecines «douces», telles que l’homéopathie ou la sophrologie, pour en éclaircir les principes.
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Dans sa nouvelle «fiche repère» sur les médecines parallèles, présentée le 29 juin, le Comité protestant évangélique pour la Dignité humaine (CPDH) s’attarde sur la biographie de quelques fondateurs de ces médecines «douces». Un éclairage pour connaître le lien entre des forces occultes et la nature de ces pratiques, selon l’organisme. Outre les spiritualités non bibliques, le CPDH met également en garde contre le pur charlatanisme, avec les dangers qu’il engendre.
Energie vitale cosmique
Retour d’abord sur l’homéopathie, décrédibilisée en 2019 par la Haute autorité de santé (France) après recherches scientifiques. Son créateur, Samuel Hahnemann (1755-1843), était un médecin et pharmacien franc-maçon. Le CPDH pointe ici le processus de «dilution-dynamisation» dans la fabrication de ces médicaments. Le principe de «vitalisme» se retrouve aussi dans l’acupuncture, qui vise à équilibrer le Yin et le Yang. Les praticiens s’appuient sur le lien entre l’état de santé de la personne et la circulation d’une énergie vitale cosmique. «Il est dangereux de s’exposer à des influences spirituelles occultes pouvant être véhiculées par certaines médecines parallèles, même si celles-ci nous semblent “douces” en apparence», indique le Comité.
Les auteurs mentionnent également le magnétisme, et la sophrologie, méthode verbale où le patient se soumet aux exercices mentaux et corporels qui lui sont désignés. L’inventeur de cette dernière, le neuropsychiatre Alfonso Caycedo (1932-2017) «s’est largement inspiré du yoga, du bouddhisme, et du Zen japonais». Enfin, une personne malade et désinformée court un danger pour sa santé si elle s’oriente vers des pratiques efficaces, souligne l’organisme.