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Daryl Hannah (Actrice)
J’ai reçu une éducation catholique, à l’église j’ai en quelque sorte échoué ma première communion parce qu’on me disait que je posais trop de questions. Ce n’est donc pas dans ma nature de croire aveuglement à quoi que ce soit.
J’ai grandi au 42e étage situé dans un immeuble du centre ville de Chicago. La première partie de mon enfance s’est déroulée dans un environnement urbain, conçu par l’homme. Je n’étais pas vraiment en contact avec la réalité. Mes parents ont divorcé, je me suis encore repliée sur moi-même.
J’avais environ 7 ans quand mes instituteurs ont dit à ma mère que je n’avais aucune raison de continuer à fréquenter l’école, parce que je restais assise là, à regarder continuellement par la fenêtre. Je ne saisissais rien de tout ce qu’on nous apprenait. On m’a fait quitter l’école pour me soumettre à une batterie de tests. Le fameux Test de Rosrarch et d’autres examens. Les médecins en ont conclu que j’avais quelque chose d’anormale. Je communiquais très peu et je ne me comportais pas comme les autres enfants. Ils ont proposé d’entreprendre un traitement très rigoureux et ils étaient d’avis qu’il valait mieux m’interner.
Ma mère envers qui je serai éternellement reconnaissante, était créative et libre d’esprit. Lorsque les médecins lui ont suggéré de me faire interner, elle m’a emmenée vivre en Jamaïque. Elle comprenait que je me développerais plus naturellement et librement. On s’est donc installé dans une petite maisonnette toute simple.
Le coin était sécuritaire et paisible, ma mère me laissait aller seule sur la plage. A l’époque je parlais uniquement à mes oursons en peluche, c’étaient les seules créatures auxquelles je m’adressais. Bien entendu mes parents s’inquiétaient beaucoup pour moi. La Jamaïque était pour moi un véritable Paradis, je passais mes journées à me balader et à explorer les environs. Après quelques jours, j’ai découvert un petit sentier en bordure de la plage, je l’ai suivi. A ma gauche j’ai aperçu une magnifique maison et un somptueux jardin. J’ai aperçu une femme qui jardinait, c’était une jamaïcaine assez corpulente, elle avait un superbe sourire et elle portait une robe fleurie.
Elle faisait signe d’approcher pour me montrer quelque chose et j’ai avancé. L’allée était bordée de part et d’autre d’une multitude de fleurs très colorées. La dame a détaché la feuille d’une plante, elle m’a demandé d’y goûter. J’ai goûté, et c’était de la menthe. Ensuite, elle m’a montré les différentes herbes qu’elle faisait pousser en me proposant de les sentir et de les goûter. Elle me parlait de son jardin, elle me posait des questions. Je n’étais pas très loquace. Je n’avais pas l’habitude qu’une personne insiste autant pour que j’apprenne sur ce qu’elle faisait. J’étais un peu craintive. Je croyais qu’elle avait peut-être l’intention de m’engraisser pour me manger ou qu’elle retire son masque et s’avère être un loup.
Je craignais que quelque chose d’épouvantable se produise si je ne lui obéissais pas, alors je faisais tout ce qu’elle me disait.
Chaque jour je l’apercevais en train de s’affairer dans son potager et chaque jour elle m’invitait à m’approcher. Elle me parlait de différentes herbes et de leurs propriétés. Elle m’apprenait le nom des fleurs ou des fruits. J’avais hâte d’aller la retrouver, même si je ne pouvais pas m’empêcher de rester un peu craintive.
J’étais très intéressée par ce qu’elle m’apprenait, et je l’aimais bien. Après quelques jours, j’en ai discuté avec ma mère. Elle était très inquiète parce que je parlais à une étrangère. Elle voulait donc absolument la rencontrer. J’ai décidé de l’emmener chez la dame. En parcourant le sentier avec ma mère, j’avais peur de me faire réprimander, mais j’étais aussi heureuse qu’elle m’accompagne. J’étais enthousiaste à l’idée de recevoir l’approbation de ma mère.
Pourtant, au bout du tournant, il n’y avait qu’un terrain vague. La maison n’était plus là, elle avait disparu !
Le terrain se trouvait précisément au même endroit que la maison. Je reconnaissais les arbres qui l’entourait, mais plus de maison, plus la moindre petite fleur. J’étais sous le choc. Je ne savais plus quoi penser. A ce moment-là, ma mère a été prise de panique. J’ai tenté de la convaincre que ce n’était pas mon imagination, j’ai décrit la maison et je lui ai demandé de m’aider à chercher un autre sentier au cas où je me serais trompée. C’était vraiment frustrant parce que j’en étais absolument certaine, j’avais vu, goûté et senti tout ça, c’était une expérience bien réelle, sur tous les plans !
J’ai fait une crise d’hystérie, je criais et je pleurais. Ma mère a commencé à me surveiller de plus près. Il s’est écoulé une semaine avant qu’elle m’autorise à nouveau à sortir seule de la maison. J’étais impatiente de retourner à l’extérieur. Je voulais retrouver ne serait-ce qu’un soupçon d’indice de l’existence de cette maison. J’ai parcouru le même sentier, je me disais que c’était vraiment contrariant et en arrivant au bout du tournant, la maison était bien là. J’ai alors compris qu’il se passait quelque chose.
J’étais trop effrayée de demander à la dame pourquoi elle avait disparu, ce qui s’était passé et surtout si elle existait vraiment.
J’ai tout de même été soulagée de constater que rien n’avait changé quand je suis retournée seule. La dame était toujours là et elle continuait de me témoigner son amitié. J’ignore si elle était réelle ou s’il s’agissait d’un fantôme, mais l’important est que j’entretenais un lien avec un être humain, chose que j’étais incapable de faire avant.
Toute cette histoire m’a fait longtemps sentir comme une extraterrestre. Mais ça m’a rendue heureuse, cette période a été l’une des plus belles de ma vie.
Après avoir quitté la Jamaïque, j’ai eu moins de difficultés à interagir avec les autres, je communiquais plus facilement. Mes parents étaient rassurés que je puisse fonctionner normalement.
Un soir à table j’ai expliqué à ma mère les propriétés de la menthe. Elle m’a demandé où j’avais appris ça. Je lui ai raconté et elle m’a cru; car je connaissais des choses à propos des plantes et de leurs noms, que je n’aurais pas pu connaître autrement.
Je n’ai jamais oublié cette expérience, ni cette dame que j’ai rencontrée. Je me souviens encore très distinctement d’elle, de son jardin, de sa maison. Je pense que cette rencontre m’a sauvé la vie.
Tiré de Discovery Channel
En ce qui concerne le paranormal, le surnaturel et autres, chacun a sa version sur le sujet en fonction de sa foi ou de sa non foi; de sa culture ou de ce qu’il a vu et entendu en grandissant. Les individus vivent réellement des phénomènes paranormaux mais certains d’entre eux ont une fausse interprétation de ce qu’ils vivent si on s'appuie sur la Bible.
La Bible enseigne pour ceux qui veulent l'entendre, que quelqu’un qui est réellement décédé n’a pas de possibilité de revenir chez les vivants, même s’il le souhaite, même pas pour une seconde. Par l'Evangile de Luc, Dieu nous révèle que quelqu'un qui se trouvait de l'autre côté, voulait revenir sur la terre pour donner un message d'avertissement à ses frères, mais on lui a dit que ce n'était pas possible. Non pas seulement parce qu'il se trouvait dans un lieu de punition, mais on lui a lui dit que Lazare qui a hérité de la vie éternelle, ne pouvait pas non plus le faire. Que ce soit dans le feu ou près de Dieu, ils ne peuvent sortir d'où ils se trouvent.
Les humains apprécient également le sentiment qu'un proche décédé s'occupe ou veille sur eux. Là encore, bibliquement parlant ce n'est pas possible et humainement parlant cela n'est pas logique. Si un être décédé s'occupait de nous, en toute logique, il ne nous arriverait jamais rien de mal ni aucun accident, surtout que nous avons tous plus d'un proche décédé et même une foulée d'ancêtres, si cela était logique, jamais rien ne nous arriverait. La protection ne fonctionne pas de cette façon et même la protection de Dieu doit être méditée puisque la Bible affirme qu'il peut arriver des mauvaises choses aux justes. Les anges ne sont pas nos anges mais les anges de Dieu, ils peuvent dans une certaine mesure nos protéger. Lorsqu'ils sont envoyés sur terre, c'est toujours pour une mission précise, et si on observe leur comportement dans la Bible, ils retournent toujours auprès de Dieu. Personne n'a un ange personnel, on a jamais vu cela dans la Bible. Le culte aux anges, comme le culte aux morts, dans la logique biblique est un péché. Un exemple, Jean a été repris par un ange lorsqu'il voulait l'adorer, l'ange l'a immédiatement redirigé vers Dieu, parce que c'est le sens de notre adoration. Il lui a enseigné que nous comme eux, devons adorer Dieu et lui seul.
(Et je tombai à ses pieds pour l'adorer; mais il me dit : Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu. - Car le témoignage de Jésus est l'esprit de la prophétie. Apocalypse 19:10).
C'est donc un ange qui balaye le culte aux anges dans la dispersion humaine dont on fait preuve par faiblesse et manque de connaissance.
La Parole nous enseigne par ailleurs que Satan et ses ministres peuvent revêtir diverses apparences dans le but de tromper et d'égarer, et comme dit la Bible, il est le père du mensonge. (Ésaïe 8:19; Lévitique 20:6; Deutéronome 18:11; Luc 16:22-31; 2 Corinthiens 11:14). C'est la raison pour laquelle Dieu nous interdit formellement dans toute la Bible, d'accepter de dialoguer avec les morts ou les esprits des morts, selon la façon dont ils choisissent de se présenter à leurs interlocuteurs. Nous devons interroger tout phénomène à la lumière de la Parole si nous avons accepté Jésus dans notre foi. C'est la version de la situation lorsqu'on croit en ce qui est écrit dans la Bible.
… je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. 1 Corinthiens 10:20 … à toi, l'Éternel, ton Dieu, ne le permet pas. Deutéronome 18:14.