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William Gill, prêtre anglican, se trouvait en mission à Boianai, en Papouasie Nouvelle Guinée.
Habitué des voyages missionnaires, le prêtre se trouvait à Boianai depuis 1958 avec son équipe composée de 37 autres personnes.
Dès son arrivée dans ce village, il a appris que les habitants voyaient régulièrement des lumières bouger dans le ciel. Par le passé, d'autres missionnaires avaient été témoins de ces lumières qu'ils ont décrit comme étant des : visitations.
Dans le langage chrétien et surtout catholique, une visitation représente une apparition de la Vierge Marie, d'un saint ou celle d'un ange.
William Gill qui avait une solide formation théologique, est resté très sceptique par rapport à ces récits, alors même qu'un missionnaire assez proche de lui, avait témoigné avoir vu des lumières dans le ciel en octobre 1958.
Très vite, le prêtre a commencé lui-même à apercevoir les lumières que les villageois et les missionnaires voyaient dans le ciel. Il a écrit une lettre au révérend David Durie, directeur par intérim du St Aidan's College, qui formait des enseignants-évangélistes à Dogura, alors siège de l'église en PNG.
Il lui a écrit qu'il était convaincu de l'étrange théorie de la visitation. Il a argumenté dans sa lettre qu'il avait également recueilli les témoignages de personnes fiables qui ont aperçu des lumières positionnées dans le ciel.
Le 21 juillet, un proche du prêtre a affirmé avoir vu objet en forme de disque vers 1h du matin, au-dessus de leur base missionnaire. A ce moment-là, en dehors des lumières, le prêtre n'avait encore rien vu, mais il croyait désormais aux récits qu'il entendait.
Un an plus tard, le 26 juillet 1959, à partir de 18h45, le prêtre a vu des lumières qui scintillaient dans le ciel. Il a appelé toutes les personnes disponibles : les indigènes, les professeurs, les missionnaires, les médecins de la base missionnaire, et toutes les personnes qui pouvaient l'entendre. Tous ont alors accouru pour voir ce qui se passait dans le ciel. Les lumières se sont alors approchées à environ 100m de hauteur et à 60 m de distance par rapport aux témoins.
Tous ont clairement vu un très grand objet en forme de disque, qui avait comme 4 pieds qui devaient certainement permettre à l'objet de se poser.
Ils ont vu des fenêtres qui brillaient énormément. Une lumière sortait du haut de l'objet en se projetant vers le ciel et s'éteignait à intervalles irréguliers. Ils n'ont entendu ni bruit, ni son.
Ils ont aperçu 4 humanoïdes très illuminés à l'intérieur de l'objet, ils se déplaçaient à l'intérieur de l'appareil mais ne semblaient pas marcher, mais plutôt disparaître puis apparaître dans un autre endroit de l'objet.
Le prêtre qui avait servi dans les forces armées par le passé (forces aériennes), a compris qu'il ne s'agissait d'un objet militaire. Il s'est concentré sur les petits êtres en leur faisant un signe de la main, comme pour leur dire, salut.
Il a été surpris de constater que ces êtres lui répondaient en reproduisant son geste. Il a alors demandé à un assistant de courir chercher du papier et un crayon, il voulait dessiner ce qu'il voyait, avant que l'objet disparaisse. Le prêtre a dessiné et consigné tout ce qui se passait sur des papiers afin de n'oublier aucun détail.
Il a saisi sa lanterne qu'il a levé en faisant des légers mouvements de gauche à droite. Ceux qui étaient dans l'objet ont encore une fois, répondu en reproduisant ses mouvements.
Le prêtre a alors compris qu'il avait affaire à des êtres dotés d'intelligence. Au bout de 15 minutes d'interactions, le ciel s'est assombri comme s'il allait pleuvoir, l'objet était moins visible mais les témoins pouvaient encore le voir durant 10 minutes, avant qu'il disparaisse totalement.
1h plus tard, l'objet est réapparu en compagnie d'autres petits appareils qui évoluaient en faisant des mouvements bizarres autour du principal objet.
Ces objets se sont laissés voir durant 2h, jusqu'à ce qu'une très forte pluie les fassent totalement disparaître dans le ciel. Le prêtre a tout documenté dans son journal de bord, il a noté les minutes, les heures, les apparitions, les dessins, les noms des témoins, etc.
Le lendemain 27 juin, peu avant 18h, ce qui semblait être les lumières de la veille sont revenues. En s'approchant de la base missionnaire, le prêtre a vu que les lumières étaient en réalité, l'objet de la veille.
Il pouvait encore apercevoir 4 humanoïdes à l'intérieur, ainsi que les petits objets volants, autour du grand objet. Les témoins de la veille et quelques indigènes, se sont à nouveau agglutinés pour observer l'objet. Cette fois ils ont remarqué que deux humanoïdes faisaient des gestes comme s'ils réparaient quelque chose dans leur appareil, tandis que deux autres étaient au-dessus de l'appareil et semblaient tenir quelque chose qui ressemblait à une balustrade, tout en observant les habitants de l'île.
Le prêtre s'est mis à faire des mouvements avec ses bras vers le ciel, comme pour faire signe qu'on le remarque. A la surprise de tout le monde, les êtres qui se tenaient au-dessus de l'objet, ont fait le même geste.
Le prêtre a pris sa lanterne et a produit un code morse, en allumant la lanterne en points en traits. La navette a scintillé en produisant exactement la même chose.
Lorsque le prêtre a voulu communiquer en morse une seconde fois, la navette s'est avancée vers eux. Les témoins, ont alors vu que les humanoïdes semblaient continuer leurs réparations sans faire attention à eux, du moins ce qu'ils ont perçu.
Comme la navette s'était considérablement approchée d'eux, les indigènes se sont mis à crier, puis tout le monde criait invitant les humanoïdes à descendre au sol. Mais les humanoïdes n'ont plus communiqué.
A 18h25, le prêtre est allé dîner quand il a compris que la navette n'allait pas se poser au sol, il devait officier une messe quelques minutes plus tard.
A 19h, l'objet s'est doucement éloigné du village, mais il était encore possible de le voir au loin. Le prêtre a alors fait la messe. A19h45 la plupart des gens se trouvait chez eux. Le prêtre a regardé le ciel, il a constaté que l'objet n'était plus visible. Chacun est retourné vaquer à ses occupations.
A 22h40, un fort bruit métallique a fait sursauter tout le monde. Tout le village s'est réveillé, les gens sont sortis voir ce qui avait pu tomber. Mais ils n'ont absolument rien vu, pas de débris au sol, juste un ciel nuageux, comme si les humanoïdes étaient partis pour de bon.
Une fois rentré en Australie, le prêtre a exposé tout ce qu'il a vu, ses rapports, les témoignages et les dessins. Son témoignage a été pris très au sérieux, car pour la première fois, un prêtre accompagné de missionnaires chrétiens, parmi eux des médecins et des personnes très instruites, ont été témoins d'un phénomène pour le moins, étonnant.
Ce qu'il a montré a eu une grande répercussion jusqu'au parlement australien. Les australiens ont alors fait pression sur le Gouvernement pour que les forces armées se positionnent publiquement sur ce thème.
La Royal Air Force (RAF) a alors examiné ce qui s'est produit en Papouaise Nouvelle Guinée, sous administration australienne à l'époque.
Le ministre des forces armées n'a pas répondu aux questions de la population, il s'est contenté d'une enquête sommaire, suivie de déclarations à côté de la plaque.
Six mois après les faits, en décembre 1959, deux militaires ont interrogé le prêtre William Gill. Ils ont alors essayé de lui parler des étoiles et des planètes qui pouvaient être visibles à l'œil nu. Ils ont conclu leur enquête en expliquant que les témoins de Boianai avaient vu les planètes Saturne et Mars. Tout le reste n'était que des mouvements de nuages.
Ils ont aussi parlé de la planète Venus, que le prêtre aurait pris pour une navette spatiale, car le prêtre portait des lunettes. Selon les militaires, le prêtre aurait influencé tous les autres témoins …
Très peu de temps après, des chercheurs, astronomes et scientifiques ont totalement réfuté la tentative de fake news de la part Gouvernement australien. Pour eux, l'explication des militaires n'avaient aucun sens, tout ce qui a été vu et reporté par le prêtre est cohérent et réaliste. Les témoins (prêtre, missionnaires et indigènes) n'avaient aucune raison de mentir. Jusqu'à son décès, le prêtre a toujours soutenu sans varier dans son récit, que tout ce qu'il avait vu à Boianai est la vérité.