Les technocrates prévoient la domination de l'intelligence artificielle sur l'Homme dans 5 ans (vidéo en anglais 8 min)

The Economist a réuni Yuval Noah Harari et Mustafa Suleyman, pour s'attaquer à la plus grande révolution technologique de notre époque. Ils débattent de l’impact de l’IA sur notre avenir immédiat, de la manière dont la technologie peut être contrôlée et de la question de savoir si elle pourrait un jour avoir une action.

01:15 Au cours des cinq prochaines années, l'intelligence artificielle devrait être capable de passer des appels téléphoniques, de négocier, de coordonner les chaînes d'approvisionnement et d'utiliser des interfaces de programmation d'applications (API).

02:24 Yuval Noah Harari suggère que l'arrivée de l'IA, capable de prendre des décisions et de générer des idées de manière indépendante, marque la fin d'une histoire dominée par les humains.

03:33 Réglementer et contenir l'IA est un défi crucial, et un consensus mondial, de nouvelles institutions sont nécessaires pour garantir la sécurité et la confiance du public.

07:57 Il est essentiel que les nations occidentales établissent leurs valeurs et leurs réglementations au lieu de s'engager dans une course vers le bas dans le développement de l'IA, en adoptant un principe de précaution pour protéger la société.

Le principal conseiller du Forum économique mondial (WEF), Yuval Noah Harari, a récemment déclaré que le monde n’avait pas « besoin de la grande majorité » de la population actuelle en raison des progrès technologiques.

(...)

L’auteur et conférencier a présenté à Anderson l’"hypothèse" selon laquelle l’anxiété d’être déplacée dans l’économie future par l’IA et une classe "tech" hautement éduquée est en partie à l’origine de la "désillusion et de la réaction négative du monde contre l’ordre libéral".

"Une partie de ce qui pourrait se passer est que les gens réalisent – et ils ont raison de penser que 'l’avenir n’a pas besoin de moi. … Peut-être que s’ils sont gentils, ils me jetteront des miettes, comme le revenu de base universel'. Mais c’est bien pire psychologiquement de se sentir inutile que de se sentir exploité", a déclaré Harari. Planète360

Rejetant la Bible comme la vérité, Yuval Harari a déclaré : "Dans quelques années, il y aura peut-être des religions qui seront réellement correctes"