Zoraya Ter Beek, une jeune hollandaise âgée de 28 ans qui souffre de dépression et de troubles de la personnalité, a décidé d’être euthanasiée dans les prochaines semaines. Elle explique sa démarche.
"J’ai 28 ans et je dois mourir en mai". Zoraya Ter Beek a un petit-ami dont elle est très amoureuse, une belle maison et deux chats. Elle rêvait de devenir psychiatre mais n’est pas parvenue à achever ses études. Souffrant d’une profonde dépression, d’autisme et de troubles de la personnalité, la jeune femme âgée de 28 ans a décidé de se faire euthanasier. Aux Pays-Bas, la pratique est légale depuis 2001.
Un sédatif arrêtera son cœur
"J’ai toujours été très claire : si ça ne s’améliore pas, je ne peux plus faire ça", explique-t-elle.
Zoraya ter Beek is one of a growing number of people across the West choosing to end their lives rather than live in pain. Pain that in many cases can be treated.
In 2022, euthanasia comprised 5% of deaths in the Netherlands. Read @rupasubramanya’s investigation:… pic.twitter.com/YHh2Sk6DbN
— The Free Press (@TheFP) April 2, 2024
Ses derniers instants se dérouleront sur le canapé de son salon. Dans le calme, sans musique, et avec son petit ami à ses côtés. Le médecin lui administrera un sédatif qui arrêtera son cœur.
"Il prend vraiment son temps, assure-t-elle. Ce n’est pas comme s’il entrait et disait : allongez-vous s’il vous plaît ! La plupart du temps, il y a d’abord une tasse de café pour calmer les nerfs et créer une atmosphère douce. Ensuite, il me demande si je suis prête. Je m’installe sur le canapé. Il me demande à nouveau si je suis sûre, puis elle commence la procédure et me souhaite un bon voyage."
"J’ai un peu peur de mourir, parce que c’est l’ultime inconnu", reconnaît la jeune femme, qui voit malgré tout l’euthanasie comme "une libération de la vie."
Via : MIDILIBRE