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Environ 20 pages

 

Les implants cérébraux et le pilotage à distance du cerveau sont en train de devenir une réalité. Le pied dans la porte, ce sont les applications médicales, comme rendre la vue à des aveugles, mais ces technologies évoluent très rapidement en termes de puissance pendant que leur taille diminue toujours. Très vite et sans débat public, elles vont s'imposer dans la vie quotidienne. Il n'y aura pas de place pour les discussions éthiques, ni pour une alternative à l'usage de ces technologies extrêmement dangereuses qui sont en passe de changer l'humain, sa conscience, son existence.

Un point sur les neurotechnologies, avant le saut dans le vide

Selon David Salinas Flores, auteur de l’article scientifique "Contrôle mental : des nazis à la DARPA"  qui a été traduit en 2021, la DARPA mène depuis plusieurs années des expérimentations humaines secrètes dans le domaine des neuro-sciences, avec des neuro-technologies invasives telles que des nanorobots cérébraux, des micro-puces et des implants pour exécuter un contrôle mental. 

 

Des puces pour lire et diriger le cerveau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis une quinzaine d’années, les US, l’Europe, la Chine se sont lancés dans des travaux financés rubis sur l’ongle pour étudier le cerveau humain. Il n’y a rien de dangereux selon les annonces officielles, juste l’envie de mieux connaître son fonctionnement pour mieux nous soigner. Venant ce ceux qui s’apprêtent à déployer la 6G partout pour 2030, voilà qui étonne. En Europe, le Human Brain Project (HBP) mené de 2013 à 2023 disposait d’un milliard d’euros sur 10 ans (seulement 600.000 ont été dépensés), et impliquait 256 laboratoires de 24 pays dans l'ambition de copier par ordinateur un cerveau humain, un objectif totalement irréaliste à l'époque et encore aujourd'hui.

Salinas Flores explique que le Human Brain Project, mené par l’Europe et dirigé par l’israélien Henry Makram basé à l’université de Lausanne qui annonçait la création d’un cerveau artificiel en 2020, vise officiellement à "cartographier le cerveau humain", ou même à en fabriquer artificiellement, mais certains éléments lui posent question.

Il évoque "le manque de transparence, le secret et l'autoritarisme des organisateurs du projet, ainsi que la réduction drastique du nombre de neuroscientifiques [qui] font douter les experts des véritables objectifs, ce qui a conduit plusieurs neuroscientifiques européens à se retirer du projet et à publier une lettre de protestation dans des revues scientifiques. Certains scientifiques accueillent avec beaucoup de scepticisme l'idée de recréer un cerveau électronique en seulement dix ans, pour certains cela relève plus de la science-fiction que de la science réelle et objective, étant donné que même les systèmes nerveux d'animaux simples ne peuvent pas être simulés à l'heure actuelle".

 

J’ai notamment trouvé en ligne l’article des Pr Yves Frégnac et Gilles Laurent1 "Où est cerveau dans le Human Brain Project ?" publié en 2014, un an après le lancement de ce projet. Ils écrivaient que tout le volet expérimental sur les animaux et neurosciences cognitives avait été considérablement réduit pour s’arrêter dès 2016. De fait, 260 chercheurs du domaine avaient protesté et envoyé une lettre ouverte à la commission européenne en pointant les risques d’échec du projet si sa gestion et sa qualité scientifique n’étaient pas revus. Le projet s’est terminé en 2013 et on n’en a pas entendu parler.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon Yves Frégnac et Gilles Laurent , "Contrairement à l'idée reçue selon laquelle le HBP produirait des connaissances sur le fonctionnement du cerveau, le projet se transforme en un projet coûteux de gestion de bases de données et de recherche de nouvelles architectures informatiques."

Ils expliquent que dans le projet européen "les neurosciences se limitent désormais principalement à des simulations et à la mise en place d'une infrastructure massive pour traiter la plupart des données existantes".

 

On peut aussi se demander : ce que ces chercheurs civils pensent être un verrou scientifique n’est-il pas un acquis militaire de longue date, et l’intérêt du Human Brain Project (HBP) ne serait-il pas de mettre en application des méthodes de contrôle du cerveau ? En tout cas la récupération et le stockage des données semblaient la priorité il y a dix ans, et le cerveau numérique est un échec cuisant, prévisible depuis 2014.

"Les neuroscientifiques qui ont initialement soutenu le HBP ont le sentiment d'avoir été abusés", analysaient Frégnac et Laurent, "Les organisateurs ont attiré des laboratoires de neurosciences bien financés pour leur crédibilité et, en fin de compte, pour leurs données. Aujourd'hui, ces laboratoires sont mis à l'écart.".

Si l’Europe disposait de données exclusives, la commission européenne les a transmises à l’OTAN, donc aux US, depuis bien longtemps. Certains ont dit que le HBP était "un CERN pour le cerveau" capable de capter beaucoup d’argent public sous de beaux prétextes…

 

Salinas Flores s’interroge : à quoi sert donc ce milliard (chiffre qui n’est que le chiffre officiel), dont Pr Yves Frégnac et Gilles Laurent se demandaient s’il ne serait pas détourné de la recherche fondamentale dans les neurosciences. En effet, les multinationales proches des armées semblent les grandes gagnantes. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le HBP implique très officiellement des expériences "non invasives" sur des humains consentants, avec des IRM par exemple.

Ce à quoi Salinas Flores répondait en 2016 2 que "l'une des techniques non invasives les plus avancées, saisit les changements locaux du flux sanguin et de la consommation d'oxygène, mais produit des images à faible résolution ; les techniques d'imagerie actuelles ne peuvent pas enregistrer le potentiel d'action des neurones individuels, pas plus que les techniques d'imagerie les plus modernes pour montrer la fonction neuronale, comme la tomographie par émission de positrons, qui ne produisent que des images floues.

En bref, la technologie non invasive actuelle ne permet pas de cartographier correctement un cerveau humain vivant qui pourrait servir de modèle pour la construction d'un cerveau artificiel en 2020".

 

Mais alors comment font-ils ? Selon Salinas Flores, "En ce qui concerne les technologies invasives, il existe deux types de techniques : les nanorobots et les implants cérébraux. Les implants cérébraux, qui stimulent et enregistrent la fonction neuronale, sont des technologies qui offrent une haute résolution mais nécessitent une intervention neurochirurgicale, ce qui explique que leur utilisation en soit au stade expérimental. Les nanorobots sont de petits robots capables de se déplacer dans notre système circulatoire, ils peuvent scanner la structure du cerveau en détail, mais ils en sont encore au stade expérimental" (du moins dans le civil, faut-il ajouter).

 

 

Le graphène, matériau miracle pour l’industrie militaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le graphène n’a été découvert qu’en 2004, par des chercheurs de l’université de Manchester : c’est le plus petit matériau, large d’un atome. En 2010, la DARPA a lancé plusieurs projets pour identifier des applications au graphène, notamment dans l'électronique et les neurosciences.

 

Désormais le graphène et ses nombreuses applications font l’objet d’une grande attention -et de financements- des pouvoirs publics des différentes régions y compris l’Europe3, il est présent partout (biomédical, énergies, électronique, aviation, matériaux composites...) et les études à ce sujet se multiplient d’année en année. "Le graphène apparaît comme un matériau prometteur pour les applications d'interfaçage neurologique, en raison de ses propriétés physico-chimiques exceptionnelles", s’enthousiasmait en 2016 un article scientifique à ce sujet4Deux ans plus tôt, la DARPA explorait les vertus du graphène pour observer en temps réel et étudier le fonctionnement du cerveau, via des photons qui sont des particules portant la lumière, afin de visualiser "la structure des réseaux neuronaux", et la stimulation électrique "classique" en utilisant du graphène (d’une épaisseur de 4 atomes permettant à la lumière de passer à travers5 et ultra conducteur), arrivé peu avant sur le marché civil.

 

travers son programme RE-Net mené dans le cadre de la Brain Initiative d’Obama, la DARPA avait l’ambition de "faire progresser les neurotechnologies de la prochaine génération pour révéler la relation entre la structure et la fonction du réseau neuronal. RE-NET, et les programmes ultérieurs de la DARPA dans ce domaine, prévoient d'exploiter ce nouvel outil en mesurant simultanément la fonction, le mouvement physique et le comportement des neurones chez des sujets se déplaçant librement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette technologie permet de moduler la fonction neuronale en appliquant des impulsions programmées d'électricité ou de lumière pour activer temporairement les neurones.

Par conséquent, elle pourrait non seulement permettre une meilleure observation de la fonctionnalité native, mais aussi, grâce à une modulation minutieuse de l'activité des circuits, l'exploration des relations de cause à effet entre les signaux neuronaux et les fonctions cérébrales." : il s’agit donc bien de contrôle du cerveau, du mouvement au "comportement", ce qui ouvrait un très large champ de recherche.

 

En 2022, du graphène activé via les ondes de téléphones portables devait pouvoir distribuer dans le corps une dose de médicament : une équipe qui travaillait sur le "développement d'un nouveau système de nanoparticules d'oxyde de graphène (GO) sensible au champ électrique pour l'administration de médicaments à la demande" annonçait avoir démontré "comment contrôler le taux de libération du médicament à distance à l'aide d'un téléphone portable pratique, avec une libération passive nulle en période d'inactivité"6L’objectif est de pouvoir connecter leur interface avec des millions de neurones. Le même type de technologie peut aussi tuer en faisant dysfonctionner un organe ciblé.

Vers l’humain amélioré : Les essais sur l’homme ont officiellement commencé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas à pas, les technologies visant à "réparer" l’humain (c’est le prétexte) mais servant aussi potentiellement à l’ "améliorer" comme en rêvent les transhumanistes de la Silicon Valley et d’ailleurs, deviennent moins invasives, plus légères, plus maniables, plus performantes, tandis que les connaissances sur le fonctionnement du cerveau s’améliorent.

 

La DARPA, dont le rôle est de financer les technologies militaires, est précurseur dans le développement des nanotechnologies connectées avec le cerveau. En 2013 elle lançait le programme Restauring Active Memory – RAMdont elle annonçait des résultats satisfaisants en 2018. Ce programme avait pour objectif de "développer une interface neuronale en boucle fermée, entièrement implantable, capable de restaurer une fonction de mémoire normale chez le personnel militaire souffrant des effets d'une lésion ou d'une maladie cérébrale", et se félicitait : "Un peu plus de quatre ans plus tard, le programme donne des résultats remarquables. Aujourd'hui, des chercheurs de la RAM du Wake Forest Baptist Medical Center et de l'Université de Californie du Sud ont publié dans le Journal of Neural Engineering qu'ils ont démontré la première mise en œuvre réussie chez l'homme d'un système de preuve de concept pour restaurer la fonction de mémoire en facilitant l'encodage de la mémoire à l'aide des propres codes neuronaux du patient. Les volontaires ayant participé à l'étude ont montré une amélioration de 37 % de leur mémoire de travail à court terme par rapport aux niveaux de base". Des cobayes humains, volontaires espère-t-on, ont donc été utilisés avant 2018.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2014 la DARPA s'impliquait dans la Brain Initiative, qui a permis de développer des technologies qui sont progressivement transférées dans le privé, par exemple à Elon Musk qui a déjà bénéficié de nombreuses fois des brevets développés par la DARPA, comme en 2006 quand son programme Space X a été retenu dans un programme de la NASA qui lui a ouvert ses brevets et innovations, en 2008 quand la DARPA lui a donné 8 millions de dollars, ou pour le propulseur de sa fusée Space X. C'est amusant de voir Musk critiquer l'IA, sur laquelle mise la DARPA : il est évident qu'il ne fera rien de constructif pour freiner son déploiement généralisé.

 

En 2022, IBM a lancé la puce TrueNorth "qui pense comme un cerveau". Présentée comme étant "un véritable cerveau électronique" elle permettrait de simuler la cognition de 1 million de neurones et 256 millions de synapses sans mémoire centrale, mais avec des connexions entre des circuits reliés.
 

IBM fait partie de ces entreprises soutenues depuis l’origine par les financements et les brevets de la DARPA, mais elle a aussi bénéficié de l’argent et des connaissances du Human Brain Project. Salinas Flores explique que cette puce 768 fois plus puissante que les autres puces existantes, a été développée en un temps record :

"L'absence d'études humaines et la rapidité avec laquelle la puce cérébrale a été construite, six ans seulement, font soupçonner l'existence d'autres sources d'information, peut-être des expériences humaines secrètes et forcées avec des neurotechnologies invasives telles que des implants cérébraux ou des nanorobots dans les pays pauvres".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon IBM, qui rappelons-le a été très utile aux nazis 7, TrueNorthinspirée de la structure du cerveau humain, est carrément une extension de l'esprit humain qui dépasse les capacités d’un cerveauSa dernière version NorthPole lancée en 2023, 4000 fois plus rapide et 25 fois moins consommatrice en énergie, serait aujourd’hui la plus apte à faire tourner l’IALa prochaine étape sera de créer une puce capable de former l’IA, d’interagir pour l’alimenter et la faire évoluer.

 

L’installation d’IBM à Guadalajara 8, où l’entreprise implanté un centre d’intelligence artificielle et ses activités dans les hôpitaux de la ville interrogeaient Salinas Flores.

Il soulignait qu’IBM avait "fait d'importants dons d'ordinateurs aux détenus de ces hôpitaux et développe des « projets d'apprentissage" en coordination avec les agences d'éducation du gouvernement mexicain, tels que "Sigamos Aprendiendo en el Hospital" avec des modules informatiques fournis par IBM et appelés « Pequeño Explorador".

 

[...]

D'autre part, les transnationales américaines et des institutions telles que le Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui sont imbriquées les unes dans les autres en raison du triangle de Vannevar Bush, promeuvent que l'avenir de l'apprentissage passera par l'ingestion de nanorobots cérébraux, avec lesquels nous "ingérerons littéralement des encyclopédies". Il est donc très probable qu'IBM développe des projets d'intelligence artificielle dans les hôpitaux pour enfants mexicains avec des nanorobots pouvant être administrés dans des boissons, et évalue leur effet sur les programmes d'apprentissage. Le choix des hôpitaux s'explique par la facilité d'obtenir des patients pour l'étude, l'utilisation de leurs ressources pour détecter d'éventuels effets indésirables des nanorobots cérébraux et surtout pour éviter les répercussions juridiques au cas où, par exemple, un enfant développerait une psychose ou des lésions neurologiques à la suite d'une expérimentation neuroscientifique illicite. La présence d'effets indésirables serait attribuée à l'hôpital et non à IBM."

 

 

Salinas Flores rappelait aussi qu’une Silicon Valley équatorienne existait en Amérique latine, Yachay, où IBM était aussi présente, et "où la communauté rurale équatorienne est considérée comme un véritable champ d'expérimentation humaine".

 

Il conclut "Des éléments indiquent l'existence d'un réseau d'expérimentation humaine illicite que le HBP a organisé en association avec des gouvernements corrompus d'Amérique latine et avec la participation et la dissimulation de la presse. Ce réseau mettrait au point une expérimentation neuroscientifique humaine forcée et secrète avec des implants cérébraux et des nanorobots, qui permettrait d'obtenir la véritable source d'information que constitue la carte du cerveau humain, au détriment de la santé et de la vie privée des Latino-Américains, et d'enrichir les PDG et les revues scientifiques, qui commercialiseraient illicitement les algorithmes du cerveau humain obtenus à partir de ces expériences de cartographie cérébrale."

 

Qui sont les cobayes ? Aujourd’hui les premières expériences sur l’homme ont montré que ces interfaces cerveau-ordinateur sont capables de décoder des capacités motrices complexes telles que l'écriture et la parole à partir de l'activité corticale humaine. Ce secteur très porteur attire aujourd’hui énormément d’investissements. Pour l’instant ces interfaces visent surtout à décoder l’activité du cerveau pour éventuellement la corriger comme pour Parkinson, mais l’objectif est aussi de pouvoir commander le cerveau à distance.

 

La première de ces interfaces officiellement implantée dans un cerveau humain a été développée et testée en 2004 par Cyberkinetics Inc. une start-up créée à l’université de l’Utah – mais les premières démonstrations de ce genre de système remontent aux années 60 - 70. L’Utah est un des grands centres de réseaux pédocriminels et satanistes, en lien avec les mormons, et ces réseaux ont beaucoup investi les universités de l’État. Cette puce a été implantée en 2006 dans le cerveau d’une personne tétraplégique suite à une blessure à la colonne vertébrale, pour qu’il puisse commander un ordinateur par la pensée.

La FDA a donné son autorisation aux essais cliniques (donc à grande échelle) sur l’homme d’implants cérébraux en juin 2023. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cyberkinetics a rejoint le consortium de recherche BrainGate (soutenu entre autres par la DARPA et la Brain initiative) et des essais cliniques ont été lancés en 2009 pour leur système Brain Gate 2 afin que des personnes tétraplégiques puissent commander une souris d’ordinateur et d’autres outils, ainsi que pour la restauration des mouvements. Ils visent aussi la restauration du langage.

 

En 2017, l’Université de Stanford, impliquée dans le MK-Ultra il y a quelques années, membre du consortium BrainGate, annonçait le succès des essais d’implants Blackrock Microsystems9sur trois patients en leur permettant de taper plus rapidement et plus rapidement par commande du cerveau.

Aujourd’hui elle commercialiste des implants pour des personnes tétraplégiques.

L’université Johns Hopkins, très impliquée dans le covid par exemple, recherche aujourd’hui des gens paralysés pour mener des essais cliniques d’interfaces cerveau-ordinateur.

 

Un autre système s’appuie sur un électrocorticogramme, qui enregistre les impulsions électromagnétiques du cerveau, pour actionner un exosquelette. Les technologies évoluent, deviennent de plus en plus petites, ont des capacités de plus en plus importantes, et en parallèle les connaissances sur le fonctionnement du cerveau avancent aussi, nourrissant les modèles et augmentant le champ d’action des dispositifs. Elon Musk envisage par exemple d’élaborer une puce qu’on peut implanter dans le cerveau sans opération, en passant "par les veines et les artères, parce que cela fournit une voie d’accès complète à tous vos neurones".

 

 

 

Elon Musk a créé Neuralink en 2016, pour développer le plus rapidement possible une micropuce cérébrale sans fil. Elle a plus de 1200 électrodes qui permettent de lire l’activité des neurones. Selon Musk, elle n’a été implantée qu’à un seul patient à l’heure actuelle10par chirurgie11, même si de nombreux américains disent qu’on leur en a mis une à leur insu. Les seuls tests auraient été réalisés sur des animaux, mais c’est étonnant car la technologie qu’ils décrivent doit être adaptée à l’humain pour qu’il ne la rejette pas.

Et ce fut l’hécatombe "Au total, l'entreprise a tué environ 1 500 animaux, dont plus de 280 moutons, porcs et singes, à la suite d'expériences menées depuis 2018, selon des dossiers examinés par Reuters et des sources ayant une connaissance directe des opérations d'expérimentation animale de l'entreprise. Les sources ont qualifié ce chiffre d'estimation approximative car l'entreprise ne tient pas de registres précis sur le nombre d'animaux testés et tués. Neuralink a également mené des recherches sur des rats et des souris"relatait Reuters au sujet d’une plainte fédérale pour non respect du Animan Welfare Act.

 

 

Des morts dues à des pressions pour aller toujours plus vite qui auraient pu être en partie évitées, même si ces expériences sont des boucheries pour les animaux, et qui obèrent le passage à l’expérimentation humaine. En tout cas elles le devraient, car la FDA a quand-même donné les autorisations pour les essais sur l’homme en septembre 2023 et a donné au produit destiné à rendre la vue à des aveugles le statut de "technologie révolutionnaire" en octobre 2024, ce qui accélérera la recherche.

 

Ce genre de chose est aussi développé dans le champ militaire pour augmenter les capacités des soldats en connectant leur cerveau à des outils, des armes, des cartographies, ou permettant de voir et entendre ce que perçoit le soldat sur le terrain… Par exemple, le NeuroEgonomics Laboratory de l’université A&M du Texas travaille sur "le lien entre l'esprit, le moteur et la machine pour comprendre, quantifier et prédire les états humains tels que le stress et la fatigue" afin de "mieux comprendre les performances humaines lors de l'interaction avec les technologies émergentes dans des environnements où la sécurité est essentielle (intervention d'urgence, exploration spatiale, pétrole et gaz)".

 

En résumé, ces travaux se concentrent "sur la compréhension, la surveillance et l'augmentation de la performance humaine en utilisant des approches et des techniques cerveau-comportement en faisant progresser les mécanismes neurophysiologiques de la fatigue humaine (physique et cognitive)."

 

Mais au-delà du domaine "médical", Elon Musk qui est un transhumaniste, veut aussi "améliorer" l’humain. Pour lui, un humain amélioré avec une puce et doté de capacités d’intelligence artificielle sera tellement plus performant que personne ne pourra s’opposer à ce progrès. Il s’agit donc d’implanter des puces dans le cerveau de gens bien portants.

 

Un article du média américain Vox du 21 mars 2024 analyse les intentions de Musk : pour lui ""une grande partie de cette tâche consiste à être capable de penser et de communiquer à la vitesse de l'IA. "Il s'agit principalement de la bande passante, de la vitesse de connexion entre votre cerveau et la version numérique de vous-même, en particulier la sortie", a-t-il déclaré en 2017. "Une certaine interface à large bande passante avec le cerveau sera quelque chose qui aidera à réaliser une symbiose entre l'intelligence humaine et l'intelligence de la machine et qui résoudra peut-être le problème du contrôle et le problème de l'utilité."

Avancez rapidement d'une demi-douzaine d'années, et vous pouvez constater que Musk est toujours obsédé par cette notion de bande passante - la vitesse à laquelle les ordinateurs peuvent lire les informations de votre cerveau. C'est d'ailleurs cette idée qui est à l'origine de Neuralink
."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la Silicon Valley, épicentre de la stratégie américaine de domination technologique, d’autres illuminés mènent des recherches dans ce sens. Il y a Paradromics basée au Texas, la nouvelle Silicon Valley, qui développe une puce à haut débit, et quelques autres.

 

En Chine aussi les recherches sur les puces cérébrales connectées à des ordinateurs vont bon train, avec des limites éthiques affichées sur la vie privée, le but réparateur, mais avec des ouvertures vers les développements "non-médicaux". Une entreprise d’État a annoncé en avril avoir développé une puce similaire à Neuralink appelée Neucyber, permettant de contrôler un bras robotisé par la pensée, et les essais sur l’homme avaient commencé en janvier 2024.

 

Une équipe de l’université de Tianjin et de l’Université de Sciences et de Technologies du Sud a développé un faux cerveau avec la même structure qu’un cerveau humain, pour commander un robot à distance12Un système d’interface cerveau ordinateur est aussi développé par la Chinese Academy of Sciences’ National Centre for Nanoscience and Technology qui a modifié génétiquement une électrode pour amplifier "la croissance des cellules neuronales et des tissus qui l'entourent" et d’améliorer les performances de dispositifs comme Neuralink en renforçant leur connexion avec les neurones. Ce ne sont que quelques exemples des travaux en cours. La Chine est plus discrète sur les applications militaires, mais elle développe des armes contrôlées à distance par le cerveau et des technologies permettant d’améliorer les performances des soldats.

 

 Si on n’en est qu’au balbutiements de l’homme augmenté, il s’agit néanmoins d’une réalité qui va devenir très vite un problème non seulement d’éthique mais aussi de préservation de l’espèce humaine. Leur argument est que sans amélioration technologique, l’humain sera dépassé par l’IA – que eux-mêmes sont en train de développer et de booster même si certains ont demandé un moratoire13. Ce sera un cycle sans fin qui transformera l’humain en intelligence artificielle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il reste beaucoup de challenges scientifiques, comme l’autonomie, la durée de vie, le stockage et le transfert des données… Mais ils dessinent "le monde post smartphone". Ce qu’ils appellent "l’internet des corps" (les appareils corporels connectés) se généralise et mènera presque inévitablement à l’internet des cerveaux, c’est-à-dire les cerveaux connectés à différentes interfaces, aux "performances" sans cesse améliorées. Bientôt on branchera un humain pour effectuer son contrôle technique régulier comme on le fait avec un véhicule bourré d’électronique, et on saura ce qu’il faut renforcer ou surveiller.

 

On améliorera sa mémoire, ses capacités auditives ou visuelles, on l’intégrera à un exosquelette, et son cerveau sera connecté directement à des ordinateurs ou à d’autres cerveaux. On s’attend à de grosses évolutions technologiques dans ce domaine à l’horizon 2030 – 2050, avec des techniques de plus en plus légères. Un rapport de la Rand Corporation de mars 2024 14 prévoit l’arrivée du transhumanisme en 2050, avec amélioration génétique, humain connecté aux capacités améliorées, capable de traiter des quantités d’informations… Qu’en sera-t-il du libre arbitre, de la responsabilité d’un humain "amélioré" par IA ?

 

La 6G est considérée comme indispensable pour un tas d’applications et d’outils qui sont ou seront bientôt prêts à être diffusés : réalité virtuelle, réalité augmentée (on voit le monde réel avec la superposition d’éléments numériques), réalité mixte (quand éléments réels et virtuels interagissent), les hologrammes, l’IA, le développement des objets connectés, le véhicule autonome. A tel point que la RAND Corporation envisage que le droit à la connexion sera d’ici peu un droit de l’homme.

 

 

Mise en place de "nanomafias"

 

Entreprises de la Silicon Valley

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux États-Unis, les acteurs de la technologie et de la recherche militaire constituent un tout petit monde. Ils peuvent passer indifféremment de la DARPA à Google puis Facebook (comme Regina Dugan), naviguer d’un start-up de la Silicon Valley à l’autre, en passant par l’administration, ou le Stanford Research Institute… Ces gens -on l’a déjà vu, je n’y reviens pas- ont modelé Internet pour en faire un outil de surveillance et de contrôle de la population. La RAND Corporation, une structure de recherche militaire privée qui travaille pour le gouvernement, disait en 2006 qu’il y aurait en 2020 "une révolution de la technologie" autour des nanomatériaux, et le covid a en effet montré que n’importe quelle innovation toxique peut être injectée de force à des milliards d’êtres humains désinformés. Certains scientifiques estiment que les injections à ARNm pouvaient facilement servir de cheval de Troie pour des technologies militaires.

 

Les étapes sont franchies les unes après les autres pour nous emmener dans leur monde idéal, un monde où la vie privée n’existe pas, où les individus et leurs cerveaux sont encadrés, contrôlés, et rendus hors d’état de nuire.

 

En 2018, David Salinas Flores parlait de l’existence de "nanomafias" 15, des mafias des nanotechnologies, en Amérique latine, et qui étaient à l’époque en plein développement. Ceci, en raison de plusieurs facteurs, tels que :

  • L’ignorance de la population quant à l’utilisation des nanotechnologies en tant qu’arme,

  • L’invisibilité de ces mafias et leurs interconnexions mondiales

  • La puissance économique du secteur

  • La collaboration et la désinformation des médias

 

Selon Salinas Flores, ces nanomafias servent le "projet numérique fasciste" dont un des objectifs est de mettre des puces à tous les êtres vivants à des fins de contrôle mental, d'espionnage permanent avec l’internet du cerveau, d'élimination des émotions, de plonger les individus dans une réalité virtuelle, d'effacer la mémoire et d'élimination de la sexualité.

 

"Les différents types de projets développés avec des nanorobots ont un point commun : ils sont développés par télémétrie, par wifi, ils n'ont pas de forme physique et ils sont intangibles", écrit Salinas Flores. Cette invisibilité rend quasiment impossible aux victimes d’obtenir justice : il y a des milliers de gens qui se disent victimes de harcèlement électromagnétique, surtout aux Etats-Unis, mais les autorités préfèrent leur diagnostiquer des problèmes psychiatriques. Il y a aussi quelques associations de ce type en Amérique latine, comme l’Asociación de Víctimas de Acoso Organizado y Tortura Electrónica (Association des victimes du harcèlement organisé et de la torture électronique- VIACTEC ).

 

On voit que les avancées sont nombreuses dans le domaine des nanorobots. Par exemple !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2021 un projet américain a permis de concevoir des nanoparticules pouvant être guidées jusque dans le cerveau, puis de lire les signaux neuronaux et de transmettre les informations. La DARPA mène depuis 2020 le projet BainSTORMS qui va dans le même sens, avec l’idée de développer des interface cerveau – ordinateur, qui fait partie de son grand Programme de neurotechnologie non chirurgicale de nouvelle génération (N3) de 2019 à 2023, destiné à développer des applications militaires de ces interfacesEn réalité la CIA maîtrise ces technologies depuis les années 70. Et dès 1994, une société du Colorado, Advanced Neurotechnologies, a créé l’interface Brainlink qui amplifie les ondes cérébrales de 0,5 à 40 Hz et les transforme en signaux informatiques codés.

En juillet 2022, des chercheurs de l’Inserm, du CNRS et de l’Université de Montpellier annonçaient avoir créé un nanorobot à base d’ADN pour étudier les récepteurs cellulaires.

 

  • En 2023, une chercheuse du MIT à Cambridge annonçait avoir conçu un nanorobot capable d’entrer dans les cellules du cerveau pour observer ce qu’il s’y passe et transmettre l’information via une minuscule antenne qui peut être poussée dans le corps par des champs magnétiquesElle compte pouvoir les placer dans des cellules ou neurones du cerveau humain pour détecter les dysfonctionnements. Des minirobots de ce genre existent déjà, mais de la taille d’un grain de riz, et peuvent rentrer dans le cerveau mais pas dans des cellules. Un nanorobot magnétique sud coréen permet depuis 2023 d’apporter des cellules nerveuses à tissus humains spécifiques.

  • En 2024, un nanorobot conçu avec de l’ADN par des chercheurs suédois pouvant tuer des cellules, cancéreuses évidemment. D’autres équipes à New-York et Londres ont créé des nanorobots à base d’ADN capables de se dupliquer. Ce type de nanorobot pourra par exemple diffuser un "médicament" dans le corps humain.

  • Aujourd’hui on parle de Brain net – l’internet du cerveau, le cerveau connecté comme un frigo peut être "connecté".

 

 

Des expérimentations sur l’homme de ces nanorobots sont prévues prochainement, était-il annoncé fin 2023 : des essais cliniques pour des applications médicales. C’est un domaine très porteur, dans lequel des milliards sont investis depuis des années, avec de nombreuses start-up qui attendent de passer aux essais sur l'homme pour valider leurs technologies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais même si on nous parle de "médecine", le Pr Jean-Didier Vincentneurobiologiste de l’Université Paris-Sud Orsay, expliquait en 2012 devant l’office parlementaire d’évaluation des choix éthiques et scientifiques que le très gros des travaux est mené "au service du complexe militaro-industriel" qui est le principal "fournisseur de crédits pour ces recherches dans les technologies convergentes". Et parmi les leaders du domaine, il y avait les transhumanistes de la Silicon Valley.

 

Selon David Salinas Flores, un des objectifs des nanomafias est simplement de placer les humains dans un état de contrôle mental, sans même qu’ils s’en rendent compte. Il postule que l’injonction au contrôle émotionnel sera le cheval de Troie pour faire entrer des nanorobots régulateurs d’humeur dans la vie courante.
 

Et avec un encéphalogramme il est très facile de repérer les impulsions électromagnétiques du cerveau correspondant aux différentes émotions d’un individu. Il existe déjà des machines vendues dans le commerce, comme des lampes ou des sons, qui interagissent directement sur l’état émotionnel : pour dormir, pour se relaxer, pour être plus dynamique…

 

Les différentes fréquences cérébrales et les conditions associées :

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Delta - 0,1 - 3 Hz - Sommeil profond, rêves lucides, fonctions immunitaires accrues, hypnose

  • Theta - 3 - 8 Hz - Relaxation profonde, méditation, mémoire, concentration, créativité, rêves lucides, lucide, état hypnagogique

  • Alpha - 8 - 12 Hz - Relaxation légère, "super apprentissage", pensée positive

  • Bêta bas - 12 - 15 Hz - concentration détendue, amélioration des capacités d'attention capacités d'attention améliorées

  • Bêta moyen - 15 - 18 Hz - augmentation des capacités mentales, concentration, vigilance, QI

  • High Beta - Plus de 18 Hz - pleinement éveillé, état de vigilance normal de vigilance, stress et anxiété

  • Gamma - 40 Hz - Associé au traitement des tâches riches en informations et aux informations de haut niveau.

 

Il est déjà question de "neuroarmes" (des armes biochimiques, pharmacologiques et énergétiques capables de manipuler le cerveau humain et le système nerveux central), qui seraient déployées contre des cibles humaines depuis 2016, selon certaines sources.

 

 

Et ces technologies vont être présentes partout. Un article paru en 2019 dans l’International Journal of Computer Science and Information Technology 16 rappelait que les consommateurs sont hypnotisés en permanence par les sons, les couleurs, les images, les rythmes, pour les inciter à acheter. Avec des jeux vidéos, il suffit d’actionner certaines couleurs, de certaines amplitudes et fréquences via des ondes binaurales (des fréquences similaires perçues différemment entre les deux oreilles), à un certain rythme, pour entraîner n’importe quel état émotionnel, jusqu’à amener un individu à tuer.

 

Parmi les appareils connectés, certains captent l’activité cérébrale : la cour suprême du Chili a été saisie d’une plainte concernant le système d’électroencéphalogramme Insight de l’entreprise californienne Emotiv, au sujet de la propriété des données neurologiques d’un client (appartenaient-elles au client ou à l’entreprise?).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un autre objectif des nanomafias est la généralisation du transhumanisme, et selon Salinas Flores, des expériences sont en cours en Amérique latine, par le biais d’innovations vendues à la population. Il évoque la sécurité sociale péruvienne ESSALUD qui aurait œuvré depuis 2009 pour le compte de Washington (le duo infernal Barack Obama- Hillary Clinton dirigeait les USA), avec la bénédiction du président Alan García Pérez. Dans la magouille, il y avait aussi des hôpitaux du pays, dans lesquelles le patron d’ESSALUD Fernando Barrios Ipenza (propriétaire de la Continental University qui a ensuite été ministre de l’intérieur avant d’être viré suite à une affaire) a créé secrètement des unités de recherche, selon Salinas Flores. L’une d’elle se trouvait à l’hôpital national Sabogal, "où sont développés des projets de recherche en neurosciences financés par Bill Gates43 sont développés qui visent à camoufler des expériences", écrit Salinas Flores dans un article de 2018 17.

 

L’hôpital Sabogal se trouve à Lima, pas loin de la seule base militaire des forces armées américaines en Amérique latine, la NAMRU (unité médicale navale). Et de fait, il existe un partenariat étroit entre la marine US et le gouvernement péruvien, officiellement pour rechercher des maladies infectieuses. Depuis 2014, des centaines d’enfants ont reçu un implant auditif à l’hôpital Sabogal et dans d’autres hôpitaux du pays, le tout avec de l’enrichissement privé de certains médecins et fonctionnaires responsables. Il semble en effet que pour un praticien, implanter des appareils auditifs dans le cadre de la campagne nationale s’avère très rentable.

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Il est évident que des essais sur l'homme de nanorobots et de neurotechnologies ont déjà été menés, puisque ces technologies sont en passe d'être industrialisées. Plusieurs innovations vont arriver dans la médecine puis elles se multiplieront et envahiront notre quotidien. Si nous n'avons pas encore envisagé leur impact, la DARPA l'a évidemment fait depuis des années. Trump a déjà augmenté son budget lors de son premier mandat, on peut être sûrs que ce sera encore le cas.

Bref : il faut se préparer à ce qui va nous être imposé sur le plan des neurotechnologies, surveiller le potentiel de ces technologies qui augmente très rapidement et comprendre le plan de ceux qui les détiennent. Pour l'instant, on a deux géants, les Etats-Unis et la Chine, qui dominent la recherche à coups de milliards de subventions publiques. Aucun n'a une notion très claire des droits de l'homme, de la démocratie, de l'Etat de droit, des libertés publiques et individuelles, du libre arbitre...

 

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1Frégnac, Y., Laurent, G. Neuroscience: Where is the brain in the Human Brain Project?. Nature 513, 27–29 (2014). https://doi.org/10.1038/513027a

2« Proyecto Cerebro Humano:¿Existen experimentos secretos con humanos en Latinoamérica? » Archivos de Medicina (Manizales), Volumen 16 N° 1, Enero-Junio 2016, ISSN versión impresa 1657-320X, ISSN versión en línea 2339-3874. Salinas Flores D

3Par exemple il y a le EU Graphene Flagship qui réunit 118 acteurs académiques et des dizaines de « partenaires » privés autour de 13 grands projets de recherche. Lancé en 2013 avec plus d’un milliard de dollars de subventions de la Commission européenne pour identifier les applications du graphène.

4ACS Nano 2016, 10, 1, 615–623. https://doi.org/10.1021/acsnano.5b05647P 23 décembre 2015.

5La DARPA expliquait dans la présentation de son projet RE-NET : "Son extrême finesse permet à la quasi-totalité de la lumière de passer à travers une large gamme de longueurs d'onde. En outre, le graphène n'est pas toxique pour les systèmes biologiques, ce qui représente une amélioration par rapport aux recherches antérieures sur les contacts électriques transparents qui sont beaucoup plus épais, rigides, difficiles à fabriquer et dépendent d'alliages métalliques potentiellement toxiques. " Article : "Atom-width Graphene Sensors Could Provide Unprecedented Insights into Brain Structure and Function" du 20 octobre 2014 sur le site de la DARPA,

6Sahoo, D., Mitra, T., Chakraborty, K., & Sarkar, P. (2022). Remotely controlled electro-responsive on-demand nanotherapy based on amine modified graphene oxide for synergistic dual drug delivery. Materials Today Chemistry, 25, Article 100987

7C’est IBM qui a fourni aux nazis la technologie pour classifier à grande échelle les handicapés qu’ils allaient massacrer, puis mettre en œuvre la "Solution Finale" en termes d’archivage et traitement des données via la firme Dehonmag, rachetée en 1922.

8L’État de Jalisco où se trouve Guadalajara, a bénéficié en 2014 d'un investissement étranger de 1 223 millions de dollars dont 77 % provenaient du secteur de l'électronique.

9Blackrock Microsystems est un système créé en 2008 à Salt Lake City par Blackrock Neurotech co-fondée par Florian Solzbacher, professeur à l’université de l’Utah. Ce système s’est très rapidement imposé dans le monde des interfaces cerveau - ordinateur.

10Musk a dit que cet essai a démarré fin janvier 2024. Il paraît que la personne se porte bien, mais il a été souligné que de nombreux singes et cochons sont morts lors des essais précédents et parmi ceux qui ont survécu, certains pouvaient jouer à un jeu vidéo de ping pong sans manette ni outil manuel.

11Musk prétend qu’il a choisi l’implant par chirurgie plutôt qu’une méthode non invasive afin d’avoir davantage de bande passante, mais d’autres spécialistes contestent cet argument. Certains ont placé les électrodes sur un petit film qui est inséré sous la boîte crânienne au-dessus du cerveau pour enregistrer en haute résolution leur activité cérébrale. C’est une solution qui ne risque pas d’endommager le cerveau.

12Ce cerveau artificiel « a été cultivé in vitro à l'aide de la technologie des cellules souches, ce qui permet aux scientifiques de créer un organe semblable au cerveau à partir de versions simplifiées de tissus cérébraux dont la fonction et la structure sont similaires à celles du cerveau. Cependant, bien qu'il ait été cultivé en laboratoire, l'équipe de recherche de l'université de Tianjin a déclaré que le cerveau devait encore faire face à des problèmes tels qu'une faible maturité et un apport insuffisant en nutriments. » selon un rapport mentionné dans un article web de 2024.

13En mars 2023, des chercheurs et des leaders de la tech ont écrit une lettre ouverte pour demander un moratoire sur la recherche dans l’IA au-delà des capacités de chat GPT version 4. Elon Musk était parmi les signataires.

14Cultural and technological change in the future information environment, mars 2024.

15Flores DS. The nanomafia: nanotechnology’s global network of organized crime. Int Phys Med Rehab J. 2018;3(3):273-277. DOI: 10.15406/ipmrj.2018.03.00115

16« Couple of Ways to Predict and Hypnotize People by Online Games », Dr. Amir Reza Shahbazkia, IJCSMC, Vol. 8, Issue. 6, June 2019, pg.14 – 37.

17David Salinas Flores, « Transhumanism: the big fraud-towards digital slavery », International Physical Medicine & Rehabilitation Journal,Volume 3 Issue 5 – 2018.

 

 

Tag(s) : #SIGNES DES TEMPS APOCALYPTIQUES, #OCCULTISME EXTRATERRESTRES

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