Un projet de loi considère que c'est un «crime» d'aider tout homosexuel ou transgenre qui souhaite revenir à son état d'origine.
Le professeur Hudson Byblow, qui a abandonné l'homosexualité il y a des années, considère le mouvement LGBT EST devenu comme une "religion".
Il lutte lui-même contre l'attirance et les penchants non désirés envers les personnes du même sexe et supplie le premier ministre canadien Justin Trudeau et les parlementaires du pays de ne pas criminaliser la thérapie qui aide par exemple les mineurs à faire face aux mêmes difficultés que lui.
« Cela m'a pris tellement de temps pour faire cette vidéo parce que j'ai dû me faire à l’idée qu’il pourrait être illégal de partager ma propre histoire », a déclaré Hudson Byblow, professeur catholique de renommée internationale, orateur et membre de l'organisation Courage International, dans un message vidéo pour les députés canadiens.
« Je suis une personne qui a des attirances envers le même sexe et des inclinations transgenres, cela fait partie de mon histoire. J’ai passé beaucoup de temps à partager mon histoire sur la façon dont j'ai trouvé la paix et la joie en dehors de cet état d'esprit », a ajouté Byblow.
La vidéo de Byblow est la cinquième d'une série coproduite par la Campaign Life Coalition, le groupe national pro-famille et pro-vie du Canada, ainsi que par le site LifeSiteNews, dans lequel des individus rapportent comment ils ont été aidés à faire face à une attraction indésirable par le même sexe ou la confusion de genre.
Ils exhortent tous les parlementaires canadiens à ne pas adopter le projet de loi 8, qui a été réintroduit par les libéraux en octobre sous le nom de projet de loi C-6.
Le projet de loi définit comme thérapie de conversion, toute « pratique, traitement ou service conçu pour changer l'orientation sexuelle d'une personne en hétérosexuelle ou « identité de genre » en cisgenre, ou pour supprimer ou réduire l'attirance ou le comportement non hétérosexuel. »
- Interdiction de soumettre un mineur à une thérapie de conversion
- Interdiction d’envoyer un mineur pour effectuer une thérapie de conversion à l’étranger
- Contraindre une personne à se soumettre à la thérapie de conversion
- Ne pas gagner de l’argent avec une thérapie de conversion
- Ne pas faire de publicité de la thérapie de conversion
Les trois premières infractions sont passibles de cinq ans de prison et les deux dernières, de deux ans de prison.
Le projet de loi C-6 note :
« Il est entendu que cette définition n'inclut pas une pratique, un traitement ou un service lié à la transition sexuelle d'une personne; ou l'exploitation d'une personne de son identité ou de son développement ».
Cependant, si le projet est approuvé, « alors je pense que j’irais en prison pour le simple fait d’avoir partagé mon histoire ». a déclaré Byblow dans son message aux parlementaires.
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