À seulement 23 ans, la dirigeante de la jeunesse UCR, un mouvement pro-avortement en Argentine, l’étudiante María del Valle González López, a été la première femme à mourir suite à un avortement légal en Argentine.
Con tremendo pesar, lamento el fallecimiento de María del Valle González López, presidenta de la Juventud Radical de La Paz. Acompaño en su dolor a sus familiares y amigos.
— Rodolfo Suarez (@rodysuarez) April 11, 2021
La jeune femme est décédée dimanche 11 avril alors qu'elle mettait fin à la vie de son fœtus, dans un hôpital local. Le premier décès lié l'interruption volontaire de grossesse légalisée depuis 4 mois (30 décembre 2020), dans le pays.
Selon le journal Clarín, la jeune femme s'est rendue à l'hôpital Arturo Illia de la ville de La Paz, où elle a sollicité la procédure pour interrompre sa grossesse. On lui a donné un médicament et peu de temps après, elle a commencé à se sentir très mal.
Le médicament qui décolle le bébé de l’utérus, peut également provoquer des saignements graves et conduire à un choc hypovolémique chez la mère. Maria en est morte.