Témoignage : Activités paranormales chez les célébrités. Partie 2

Scott Baio (Happy Days)

Je tiens d’abord à préciser que je suis un bon italien catholique de Brooklyn. Je n’ai rien des vedettes excentriques de Hollywood qui vont à des séances spirituelles et qui consultent des cartomanciens. Je suis une personne « normale », je ne vois pas des symboles partout.

Mon père est mort le 31 mars 2007. Ce jour-là ma copine de l’époque qui est ma femme aujourd’hui, m’avait dit que mon frère m’avait appelé plusieurs fois. Je savais que mon père avait des problèmes de santé. J’ai couru dans la maison, mon frère était au téléphone, il m’a dit que papa n’allait pas bien. J’ai tout laissé et je suis parti chez mon père.

Quand je suis arrivé, mon frère sortait de la maison, l’air complètement abattu, j’ai compris. Je suis entré dans la maison, j’ai vu mon père couché dans son lit, il était mort.

Mon père était un homme traditionnel, très sicilien, il était dur. Dur sur le plan affectif plus que physique. Souvent casse-pied, mais une personne simple.

Quelques jours après la mort de mon père, j’étais désorienté. Je discutais avec ma femme, c’est le genre de personne qui se souvient de l’heure de tout ce qui se passe. Elle m’a dit que je l’avais appelé à 10h15 pour l’informer de la mort de mon père. J’ai dit : « merci, super pour l’information » …

Je suis allé dans mon bureau. Mon père et moi partagions une passion pour les montres. Il m’avait donné une vielle Breitling, je l’avais accrochée sur le cadre de la photo de mon père, posé sur mon bureau. J’étais donc assis à mon bureau, j’étais triste et j’étais vidé. Je regardais la photo de mon père et moi, tout d’un coup mes yeux se sont fixés sur la montre. Je l’ai regardée et j’ai vu qu’elle était arrêtée à 10h15. C’est l’heure précise à laquelle je l’ai vu couché dans son lit. Pourquoi la montre s’était-elle arrêtée à ce moment-là ?

J’ai jugé la situation intéressante. Une drôle de coïncidence, je le répète je ne cherchais ni signe ni symbole, pour moi mon père était mort point, je faisais face aux conséquences de ce décès.

Vers la fin de la vie de mon père, lui et moi on ne s’entendait pas très bien. Des histoires normales de père et fils, qui me semblent vraiment idiotes aujourd’hui. Il y a toujours des choses qu’on aimerait avoir dites ou qu’on aurait dû dire quand on le devait.

Il m’arrivait d’avoir envie d’aller voir mon père pour lui dire que je le trouvais une personne géniale, que je l’aimais, et ceci et cela. Mais chaque fois quand j’arrivais chez lui, il était de mauvaise humeur. Je ne disais donc rien. J’aurais aimé être dans sa tête pour savoir ce qu’il pensait, ce qui le poussait à agir comme il le faisait. J’essayais vraiment de le comprendre mais c’était très difficile …

Le lendemain de la mort de mon père j’ai appris que j’allais avoir un bébé. Je trouvais que ça tombait à un moment intéressant. Quand notre fille est née, on l’a diagnostiquée d’un trouble métabolique grave, mais c’était erroné. A l’époque j’étais très inquiet et je n’avais personne à qui me confier puisque mon père était mort. Mon épouse dormait dans la chambre du bébé, on y avait installé un lit supplémentaire. Un matin au réveil, j’ai remarqué que ma femme était blanche comme un drap. Elle m’a raconté qu’elle était couchée dans le lit et quand elle s’est retournée pour regarder le bébé, elle a vu mon père penché sur le lit du bébé. Il s’est retourné vers ma femme, il lui a fait un signe de la tête, puis il est parti.

Elle m’a dit qu’elle ne rêvait pas, qu’elle était bien éveillée, qu’elle l’avait bien vu. Elle a dit que mon père était venu dans la chambre. Elle a décrit le chapeau qu’il portait tout le temps, elle m’a décrit son short. Il était comme en vie, il se tenait près du lit du bébé. J’ai compris que mon père, veillait sur ma fille. Je crois vraiment qu’il est revenu pour me réconforter. Un jour ou deux plus tard, je promenais mes chiens pour me changer les idées. Je ne pensais à rien de particulier. Puis, un vent s’est levé, il était vraiment chaud. Cette bourrasque m’a vraiment troublé. Encore une fois, je suis un homme normal, je ne cherche pas ce genre d’expérience. Je ne suis pas en demande, je ne suis pas fou. Mais, cette bourrasque m’a pratiquement soulevé de terre. J’ai entendu une voix me dire : « Excuse-moi ». J’ai répondu : « Quoi ?? ».

La voix a répété : « Excuse-moi ».

C’était la voix de mon père. J’ai répondu que j’étais désolé aussi. J’ai poursuivi ma promenade, je suis rentré chez moi et je me suis effondré.  

Ma femme était là, je pleurais comme un bébé. Elle m’a demandé ce qui n’allait pas, je lui ai répondu que mon père venait de me rendre visite. Je n’arrêtais pas de pleurer. Je n’avais jamais pleuré comme ça auparavant. J’ai eu l’impression que cela venait d’en dehors de moi. Je n’arrive pas vraiment à le décrire, je n’y arriverai jamais. Il y avait quelque chose de particulier, que je n’avais jamais entendu ni ressenti de lui. C’était empreint d’une certaine douceur. Mon père n’était pas une personne expressive. Il m’a très rarement demandé pardon pour quoi que ce soit.

Quand j’ai entendu « Excuse-moi », on aurait dit que cela faisait le tour de tous les évènements de nos vies. C’étaient des excuses pour tout ce qui s’était passé entre nous. Tout comme mes excuses. Je crois vraiment qu’il est venu me voir, je n’avais jamais été témoin d’une telle douceur chez lui. Je lui dis merci tous les soirs. J’ajoute qu’il sera toujours le bienvenu chez nous.

Tiré de Discovery Channel

A suivre, les mêmes avertissements que pour la partie 1 ...