Des athées se révoltent et accusent la prison de "contraindre les détenus" après des centaines de baptêmes.
Dans différentes parties du monde, le travail d'évangélisation demande de la patience et un certain caractère, mais c'est un des endroits où il y a le plus de conversions à Christ. Dans une prison située dans l'État de l'Indiana, aux États-Unis, des centaines de prisonniers ont donné leurs vies à Jésus, ce qui semble avoir choqué la Freedom of Religion Foundation, pour qui les chrétiens violeraient les principes constitutionnels.
L'avocat de l'organisation, Christopher Line, a rappelé qu'il avait envoyé une lettre à David Durant, alors shérif du district local, remettant en question la pratique de sa gestion.
"C'est constitutionnellement inadmissible. Le gouvernement lui-même ne peut pas légalement accueillir des événements religieux sectaires dans ses locaux, ou les promouvoir à titre officiel", lit-on dans la plainte.
La réaction des athées fait suite à la déclaration du shérif le 29 décembre dernier, qui a déclaré sur les réseaux sociaux, qu'il remerciait Dieu pour les conversions des centaines de détenus, baptisés dans la prison de l'Indiana.
"… L'aumônier Dave Burnett ainsi que des membres du REC ont baptisé près de 40 hommes et femmes à la suite d'une profession de foi publique et personnelle" indique le shérif.
" Au cours des quatre dernières années, près de 300 hommes et femmes ont donné leur vie à Jésus, alors qu'ils étaient incarcérés au centre de détention du comté de Decatur. Toute gloire soit rendue à DIEU !"
Loin de partager cet élan de joie, l'avocat représentant le groupe d'athées, insiste que le shérif ne peut pas "utiliser un centre correctionnel de comté, avec un auditoire littéralement captif, pour faire du prosélytisme et convertir des prisonniers au christianisme".
Du point de vue de cet avocat, si on permet que des chrétiens entrent dans cette prison pour convertir les prisonnier, toutes les autres religions pourraient également y entrer.
Dans la pratique, la laïcité de l'État n'empêche pas les entités religieuses d'offrir des cultes et des enseignements. En outre, le shérif a également expliqué que les détenus ne sont pas obligés de participer à des cultes, ils sont tous libres de leur choix.
Le groupe d'athées appelle cependant les autorités locales à empêcher la prétendue "promotion et affiliation officielle avec le christianisme sur ses pages officielles de médias sociaux et à travers ses événements, programmes et activités religieux en violation de la clause d'établissement du premier amendement".
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