Image du jour : Ils tiennent bon

Tandis que le monde exècre de plus en plus les valeurs chrétiennes, les chrétiens ont décidé de persister de plus belle dans leur foi.

Un préparateur physique d'une équipe de basketball vient d'être licencié pour avoir exprimé son point de vue sur l'interruption volontaire de grossesse sur X. Ce point de vue n'étant pas celui du club, il a été licencié parce qu'il n'a pas les "bonnes valeurs".

Les persécutions et les injustices sont loin de décourager d'autres chrétiens. Un chirurgien a été filmé en train de prier avant d'effectuer une série d'opérations sur 3 patients, s'important peu des répercutions, comme beaucoup d'autres chrétiens qui prient discrètement sur leurs lieux de travail (pour le patron, les collègues, les clients, leurs élèves, etc).

Je ne crois pas à la provocation, mais à la sincérité dans la foi.

Un jour, j'ai écrit au sujet de cette femme qui se rendait chaque jour devant une clinique d'avortement pour prier et j'ai exprimé mon désaccord. Mon désaccord ne concernait pas la prière, mais son attitude.

Puis, quelqu'un m'a envoyé le lien d'une personne qui m'a critiqué sur son site en disant que je n'avais pas raison.

C'est une question d'opinion, mais je vais le dire encore, j'ai du mal avec des gens qui s'affichent et dont le but est de se faire voir quand ils prient. Des gens qui se servent du Christ pour satisfaire leur égo auprès des hommes, j'ai du mal avec cela, j'ai beaucoup de mal.

Tout d'abord, parce que Jésus nous demande de ne pas chercher à nous faire voir des hommes quand on prie, parce qu'il sait qu'il y a des chrétiens qui cherchent cela et il désapprouve.

Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Matthieu 6:5.

J'ai moi-même fait partie d'équipes qui priaient sur des lieux semblables. Je le fais encore actuellement, même seul. Chaque fois que je passe devant une clinique, une boîte de nuit, un lieu de prostitution, c'est devenu une seconde nature et personne ne sait que je prie. 

Avec l'équipe, nous restions dans la voiture pour prier, discrètement, ou si nous étions sans voiture, rien dans notre attitude ne pouvait faire comprendre à un passant que nous étions en train de prier, à moins d'être chrétien soi-même. Jamais nous n'avons cherché à nous faire voir, on priait les yeux ouverts et chacun parlait de telle manière qu'on aurait dit que nous bavardions entre nous. Quelques fois, d'autres chrétiens sont venus à nous parce qu'ils ont compris ce que nous faisions. Ce n'était pas de l'évanglisation, notre but était juste de prier. Pour les jours d'évangélisation, nous abordons des personnes, c'est différent.

Maintenant, les chrétiens qui s'affichent et jettent des petits regards furtifs et satisfaisants pour s'assurer qu'on les a bien vus quand ils prient, sincèrement, je ne peux pas.

À l'heure actuelle, j'aurais toujours du mal avec cela et quelque chose en moi réprouve férocement cette attitude, cela ne date pas d'aujourd'hui, mais depuis mon enfance c'est comme ça. Je me souviens vers l'âge de 4-5 ans, l'église (luthérienne) où on allait à l'époque, avait connu une telle croissance qu'ils ont décidé de construire un autre temple beaucoup plus grand.

Il y a eu un appel aux dons. Le pasteur a cru bon d'afficher tous les dimanches, devant la porte principale de l'église, les noms des plus grands donateurs par ordre décroissant. Chaque dimanche, les gens venaient un peu plus tôt pour vérifier que leurs noms figuraient en bonne place. J'avais tellement honte, j'en étais malade, je n'aimais plus aller dans cette église, mais je ne savais pas pourquoi. Quand on est enfant on n'a pas forcément les mots, mais on sent que quelque chose ne va pas. Cela ressemblait à des gens qui se grouillent pour vérifier les résultats d'un concours. Il y avait des déçus et ceux qui étaient très fiers et heureux.

Je ne suis pas parfait loin de là, même très loin de là, j'ai mes propres batailles contre moi-même, mais je crois que chacun doit être né avec 1 ou 2 choses qu'il ne supporte pas sans même comprendre pourquoi.

Hier dimanche, en rentrant chez moi, j'ai vu un groupe de 4 filles (18- 20 ans) prier pour une 5^e fille en lui mettant les mains sur la tête.

On voit rarement ce type de scène, encore moins sur la place centrale de la ville. J'ai vu à leurs attitudes que c'était spontanée, elles ne voyaient personnes, elles ne semblaient pas se rendre compte qu'elles étaient sur la place publique, elles étaient véritablement portées, elles étaient ailleurs tout simplement. Cette situation est différente, très différente, et quand vous voyez cela, vous ne pouvez vous empêcher de prier avec elles dans votre cœur.

J'aurais voulu les rejoindre, mais c'était leur moment, et peut-être la fille pour qui elles priaient n'était pas chrétienne, je ne voulais effrayer personne, j'ai prié pour elles toutes dans mon coeur, c'était suffisant.

J'espère que cela pourra clarifier ma façon de voir les choses. C'est un ressenti, un point de vue et une opinion.

Pour les persécutions, le Seigneur nous a demandé d'être au contraire heureux lorsque cela arrivera. Si Jésus nous dit "heureux serez-vous", cela signifie que lorsqu'on nous chasse à cause du Christ, il ne faut pas déprimer mais rendre gloire à Dieu, c'est aussi un signe que le salut est "proche".

Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Jean 15:20.

Heureux vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés ! Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie ! Luc 6:21. Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu'on vous chassera, vous outragera, et qu'on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l'homme ! Luc 6:22.

C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. 2 Corinthiens 12:10. LSG