1 iranien arrêté, 12 autres jugés après s'être identifiés comme chrétiens

Les chrétiens ont été accusés de "propager une religion contraire à l'Islam" et de “collaborer avec des gouvernements étrangers”.

Douze personnes se sont converties au Christianisme (dont un actuellement détenu par des agents du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI), ils devaient comparaître devant le tribunal de Nowshahr après que le procureur a noté dans son acte d'accusation qu'ils "s'étaient identifiés comme chrétiens pendant leur plaidoiries".

Jahangir Alikhani, Hamed Malamiri et Gholam Eshaghi ont été arrêtés par des agents du CGRI en septembre et détenus pendant près de deux mois avant d'être libérés sous caution le 17 novembre.

Le même jour, un autre de Javad Amini âgé de 40 ans, a été arrêté, ainsi que son oncle, qui n'a pas été identifié, mais n'a apparemment aucun lien avec l'affaire. Selon des sources de l'article 18, la voiture dans laquelle se trouvaient Javad et son oncle a été soudainement entourée de véhicules du CGRI, et les deux hommes ont été transférés dans un centre de détention à Sari, la capitale provinciale, où Jahangir, Hamed et Gholam avaient été emmenés deux mois plus tôt.

Les agents ont confisqué les clés de Javad et sont entrés chez lui sans frapper, terrorisant sa femme et sa fille de 10 ans. Sa femme a également été interrogée plus tard.

Pendant ce temps, Jahangir, Hamed et Gholam auraient été soumis à des tortures physiques et psychologiques lors d'interrogatoires prolongés et auraient été contraints d'écrire des lettres renonçant à leur foi chrétienne, exprimant des remords pour leurs actions afin d'assurer leur libération.

L'acte d'accusation indiquait clairement que les chrétiens seraient poursuivis sur la base de l'article 500 modifié du Code pénal, en vertu duquel plusieurs chrétiens ont déjà reçu de longues peines de prison, pour le fait d'avoir abandonné l'islam.

"Ils se sont identifiés comme chrétiens lors de leur défense", a écrit le procureur Mohammad Reza-Ebrahimi dans l'acte d'accusation. 
"Et cela est soutenu par les messages échangés sur vos téléphones, ainsi que par les Évangiles et autres littératures chrétiennes trouvées en leur possession".

Via : Guiame

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