Début avril 2025, L'OMS a mené une simulation d'une pandémie sur deux jours

Afin de tester une réponse internationale coordonnée en cas d'une nouvelle pandémie, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a conduit des opérations qui ont duré deux jours et cela concernait plusieurs pays. Il n'est pas certain que les populations concernées aient vu quelque chose, cela s'est passé au niveau administratif.

"L’exercice Polaris" a impliqué plus de 15 pays et 20 agences de santé.

Le Canada, la Colombie, le Costa Rica, le Danemark, l'Éthiopie, l'Allemagne, l'Irak, le Royaume d'Arabie saoudite, le Mozambique, le Népal, le Pakistan, le Qatar, la Somalie, l'Ouganda et l'Ukraine, ainsi que d'autres pays observateurs.

Chaque pays a participé par l'intermédiaire de sa structure nationale de coordination des urgences sanitaires et a travaillé en conditions réelles pour partager des informations, harmoniser ses politiques et activer sa réponse.

Les agences et organisations sanitaires régionales et mondiales, notamment les CDC (centres de contrôle des maladies) d'Afrique, les CDC Europe, la FICR, l'OIM, l'UNICEF et les réseaux d'urgence établis tels que le Réseau mondial d'alerte et d'action en cas d'épidémie, l'initiative des équipes médicales d'urgence, les partenaires en attente et l'Association internationale des instituts nationaux de santé publique, ont collaboré pour soutenir les interventions menées par les pays. 
 

Plus de 350 experts en urgence sanitaire ont collaboré à l'échelle mondiale grâce à cet exercice. "Cet exercice prouve que lorsque les pays prennent les devants et que les partenaires collaborent, le monde est mieux préparé", a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS. 
"Aucun pays ne peut affronter seul la prochaine pandémie. L'exercice Polaris démontre que la coopération mondiale est non seulement possible, mais essentielle".
 

Tout au long de la simulation, les pays ont piloté leurs propres interventions tout en collaborant avec l'OMS pour la coordination, les conseils techniques et le soutien d'urgence.

Cet exercice a offert aux gouvernements une occasion rare de tester leur préparation dans un environnement réaliste, où la confiance et la responsabilité mutuelle étaient aussi essentielles que la rapidité et les capacités.

"L'exercice visait à mettre en pratique les procédures de réponse inter institutions aux menaces sanitaires internationales. Des processus efficaces de coordination et d'interopérabilité sont essentiels pour garantir des interventions rapides en cas d'urgence sanitaire", a déclaré le Dr Mariela Marín, vice-ministre de la Santé du Costa Rica, remerciant l'Organisation panaméricaine de la santé pour son soutien et les membres du Système national de gestion des risques pour leur engagement.

"Polaris a démontré l'importance cruciale de cultiver la confiance avant qu'une crise ne survienne", a déclaré le Dr Soha Albayat, du Qatar.

"Les bases de notre collaboration sont nettement plus solides que par le passé. Nous sommes allés au-delà des mesures réactives et anticipons, alignons et coordonnons désormais de manière proactive nos plans d'intervention d'urgence transfrontaliers."

"Le Corps mondial des urgences sanitaires est devenu une plateforme puissante, s'appuyant sur la pratique, la confiance et la collaboration", a déclaré le Dr Mike Ryan, Directeur exécutif du Programme des urgences sanitaires de l'OMS. 
"L'exercice Polaris a montré ce qui est possible lorsque les pays agissent avec urgence et unité, avec le soutien de partenaires bien connectés. C'est un signal fort que nous sommes collectivement mieux préparés que nous ne l'étions."

À une époque où le multilatéralisme est sous pression et où la préparation est souvent envisagée à travers une perspective nationale, l'exercice Polaris a réaffirmé que la santé est un enjeu mondial.

Source : OMS
 

Quelques jours après, le 7 avril dernier : 

Pays riches et pays pauvres disent-ils. Le Gouvernement Mondial achève sa formation sous nos yeux ...

Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. Apocalypse 13:16-17.