Concrètement, les gendarmes peuvent noter plusieurs éléments comme l'identité, le numéro de téléphone, l'adresse, etc. Mais aussi prendre des photos, ou encore noter toute information "relative à la prétendue origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, à l’appartenance syndicale, à la santé ou à la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle".
Crainte d'une surveillance généralisée
Plusieurs associations sont montées au créneau face à l'entrée en vigueur de cette application, craignant un fichage généralisé. Pour la Ligue des Droits de l'Homme, ce décret "traduit une ingérence disproportionnée dans l’exercice du droit au respect de la vie privée."
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"On peut redouter que Gendnote vienne nourrir une infinité de fichiers, des services de renseignements par exemple, et soit dévoyé à des fins de surveillance politique."