Témoignage : Activités paranormales chez les célébrités. Partie 5

1,5 page (+ avertissements à la fin)

Federico Castelluccio (Peintre, Acteur)

J’ai grandi dans un milieu très catholique. On n’était pas très pratiquant mais je me souviens des images de saints, de la Vierge Marie et d’autres symboles religieux.

C’est pourquoi, les phénomènes surnaturels, peu importe comment on les appelle, les fantômes ou autres… si je ne les vois pas, je ne suis pas sûr que je puisse y croire. Je suis toujours sceptique à ce propos.

En plus d’être acteur (Les Sopranos), je suis peintre. La peinture est un art qui m’habite vraiment. C’est très personnel, beaucoup plus que le jeu d’acteur.

A l’époque j’avais reçu une importante commande, on me demandait de peindre une toile de 9m de longueur sur 2m de hauteur. Puisque le studio où je peignais n’était pas assez spacieux, j’avais besoin de trouver un autre atelier, pour être en mesure de travailler sur les deux grandes toiles qu’on me commandait.

J’ai appelé un très bon ami qui travaillait dans une école catholique à Madison, dans le New Jersey. Il m’a parlé d’une grande pièce inutilisée dans un manoir presque vide. Personne n’y habitait à l’exception d’un prêtre qui occupait l’étage supérieur, vraiment tout en haut.

Quand je suis arrivé sur le terrain, j’ai vu la taille impressionnante du manoir. On m’a montré la pièce que j’allais pouvoir utiliser, je l’ai trouvée tout à fait adéquate. La lumière était parfaite, l’endroit allait pouvoir me servir d’atelier.

La pièce contenait un foyer, il y avait aussi une porte qui restait fermée. J’ai rencontré le prêtre qui vivait en haut. Il est venu me voir, il a fait le tour du studio, on a discuté un peu, il avait l’air sympathique.

L’endroit avait quand même quelque chose d’assez effrayant. J’avais un drôle de pressentiment, mais j’étais là pour une raison, peindre. Je peignais sans répit. Quand je commence, j’entre dans un tout autre état d’esprit, dans un état second, je ne fais que peindre. Je suis concentré sur mon travail, je pense à beaucoup de choses à la fois et je peins sans m’en rendre compte.

Quand on peint on devient particulièrement « ouvert », nos pensées vont dans tous les sens, ce qui permet à tout un tas de choses d’entrer en nous.

Il était environ 2h30 ou 3h du matin, je travaillais sur une partie très détaillée de ma toile. J’étais debout, je tenais mon bras devant moi, la porte était à ma droite. J’ai senti, j’ai senti… une présence, du moins « quelque chose ». Du coin de mon œil j’ai aperçu quelque chose, je me suis tourné et en effet une personne me regardait.

Nos yeux se sont croisés, c’était une petite fille. Dès l’instant que j’ai compris ce que je voyais, la petite fille est retournée dans le couloir. Je suis allé sur le seuil de la porte, j’ai jeté un œil dans le couloir. Je n’ai entendu aucun pas, il s’était écoulé trop peu de temps pour que quiconque ait pu se rendre ailleurs. C’est ce qui m’a fait paniquer. J’étais mal à l’aise. J’avais … disons … une certaine appréhension, parce qu’il fallait que je me rende jusqu’à la porte d’entrée, que je la déverrouille et que je marche. C’est le genre de situation où on comprend qu’on n’est pas seul.

Quelques jours plus tard, j’y pensais encore. J’ai raconté au prêtre qui vivait là-haut, je lui ai dis que j’avais vu quelqu’un, il m’a répondu : « Oh vous l’avez rencontrée ? »

Je lui ai répondu que j’ignorais qu’une autre personne habitait dans la maison. Il m’a dit : « Non non non, vous avez rencontré Alice ! »

Je lui ai demandé de qui il s’agissait, il m’a dit que c’était une petite fille de 10/12 ans, c’était la fille du propriétaire des lieux. Des années auparavant, un incendie s’y est produit. Elle avait péri dans cet incendie, dans la pièce adjacente à mon studio.

J’avais les poils dressés.

Quand le prêtre m’a appris tout cela, je n’en croyais pas mes oreilles. C’était la dernière chose à laquelle je me serais attendue. Plusieurs religieuses qui habitaient le couvent tout près, ont raconté avoir vu une petite fille près de la chapelle.

Quand elle m’a regardé, je n’ai pas eu l’impression d’être en danger. Elle n’était pas menaçante ni rien de la sorte. Elle regardait dans la pièce par curiosité. Je crois que depuis des années, personne n’avait occupé la pièce où j’étais. Moi j’arrive et je peins en écoutant de la musique. Elle était peut-être juste curieuse de savoir ce qui se passait dans la pièce.

Ce que je sais, c’est que cette personne est toujours dans cette maison. Elle est peut-être en « transition » ou peu importe le nom qu’on lui donne (fantôme, esprit), mais elle est toujours là. Cet élément a modifié l’atmosphère des soirées de travail par la suite …

Je mesure 1m85, je pèse 100kg, peu de chose m’effraient, mais cet évènement m’a fait chavirer.  J’y crois maintenant, je sais qu’il existe des choses qu’on ne peut pas saisir complètement, vous voyez ?!

Tiré de Discovery Channel