Le syndrome du troisième homme (The third man factor, Third man Syndrome), est le nom attribué à un phénomène vécu par plusieurs personnes dans le monde entier, lorsqu'elles ont été confrontées à un grave danger.
La personne se trouve en danger de mort, elle est souvent seule, ou la seule survivante d'un évènement grave. Il existe des récits de personnes qui ont vécu cela à deux ou à trois. Mais très généralement, cela arrive à des personnes seules.
Durant le danger, une "personne" ou une voix se manifeste pour l'aider à sortir de la situation. Si la science ne peut donner une explication convaincante face à un nombre impressionnant de témoignages à ce sujet, on a tout de même remarqué que cela arrive dans une configuration de 3 facteurs : la ou les victimes, un danger, et l'intervention surnaturelle d'une tierce "personne".
- Isolement
- Danger de mort
- Intervention extérieure
Si les chrétiens attribuent cette intervention à la providence divine, plusieurs autres personnes ont bénéficié de cette intervention, sans forcément avoir la foi chrétienne.
Quelques récits de "troisième homme"
Scott Davis, dont le témoignage se trouve dans ce site, est chrétien. Il a prié durant son épreuve, extrait :
" Je n’avais plus aucune force, j’avais perdu beaucoup de sang. J’étais extrêmement faible. Mais j’essayais encore de marcher, je suis arrivé dans une zone un peu plus dégagée de la forêt et je me suis dit : ‘Scott pose-toi, c’est ici que tu vas mourir, l’heure est venue’.
J’ai vu quelques arbustes et je me suis couché à leurs pieds. Je m’apprêtais à mourir quand j’ai senti que l’air autour de moi devenait chaud, d’un coup d’un seul, tout était chaud, je me suis senti en paix à cet instant. Je ne sais pas pourquoi je me suis dit que quelqu’un venait me sauver. Je me suis alors étendu et j’ai distinctement entendu en moi-même : ‘Je te soutiens !’
Je n’ai pas entendu cela par mes oreilles, mais directement en moi, et je me suis dit ‘Quoi ?!’
J’ai encore entendu ‘Je te soutiens ! Lève-toi et marche !’"
" Je me suis levé et après cela je n’ai plus senti mes pieds marcher, pourtant je marchais ! Je marchais quand je suis arrivé devant une maison. On m’a dit plus tard qu’il y avait 11 km entre le lieu où je m’étais étendu au sol dans l'attente de la mort, et la maison en question. On m’a aussi dit que dans l’état où je me trouvais, il était impossible d’avoir pu parcourir cette distance, or je ne me souviens même pas de ce trajet. Lorsque je suis arrivé devant la maison, j’ai frappé, une dame a ouvert je lui ai expliqué la situation elle a appelé les secours et la police. "
"J'ai été sauvé deux fois dans ma vie en écoutant ces voix intérieures, elles étaient aussi claires que si quelqu'un me parlait." @bobhead6243
"En tant qu'étudiant de première année à l'université, je ne connaissais pas ma limite d'alcool. Je me suis complètement saoulé dans un bar de Kent dans l'Ohio, je titubais dehors. J'étais à peine capable de marcher, j'avais perdu tout sens de l'orientation. J'ai fini par m'agripper à un parcmètre pour m'empêcher de tomber.
Sortie de nulle part, une silhouette grande et imposante vêtue de noir, est apparue. Il (la voix était masculine) m'a demandé où j'allais. Je lui ai dit, il a mis son bras autour de moi et m'a porté sur environ 1 mile de marche jusqu'à ma résidence. Il m'a accompagné dans les escaliers jusqu'au troisième étage, m'a déposé dans ma chambre, puis a disparu.
Je n'ai jamais vu le visage de cette personne. C'était il y a de nombreuses années et je ne qualifierais pas ce qui s'est passé de situation de vie ou de mort (sauf si l'individu en a vu).
Qui ou quoi, a pris soin de moi, cela reste encore un mystère aujourd’hui". OhioKent
L’exploration de l’Antarctique menée par Ernest Shackleton et son équipe en 1916 s’est transformée en un combat pour leur vie lorsque leur bateau, l’Endurance, s’est retrouvé coincé dans les glaciers. Shackleton et ses deux compagnons, Tom Crean et Frank Worsley, se sont lancés dans un voyage à travers les chaînes de montagnes et les glaciers jusqu'à une station baleinière dans la baie de Stromness. Pendant plus d’une journée épuisante, les hommes ont parcouru l’île de Géorgie du Sud. Contre toute attente, ils ont survécu. Ils attribuent en grande partie leur survie à un "quatrième voyageur". Une "présence" qu’ils ont tous ressenti, cette présence leur a donné espoir et a orienté leur marche.
"Je sais que pendant cette longue et éprouvante marche de trente-six heures à travers les montagnes et les glaciers sans nom de la Géorgie du Sud, il m'a souvent semblé que nous étions quatre, et non trois", a écrit Shackleton dans "South", son livre sur l'expédition.
Frank Worsley a également écrit sur cette expérience déconcertante.
"Il y avait en effet une chose dans notre traversée de la Géorgie du Sud, une chose que je n'ai jamais pu expliquer. Chaque fois que je revoyais les incidents de cette marche, j'avais le sentiment subconscient que nous étions quatre, au lieu de trois", a écrit Worsley, selon la Royal Scottish Geographical Society.
Frank Smythe, qui a failli devenir la première personne à gravir le sommet du mont Everest en 1933 a vécu cette expérience. En compagnie de son groupe d'escalade, Smythe a effectué un voyage dans de mauvaises conditions, mais son groupe a rapidement fait demi-tour après des conditions météorologiques épouvantables et un manque d'oxygène. Smythe a continué seul, déterminé à atteindre le sommet qu'il a raté de peu (1 000 pieds). Smythe était complètement seul, mais il dit qu'il s'est senti "accompagné".
"Pendant tout le temps que je grimpais seul, j'avais le fort sentiment d'être accompagné par une deuxième personne. Ce sentiment était si fort qu'il éliminait complètement toute la solitude que j'aurais pu ressentir autrement", a-t-il raconté dans son journal après la tentative.
À un moment donné, Smythe était tellement convaincu de la présence d'un guide, qu'il a essayé de partager un gâteau avec lui, mais en se retournant, il s'est rendu compte qu'il n'y avait personne.
"Nous sommes allés faire du trekking en décembre dernier et nous avons perdu l'heure. Sur notre chemin nous avons oublié la route et peinions au milieu de la forêt. Un homme du coin nous a rencontrés, il s'est mis à discuter avec nous tout en nous guidant hors de la forêt. Quand nous nous sommes retournés pour le remercier, il n'y avait personne."
En 2019, une jeune femme et son partenaire avaient été impliqués dans un accident de voiture catastrophique qui l'a rendue handicapée. Ils se sont écrasés contre un arbre le long de la route sur laquelle ils circulaient. Elle dit qu'elle et son petit ami ont eu la même version concernant les circonstances de l'accident, mais concernant le sauvetage, ils n'ont pas vécu les mêmes choses. Elle se souvient avoir été sortie de l'épave de la voiture par une femme nommée Amber, dont elle a découvert plus tard qu'elle n'avait jamais été sur les lieux de l'accident.
"J'ouvre la portière de la voiture, je dis : 'à l'aide, à l'aide ! "
"Cette dame vient et me traîne sur l'herbe en tenant mes bras."
Une fois sortie de la voiture en toute sécurité, la femme s’est présentée.
"Elle a dit : je m'appelle Amber, je suis étudiante en soins infirmiers. Continue de me parler."
Même si elle crachait du sang et des débris de verre, Amber l'a rassurée et lui a dit de continuer à parler, une instruction courante lors des scénarios d'urgence pour conjurer les effets potentiellement mortels du choc. Puis Amber, l'a bercée. "Elle me berçait juste d'avant en arrière."
Une fois la police arrivée, Amber a commencé à leur détailler les blessures afin qu'ils puissent ensuite les transmettre aux ambulanciers, qui sont arrivés peu de temps après. Les souvenirs de cet événement sont si vifs que la jeune femme dit qu'elle se souvient de chaque détail de l'apparence d'Amber, de son teint à sa coiffure en passant par le son de sa voix. Mais les policiers et les ambulanciers ont eu une toute autre histoire.
"Tout le monde sur les lieux disait non, il n'y avait pas d'Amber, désolé, c'est un homme qui vous a aidé à sortir de la voiture."
Le petit ami, coincé dans la voiture, a également rapporté que c'était un homme qui avait sorti sa copine de la voiture.
@maanijohns
"Intervention divine ! Je l'ai clairement entendu deux fois dans ma vie et je suis très reconnaissant" @rinconlindaann
"Le Saint-Esprit. Une fois, j'étais sans abri et j'ai entendu le Seigneur me dire qu'il m'aime. Cela m’a donné la force de me battre jusqu’à ce que je trouve un logement où vivre." @user-vi8ny5xo7n
"J'ai vécu une expérience où j'ai été gratuitement attaqué par deux hommes qui se sont mis à me frapper à l'arrière de la tête. Le temps s'est arrêté pendant ce qui m'a semblé être des heures. Pendant qu'ils me frappaient, j'ai entendu une voix qui m'a demandé de me lever tout en me tirant vers le haut. J'ai réussi à me lever et à courir tout en saignant." @philanimanqele8987
"J'ai aussi eu cette voix. Mon père voulait que je sorte quelque chose de la boîte à gants de son camion. J'ai entendu 'N'y va pas !'. Au bout d'un moment, mon père m'a dit : tu n'y vas pas ? À ce moment-là, nous avons entendu un crissement de freins et un crash. Quelqu’un a percuté de plein fouet le camion de mon père et l’a projeté vers la maison des voisins. Mon père a dit que je serais morte si j'étais allée.
Une autre fois, j'étais derrière mon père pendant qu'il utilisait une scie à ruban, j'ai entendu 'bouge-toi'. Dès que j'ai bougé, un morceau de bois est sorti de la machine et a heurté le congélateur si fort qu'il l'a cabossé. C'était l'endroit exact où j'étais". @vickichristian2364
Eric Roberts a témoigné qu'un couple étrange est venu le visiter à l'hôpital après un grave accident de la route lorsqu'il avait 25 ans. La femme et l'homme qui n'avaient aucun lien avec lui, lui ont dit qu'ils venaient de Roumanie, alors qu'Eric était aux Etats-Unis. Ils lui ont donné les noms des médicaments qu'il devait prendre pour guérir. Personne d'autre que lui n'a vu ce couple de personnes âgées.
"En entrant dans ma chambre, ils me connaissaient déjà. Je leur ai demandé d’où ils venaient. Ils ont répondu, de Roumanie. Je leur ai demandé s’ils venaient juste d’arriver de là-bas, ils ont dit oui. De Roumanie directement à l’hôpital ? Ils ont dit oui. J’ai tout simplement accepté leur réponse.
Ils m’ont dit qu’ils sont venus « m’aider » et que je devais prendre du phosphatidylcholine parce que j’avais subi un important traumatisme crânien et que j’allais encore subir une importante perte de mémoire. Au bout d’un mois il fallait que je prenne des produits plus forts, de l’Aslavital et du Gerovital. Ils m’ont expliqué que l’Aslavital était un produit rajeunissant et qu’il aide à améliorer la mémoire. Ils m’ont dit que ces médicaments étaient illégaux, mais que j’en trouverais dans la plupart des pharmacies. Sans trop réfléchir, je leur ai demandé d’écrire les noms des médicaments. Ils l’ont fait, puis ils sont partis."
Enfin, Annette Herfkens est une femme qui attribue sa survie à des voix entendues après le crash d'un avion où elle était la seule survivante. Cela s'est passé dans la jungle vietnamienne, le 14 novembre 1992. Tous les passagers sont décédés y compris son conjoint. Elle était clouée au sol, paralysée et avec beaucoup de douleurs. Tout ce qu'elle pouvait voir autour d'elle, c'était des cadavres. En réalité, avant même le crash de l'avion, une voix lui a demandé de détacher sa ceinture, elle s'est exécutée alors que c'était contre les consignes de sécurité.
Lors du crash, elle a senti une immense "énergie" la transporter. Lorsque l'avion est tombé, des voix l'ont encouragée à tenir bon, elle a décidé d'écouter ces voix qui lui demandaient de ne pas perdre espoir. Elle a été encouragée durant 8 jours, jusqu'à ce que quelqu'un l'a trouve.