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5 pages sans illustrations 

En janvier 1996, un évènement s’est produit à Varginha. Un évènement que les autorités militaires ont tenté d'étouffer. Trois témoins ont reçu une proposition d’argent contre leur silence. Un évènement qui a fait intervenir l’armée  brésilienne, puis des militaires américains. Aujourd'hui si les autorités ne peuvent plus tourner en dérision ce qui s'est passé, certains protagonistes tenus au silence auparavant, se sont mis à parler.

Janvier 1996 : Le cas Varginha

Varginha est une ville qui se trouve dans l’Etat de Minas Gerais, au Brésil. Une ville de la campagne presque profonde, qui a connu un événement inattendu qui suscite encore la curiosité à travers le monde. Un objet inconnu s’est écrasé, trois jeunes filles ont vu une créature qui ne semble pas humaine. Plusieurs créatures seront aperçues par des témoins. Leur nature ne sera jamais dévoilée au public, elles auraient finalement été emportées par l'armée américaine.

Eurico et Oralina montrent l'endroit où ils ont avaient vu la navette (photo: Samantha Silva / G1)

Eurico et Oralina montrent l'endroit où ils ont avaient vu la navette (photo: Samantha Silva / G1)

- 13 janvier 1996.

Tout commence par le récit d’un couple de fermiers. Eurico de Freitas et Oralina de Freitas, élevaient des bovins. Ils vivaient et travaillaient dans une ferme au bord de l'autoroute BR-491, quand une nuit, celle du 13 janvier, un énorme bruit s’est fait entendre à 1h du matin.

Oralina sort pour voir ce qu’il passe, pendant que son mari reste devant la télévision. Elle constate que les bœufs sont affolés et courent sur la propriété. Elle voit un objet dans le ciel, un objet qui ne ressemble pas à un avion, mais qui est allongé. L’objet lâche une fumée blanche comme s’il souffrait une avarie, mais il n’émet aucun son.

Oralina court prévenir son mari, le couple observera l’objet durant une quarantaine de minutes. Pendant tout ce temps, l’objet volait en baissant d’altitude, il se dirigeait vers l’autoroute Fernão Dias (BR-381), et disparaissait à l’horizon. Le couple n’a pas fermé l’œil de la nuit.

 

Un autre témoin se trouvait justement sur l’autoroute en question, il s’agit de Carlos de Souza. Carlos conduisait au petit matin, lorsqu’il a vu le même appareil décrit par le couple. Comme il était aussi pilote, il a vite compris que l’appareil était sur le point de s’écraser. Il a décidé de suivre la direction de l’objet, pour se rendre sur les lieux du futur crash et prévenir les secours sur la localisation des débris.

Lorsqu’il a compris que l’objet était tombé, il a garé sa voiture pour avancer à pied. Carlos a marché et s'est faufilé  vers ce qu’il avait compris être le lieu en question.

Le lieu décrit par Carlos. (Photo: Samantha Silva / G1)

Le lieu décrit par Carlos. (Photo: Samantha Silva / G1)

Alors qu’il commençait à s’approcher, il a vu des débris qui brillaient, mais il a surtout compris que des militaires s’y trouvaient déjà. Des militaires se trouvaient tout autour des débris et lorsqu’ils ont vu Carlos s’approcher, il a reçu l’ordre de s’éloigner sans ménagement. Il a tenté d'expliquer qu’il était du métier, qu’il pouvait peut-être aider, mais on lui a défendu de parler à qui que ce soit de ce qu’il a vu, interdiction d’évoquer le crash.

La façon dont les militaires traitaient ce crash a beaucoup intrigué Carlos qui s’est demandé ce que cela pouvait bien être, car s’il s’agissait d’un crash commun, pourquoi les militaires se trouvaient déjà sur les lieux ? Pourquoi a-t-il été menacé ?

Carlos n’étant pas militaire, il a tout raconté par la suite, en précisant qu’il n’avait vu aucune victime, juste des débris, un immense hélicoptère militaire, et des militaires sortis de nulle part.

Courtesy of James Fox

Courtesy of James Fox

Un pilote de l’armée a confessé des années plus tard, qu’ils avaient été avertis du crash de cet appareil par l’armée américaine.

Comme des témoins liés à l'affaire se sont mis à parler, les forces armées ont dû publier un accord entre le Brésil et les Etats-Unis, concernant l'utilisation pacifique de l'espace aérien. Les journalistes ont compris que c'était pour justifier l'intervention américaine dans le crash de Varginha

Janvier 1996 : Le cas Varginha
Janvier 1996 : Le cas Varginha

- 20 janvier 1996

Les habitants ont soudain senti un mouvement inhabituel dans cet endroit précis de la photo :

Janvier 1996 : Le cas Varginha

Ceux qui vivent dans des zones rurales tropicales, savent que lorsque la végétation se met à bouger, il se peut que des animaux dangereux s’approchent des habitations (panthères, gros serpents, etc.)

Les habitants du quartier ont prévenu les pompiers. Peu de temps après l’arrivée des pompiers, ils ont eu la surprise de voir arriver un premier grand camion de l’armée.

Ils se sont interrogés sur ce qui pouvait être si important pour que les pompiers appellent l’armée en renfort, dans ce coin perdu, qui se trouve à plus de 300 km de la capitale de l'Etat, Belo Horizonte.

Illustration camion de l'ESA
Illustration camion de l'ESA
Illustration camion de l'ESA
Illustration camion de l'ESA

Illustration camion de l'ESA

Lorsque les militaires ont pénétré dans la forêt, les habitants du quartier ont entendu deux coups de feu. Ils ont ensuite vu les militaires sortir du bois avec deux sacs, qui ont été posés dans le camion militaire. Certaines personnes ont vu qu’un des sacs bougeait.

Janvier 1996 : Le cas Varginha

Maria Sônia da Silva Moraes, une habitante, témoigne :

« Il y a eu beaucoup de mouvements, on a vu débarquer des hommes de l’ESA (Escola de Sargentos das Armas). On a aussi vu du mouvement à l’hôpital régional. Les militaires allaient et venaient à l’hôpital. Tout cela nous semblait bizarre. On a compris qu’ils ont déposé des 'gens' là-bas. Je veux dire, ils ne peuvent pas dire qu’il ne s’est rien passé. On a tous vu comment des gens extérieurs à la ville sont arrivés en silence, puis ils ont emporté quelque chose dans notre hôpital, qui était soudain en pleine effervescence. Oui, quelque chose s’est produit ! Un événement très important a eu lieu !»

Maria Sônia da Silva Moraes

Maria Sônia da Silva Moraes

Les pompiers et les militaires en pleine opération (illustration Renato Munhoz)

Les pompiers et les militaires en pleine opération (illustration Renato Munhoz)

Avant l’arrivée des militaires et le mouvement dans les bois, trois jeunes filles avaient vu quelque chose qui les a traumatisées. C’est surtout leur récit qui a fait le tour de la planète.

Il s’agit de Katia Andrade Xavier 22 ans, les sœurs Liliane de Fatima Silva 16 ans et Valquiria Aparecida Silva 14 ans. Les trois jeunes femmes rentraient chez elles en empruntant leur trajet habituel, après leur travail. Puis à un moment donné, elles ont décidé de prendre un raccourci par une zone qui était encore en construction.

Lorsqu’elles passaient près d’un mur, c’est d’abord Katia qui a hurlé de toutes ses forces. Les filles ont regardé vers ce que Katia avait vu, elles ont aperçu une créature qui était accroupie. La créature regardait aussi les trois filles, mais pas d'un air menaçant.

Renato Munhoz

Renato Munhoz

Katia, Liliane, Valquiria

Katia, Liliane, Valquiria

Les filles disent qu’elles ont vu une créature qui avait des pieds et des mains, mais aussi des sortes de cornes. Sa peau était couleur marron, elle brillait comme si elle avait de l’huile sur l’ensemble du corps. La créature avait des grands yeux rouges très écarquillés.

Extrait d'un reportage de l'émission "Fantastico" de la chaîne de télévision Globo, consacré à ce témoignage en 1996 :

Lorsque les filles ont vu cette créature, elles sont entrées dans un grand désespoir et se sont mises à courir. La créature ne semblait pourtant pas bouger. La mère de Liliane et de Valquiria qui se trouvait dans un magasin non loin de là, a vu les filles arriver en hurlant. Elles disaient qu’elles venaient de voir le Diable !

La maman s’est dite que si le Diable était apparu aux filles, il pouvait aussi lui apparaître, 25 minutes plus tard, elle se trouvait sur le lieu indiqué par les filles. Il n’y avait plus rien, seulement une marque au sol et une épouvantable et indescriptible odeur. Un maçon qui se trouvait dans les parages, a expliqué à la maman que les pompiers venaient à peine de prendre « l’étrange animal ».

 

Très peu de temps après, la mère et les filles ont reçu une proposition d'une forte somme d’argent de la part d'hommes vêtus de noir. Des hommes qui ne se sont pas présentés, mais qui ont proposé à la mère et aux trois filles, de garder le silence en échange d'une grosse somme d’argent. Elles ont refusé pour des raisons religieuses, elles ne voulaient pas mentir.

"Ils nous ont demandé de nous rendre dans une émission de télévision pour tout démentir. Ils nous ont dit qu'ils nous donneraient beaucoup d'argent, ils seraient pour nous, une mine d'or telle qu'on n'aurait jamais imaginé" Luisa Silva, la maman de deux filles. 

Luisa Silva - Mère de deux témoins

Luisa Silva - Mère de deux témoins

D’autres habitants qui ont préféré témoigner anonymement, ont confirmé qu’il y avait effectivement cette présence de personnes bizarres, qui semblaient se renseigner dans les environs pour évaluer ce que les habitants savaient. Il ne s’agissait ni de journalistes, ni d'autorités connues. Un monsieur a dit qu’ils étaient deux, ils avaient des allures  militaires sans en avoir la tenue. Ils se sont approchés de son ami et de lui, pour demander ce qu’ils faisaient assis là sur un muret du quartier. Ils ont demandé s'ils avaient vu ou entendu quelque chose. Personne, aucun civil en dehors des trois filles, n'avait clairement vu ces créatures en face. 

A aucun moment, les hommes mystérieux n’ont évoqué ce que les filles avaient vu, ni ce qui se disait à ce propos. Ce témoin explique qu'il s’est senti très mal à l’aise en présence de ces deux « hommes ». Il leur a répondu qu'ils traînaient simplement dans les parages, c'est tout. Ils ont dit qu'ils ne savaient rien. Les hommes en noir sont partis, mais l'un d'eux a fait volte-face, il est revenu en lui disant : donne-moi ton téléphone portable, je t’en offre un autre tout neuf !

Il a trouvé cela tellement étrange qu’il a décidé de partir. Il dit que l’homme qui lui a proposé un portable neuf est resté les bras derrière le dos à le regarder s’en aller. Le témoin reste encore avec un sentiment dérangeant concernant ces hommes qui posaient des questions. Les téléphones portables étaient encore rares à l'époque, pourtant les hommes en noir ont su qu'il en avait un sur lui, comment pouvaient-ils le savoir ?

 

Par ailleurs, un véhicule des services secrets d'intelligence policière, patrouillait dans la zone. Un des deux policiers du service d'intelligence (PII), a aperçu une créature au sol qui semblait blessée. Il pleuvait beaucoup, il est sorti du véhicule et l'a saisie à mains nues pour la déposer à l'arrière de leur véhicule banalisé. Les deux policiers militaires se sont rendus à l'hôpital régional, qui avait déjà reçu les autres créatures.

 

Etant donné que les militaires ne pouvaient garder le silence à cause d'un trop grand nombre de témoins, un major a expliqué aux journalistes que leur présence à Varginha était due à l'accouchement d'une femme atteinte de nanisme. Le couple nain était accompagné, car l'accouchement était risqué. Les témoins auraient donc confondu des personnes naines avec des extraterrestres. Par moments dans ses explications, au lieu de dire "la femme", il disait, "la créature", en se trahissant. Encore aujourd'hui, ce pauvre militaire est la risée d'Internet.

"Le 20 janvier, il pleuvait beaucoup à Varginha. Nous n'étions pas loin avec deux camions, car ils avaient besoin de manutention. Il se trouve que ... fortuitement ... il y avait un couple de personnes atteintes de nanisme qui devait se rendre à l'hôpital car la femme était sur le point d'accoucher et cela pouvait être dangereux, bon elle allait avoir un bébé ... euuh. Cela euuhhh … coïncide avec la présence des hommes de l'ESA qui ont récupéré cette créature, pour la conduire à l'hôpital régional."

Janvier 1996 : Le cas VarginhaJanvier 1996 : Le cas Varginha
Janvier 1996 : Le cas Varginha

Dans une autre interview qui circule encore sur internet, un reporter demande à un militaire pourquoi une aile de l'hôpital a été fermée et interdite au public. Le militaire répond qu'une femme atteinte de nanisme avait accouché, mais que son bébé était si déformé et si horrible, que les militaires ont dû fermé toute une partie de l'hôpital pour que personne ne voit ce bébé. 

Les explications n’ont convaincu personne sur la présence militaire et leurs allers et venues, entre la forêt et l’hôpital. 

 

Dans un podcast récent, un colonel a précisé qu’aucun PM (policier militaire) impliqué dans l’affaire Varginha, ne témoignera devant les PF (policiers fédéraux). Il le répète avec véhémence, les militaires ne parleront pas, même pas devant les fédéraux. Ils ont refusé à l'époque, ils refusent encore aujourd'hui, malgré les multiples convocations. Il a déclaré que la Constitution ne permet pas à la police fédérale d'obliger la police militaire à parler.

Janvier 1996 : Le cas Varginha

Il semblerait que si une de ces créatures, s’était réfugiée non loin des habitations, au moins deux autres avaient fui vers la forêt, et une autre a été trouvée par deux agents secrets.

Celui qui avait attrapé une créature à mains nues et qui l'avait transportée à l'hôpital régional où se trouvaient les autres, a développé un abcès, c'était le PM : Marco Eli Chereze.

Marco Eli, était accompagné de l'agent secret, Eric Lopes.

Marco Eli Chereze (photo: Archive EPTV)

Marco Eli Chereze (photo: Archive EPTV)

Marco Chereze, 23 ans seulement, a été opéré par un médecin militaire pour un petit abcès apparu après avoir attrapé la créature. Mais il semblerait qu’il avait été atteint d’un mal beaucoup plus profond que la médecine ne pouvait soigner. Il a eu beaucoup de fièvre, il se plaignait de douleurs dans différentes parties du corps.

Janvier 1996 : Le cas Varginha

Il a alors été conduit dans deux autres hôpitaux, après avoir été hospitalisé plusieurs jours en soins intensifs. Mais, il n'a pas résisté, il est décédé. Avant de mourir, il avait fait venir sa sœur, Marta Tavares, à qui il a confié avoir attrapé une créature de ses mains, il savait que son mal venait de la créature en question. 

Marco Chereze (in photo shown by his sister) died after one of the creatures scratched him. David E West
Marco Chereze (in photo shown by his sister) died after one of the creatures scratched him. David E West

Marco Chereze (in photo shown by his sister) died after one of the creatures scratched him. David E West

Marta Tavares (Moment of Contact)

Marta Tavares (Moment of Contact)

Selon Cesário Lincoln Furtado, le cardiologue qui a traité le jeune homme lorsqu'il a été hospitalisé dans un état grave, tous les tests possibles ont été effectués, mais l'équipe n'est parvenue à aucun diagnostic. « Nous lui avons donné les deux meilleurs antibiotiques qui existaient à l’époque, mais cela n’avait aucun effet sur lui. C’était comme si on lui donnait de l’eau avec du sucre », raconte Furtado aux journalistes de G1.

Janvier 1996 : Le cas Varginha

Chereze est décédé le 15 février 1996, moins d’un mois après avoir touché de ses mains la créature.

« En tant que médecin, ce sont des choses que vous voyez peut-être une ou deux fois dans votre vie » dit-il. Pour lui, c'est une question inconnue à laquelle peut-être la science pourra un jour répondre.

 

 

Par ailleurs, plusieurs animaux du zoo de Varginha sont morts sans explications. 

Leila Cabral (photoSamantha Silva / G1)

Leila Cabral (photoSamantha Silva / G1)

Leila Cabral, travaillait à l'époque au zoo de Varginha en tant que biologiste. Tout comme de nombreux habitants de l'époque, elle a conservé les détails de cette journée atypique où les jeunes filles ont vu une créature. Elle se souvient que ce jour là une forte tempête s’était effectivement abattue sur la ville. Lorsque la pluie a cessé, elle a décidé d’aller au zoo pour savoir si les animaux allaient bien.

« Quand je suis arrivée, Nelson, qui était le portier, m'a dit : ‘Dona (madame) Leila, les pompiers sont venus ici avec un animal très étrange et ils ont dit qu'ils reviendraient vous l’apporter’ »

Leila s’est dit que si c’était important, les pompiers reviendraient. Mais, les pompiers ne sont jamais revenus, on sait maintenant que quelque chose les a poussés à contacter eux-aussi les militaires, lorsqu’ils ont compris qu’il ne s’agissait pas d’un animal.

Les pompiers saisissant les créatures

Les pompiers saisissant les créatures

Le lendemain, toute la ville évoquait déjà les supposées apparitions de créatures d’un autre monde. Quelques semaines plus tard, plusieurs animaux du zoo sont morts.  

« Ils ont commencé à mourir d'une manière très étrange. Ils sont simplement morts. Il n'y avait aucune explication plausible ».

zoo de Varginha (photo: EPTV)

zoo de Varginha (photo: EPTV)

Leila et le vétérinaire du zoo ont effectué des autopsies sur les animaux, ils ont envoyé des échantillons pour examen. Un laboratoire de Belo Horizonte (MG) a détecté une substance toxique caustique non identifiée. Pour la mort des animaux, il n'y avait pas non plus d'explication.

Le vétérinaire Marcos Mina, désormais directeur du zoo de Varginha, confirme l'information et ajoute que l'autopsie a détecté un noircissement de l'estomac et de la muqueuse intestinale des animaux. Un empoisonnement a même été envisagé, mais comme rien de connu n'a été détecté, cette possibilité a été écartée.

Selon lui, des espèces de cerf, de tapir et d'ocelot sont mortes. « C'était le problème. Ils présentaient les mêmes symptômes à l'autopsie, mais il s'agissait d'animaux d'espèces différentes, qui se nourrissent d'aliments différents. Ils étaient à des endroits différents au zoo. Il n'y avait pas de bactéries non plus dans les tests, c'est donc ce qui rend la chose compliquée. »

Il affirme également que, pour lui, l'affaire n’est pas liée aux apparitions de Varginha puisque les animaux sont morts quelques semaines après. Pourtant, il ne savait pas que Marco Chereze est aussi décédé quelques semaines après le contact direct.

7 jours s'étaient écoulés entre le crash du 13 janvier et le premier témoignage des apparitions le 20 janvier. Il n'est pas  impossible que certaines d'entre elles soient allées au zoo ...

Le Docteur Marcos Mina admet encore aujourd'hui qu'il n'avait jamais vu ce qu'il a aperçu dans l'autopsie des animaux. Il est en pleine rédaction d'un livre à ce sujet.

Janvier 1996 : Le cas Varginha
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Les premières explications de l'armée qui avaient pour but de tourner le cas Varginha en dérision dans l'opinion publique, n’ont pas convaincu, bien au contraire. Ils ont même payé un petit homme qui est venu dans les médias pour affirmer que c'était lui qui était courbé et accroupi dans un coin, quand les jeunes filles passaient.

L'armée a d'abord parlé d'une opération du coeur qui se produisait pour la première fois dans cet hôpital, d'où la présence massive des militaires. Depuis quand les militaires assistent-ils une opération médicale d'un civil ? Hors hôpital militaire qui plus est ?

Ensuite, ils ont tenté de faire croire, qu'ils s'y trouvaient parce qu'une femme atteinte de nanisme allait accoucher. Visiblement, ces militaires n'avaient pas préparé leur communication. 

Aujourd'hui, Varginha ressemble un peu à ces villes américaines où seraient apparues des créatures dites extraterrestres. Tout a été bâti pour attirer les touristes, ce qui n'est pas du goût de tous les habitants.

Estado de Minas Gerais
Estado de Minas Gerais
Estado de Minas Gerais

Estado de Minas Gerais

Janvier 1996 : Le cas Varginha

Dans tous les cas, l'armée est devenue presque muette à ce sujet, elle refuse d'évoquer le cas Varginha. L'armée américaine de son côté, nie tout en bloc. 

Pourtant, depuis l’épisode de Varginha, dans plusieurs autres cas de "créatures" apparues dans les faits divers liés aux OVNI (vers l'Amazonie notamment), des témoins ont souvent vu des militaires américains venir récupérer des créatures et du matériel. Nul ne sait si elles sont conduites aux Etats-Unis, ou dans une des multiples bases militaires américaines situées un peu partout (zones en rouge sur la carte + zones en mer).

https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_United_States_military_bases#/media/File:American_bases_worldwide.svg

https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_United_States_military_bases#/media/File:American_bases_worldwide.svg

Janvier 1996 : Le cas Varginha

Les créatures conduites à l’hôpital régional ont ensuite été acheminées à l’UNICAMP (Université de Campinas), puis elles ont été emportées par les américains.

Ces informations ont été transmises par des militaires aujourd’hui retraités, qui ont parlé à des ufologues comme Edison Boaventura.

Janvier 1996 : Le cas Varginha

Un ancien pilote de l'armée de l'air a témoigné qu'il a bien été en contact, et a vu un avion des forces armées américaines, après le crash de Varginha.

L’armée brésilienne qui n’a pas appréciée que ces révélations et ces témoignages se retrouvent sur Internet, a entrepris plusieurs enquêtes pour connaître les noms des militaires qui ont trop parlé. Un pompier haut gradé à l’époque, s’est également récemment confié à un autre chercheur en ufologie.

Voici par exemple les dessins produits par un infirmier et un militaire, témoins oculaires à l'époque. 

Via : Cortesdointeligencia
Via : Cortesdointeligencia
Via : Cortesdointeligencia

Via : Cortesdointeligencia

Un militaire a confié que les créatures ne se ressemblaient pas toutes, il y en avait au moins une qui avait un pelage.

Janvier 1996 : Le cas Varginha
Janvier 1996 : Le cas Varginha

Après l'hôpital régional, au moins une créature aurait été transportée à l'hôpital Humanitas. Puis, déjà décédée, les militaires l'auraient conduite au sein de l'ESA (base militaire), avant que les américains la récupèrent.

Janvier 1996 : Le cas Varginha
Janvier 1996 : Le cas Varginha
Janvier 1996 : Le cas Varginha

Les américains seraient arrivés dès le 20 janvier 1996. Un militaire brésilien a donné des photos de l’avion américain prises à l’époque des faits,  ainsi que celles de gros hélicoptères américains qui ont servi à transporter les créatures mais également tout le matériel médical qui se trouvait à l’UNICAMP. Les américains auraient absolument tout pris, les appareils de radiologie, les scanners, tout le gros et petit matériel, tout a été emporté. Ils auraient ensuite envoyé du matériel neuf pour remplacer ce qu’ils ont confisqué à l’UNICAMP.  

illustration U.S. Air Force

illustration U.S. Air Force

Via : Cortesdointeligencia
Via : Cortesdointeligencia
Via : Cortesdointeligencia
Via : Cortesdointeligencia

Via : Cortesdointeligencia

Au final dans le cas Varginha, il existe encore beaucoup de mystères.

- Quelles sont les causes du crash ?

- Qui sont les hommes qui ont tenté de monnayer le silence des civils ? 

- Combien de créatures ont été attrapées au total ?

- Pourquoi ces créatures semblaient-elles totalement sans défense une fois dans la nature ?

- Pourquoi les américains semblent avoir la mainmise sur elles ?

- Ont-elles été conçues en laboratoire ? Pour quels buts ?

- Ont-elles d'autres origines ?

Valquiria, Katia, Liliane aujourd'hui

Valquiria, Katia, Liliane aujourd'hui

Mise à jour :

- D'après l'ufologue Edison Boaventura, 8 créatures ont été saisies au total

- Une des femmes (une des trois jeunes à l'époque), a déclaré en 2022, qu'aujourd'hui, elle regrette ne pas avoir pris l'argent des hommes en noir.

 

 

Janvier 1996 : Le cas Varginha
Janvier 1996 : Le cas Varginha
Janvier 1996 : Le cas Varginha
Tag(s) : #OCCULTISME EXTRATERRESTRES

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