Novembre 2008 : La police-militaire face à des êtres lumineux

Ville : Cláudio

Etat : Minas Gerais

Pays : Brésil

3 pages

L'Etat de Minas Gerais, comme son nom l'indique (Mines Générales), est une région minière où se produisent énormément de phénomènes inexpliqués. C'est aussi dans cet Etat que l'Affaire Varginha a eu lieu. 

Tout a commencé le mercredi 19 novembre vers 22 heures, peu avant le match Brésil-Portugal. Depuis son appartement, Mme Renata Veloso Guerck Austriaco a vu un objet lumineux hexagonal accompagné de deux autres objets volants sphériques qui tournaient sous son orbite.

Alors qu'un gros OVNI s'approchait de l'église Nossa Senhora Aparecida, l'éclairage public du quartier Bela Vista s'est éteint, bloc par bloc. Exactement comme si quelqu'un éteignait les lampadaires depuis le ciel.

À partir de ce moment, plusieurs personnes de Cláudio se sont mis à observer d'étranges lumières survolant la ville et atterrissant dans la zone rurale, au bord de l'autoroute MG-260.

Renata est l'épouse du commandant du peloton de police militaire de Cláudio. Elle a attiré l'attention du capitaine Eisenhower Guerck Austriaco, qui a constaté le même phénomène pendant quelques minutes. Eisenhower Guerck Austriaco a appelé le caporal Sírio Barbosa de Oliveira, pour dépêcher un véhicule terrestre à la poursuite du phénomène qui se déplaçait dans le ciel.

Le Caporal Amilton José Rabelo, le soldat Heverton Francisco et le soldat Balbino se sont promptement déplacés vers l'Avenida Bela Vista/Valongo. Le grand objet évoluait avec au moins deux autres plus petits. Un des petits objets volant était argenté, tandis que l'autre était rouge comme du fer chauffé et il changeait parfois de couleur. Le commandant Eisenhower Austriaco a coordonné l'action militaire depuis son téléphone sans quitter sa fenêtre durant plusieurs heures.

À un moment donné, le capitaine a appelé une voisine, qui habitait au sixième étage de l'immeuble, Mme Irma de Fátima Rodrigues Santos, qui est sortie pour observer le phénomène. Plus tard, elle a témoigné dans ce qui est devenu "l'Affaire Cláudio".

Pour la grande majorité des habitants, l'expérience s'est arrêtée à la seule vue des objets lumineux dans le ciel et à l'éclairage public qui s'était mystérieusement éteint. Les habitants et les témoins en parlaient beaucoup, d'autant plus qu'il y a eu d'autres observations lumières qui se déplaçaient dans le ciel de la région. Cette vague d'OVNI a duré environ trois jours, les habitants signalant encore leurs observations jusqu'au vendredi 21 novembre.

Ce n'est qu'en lisant le rapport de police divulgué en 2019, qu'on découvrira l'étendue du phénomène de 2008, lorsque des policiers militaires avaient reçu l'ordre de "poursuivre" les OVNI.  

Selon le rapport de police :

"La plus grande de toutes les expériences s'est produite dans la nuit du 20 novembre 2008, lorsqu'après la disparition de trois objets à une vitesse incroyable, nous rendons officiel que le sergent William et le sergent Waldir se sont rendus jusque dans le champ de canne à sucre de la région de Povoado de São Bento.

Nous avons vu deux êtres lumineux, mesurant environ quatre-vingt-dix centimètres de haut, planant parmi les roseaux. Nous étions dans le camion Mitsubishi circulant sur une route secondaire lorsque le sergent William a aperçu quelque chose dans la brousse. Il a orienté le véhicule 13533 vers les 'êtres lumineux', lorsque nous nous sommes rapprochés (à 15 ou 20 mètres), ils ont commencé à glisser entre les roseaux. Nous roulions à environ 20 km/h et ils ont continué vers la droite, on remarquait que ces choses 'marchaient' sans toucher le sol. Nous n’avons vu ni pieds ni doigts, mais nous avons vu des bras, des jambes et une tête ovale, et même s’ils étaient lumineux, ils n’éclairaient pas."

Le rapport de police indique que le sergent Waldir Araújo Silva a tenté de photographier les êtres, mais qu'ils ne sont pas apparus sur la caméra. Les êtres étaient conscients de la présence policière.

"Ce que nous avons vu semblait placer ou retirer quelque chose de la terre, comme s'il s'agissait de scientifiques. Ils semblaient contrôler ce que nous pensions, rendant nos corps fatigués et incapables de penser de manière stratégique et tactique. Le sentiment est que nous sommes dans une situation où nous ne distinguions pas ce qu’est la réalité, ce qu’est un rêve et ce qu’est un cauchemar. Nous avons tous ressenti et vu la même chose. Après cette expérience, nous avions eu mal à la tête, nous avons souffert d'anxiété et nous ne pouvions pas arrêter de penser et de commenter ce que nous avions vu. Nous avions eu très envie de boire de l'eau, ce qui semblait avoir duré une quarantaine de minutes, avait en réalité duré 2 ou 3 heures."

Le commandant termine le rapport en écrivant :

"Plusieurs personnes rapportent des expériences similaires à celles des policiers et soldats, nous allons interroger ces personnes.

Certains signalent que de l’air chaud pénétrait dans leur maison. Des véhicules ont connu des problèmes électriques. La Mitsubishi des policiers ne démarrait pas correctement, les soldats qui ont eu le plus de contacts avec ces êtres semblent affligés, nous sommes tous psychologiquement ou physiquement changés, nous sommes plus fatigués et somnolents.

On rapporte que des témoins ont eu eux-mêmes l'impression de léviter. Je réaliserai moi-même une étude sur ce fait.

Le caporal Rabelo a rapporté et présenté les photos qu'il a réussi à prendre lors de ses observations, avec son appareil photo. Des rapports d'incidents ont été préparés sur le fait initial, qui figure dans les dossiers de cette fraction de la police militaire".

Conformément aux déclarations du commandant, des enquêtes officielles ont été menées, mais nous n'en avons pas encore le contenu. Seul un chercheur a déclaré officieusement que lorsque cette affaire sera rendue publique, nous saurons qu'elle est pire que l'affaire Varginha. Je ne manquerai de le publier lorsque ce sera disponible.

En 2019, soit 11 ans plus tard, le caporal Rabelo a confirmé le rapport rendu public, en ajoutant certains détails restés occultés.

"Avant de tomber sur l'OVNI  qui avait la forme d'un minibus sans roues à deux étages, nous roulions sur la route et nous avons rencontré un jeune homme dans une Passat (ancien modèle de Volkswagen) et il se rendait chez le médecin avec sa mère, depuis la ville d'Oliveira quand il a fait face à la lumière. Il a eu très peur et s'est arrêté proche d'un ravin".

Il a également déclaré qu'il avait été contacté par un ami appelé Brás, qui pêchait vers 23h40, lorsqu'il a vu un grand objet volant, accompagné de deux plus petits, passer près de l'eau, provoquant un petit tremblement à la surface du lagon. Brás était très effrayé par ce phénomène !

Le Caporal Rabelo témoigne avoir reçu la visite inopinée de deux militaires de l'armée de l'air brésilienne : 

"Le lendemain, j'étais en congé et des militaires de la base aérienne de Lagoa Santa, à Belo Horizonte, sont venus m'interroger. Ils m'ont demandé de dessiner l'objet et ils ont réquisitionné mon matériel photographique et la carte d'impression de photos. Ils ont supprimé toutes les photos, y compris mes photos personnelles. Ils ont dit que ce que j’avais vu était une 'combustion artificielle de gaz'. J'ai eu de la chance d'avoir téléchargé la carte avec les photos sur mon ordinateur personnel", a-t-il déclaré.

Un sergent et un lieutenant de l'armée de l'air se sont donc rendus chez le caporal. Heureusement, il avait eu la présence d'esprit de faire des copies de la carte mémoire. Les deux officiels n'ont pas pensé à chercher ailleurs, ils n'avaient peut-être pas le droit de fouiller son domicile.

L'armée de l'air surveille étroitement la région, selon le caporal, d'autres cas similaires s'étaient déjà produits dans la région, à différentes époques.

En février 1996, un OVNI a éteint la partie électrique du véhicule et la radio de communication est devenue silencieuse.

En 2009, M. Tonico, qui vit à Couto, a vu ces êtres lumineux avec les mêmes caractéristiques que celles observées par le commandant Eisenhower. Il y avait trois êtres et l'un d'eux ramassait quelque chose par terre.

Amilton Rabelo a conclu en disant qu'il fait toujours des rêves sur ce qu'il a vécu. Récemment, il se trouvait la nuit dans la ferme de son beau-frère lorsqu'il a vu une grande lumière qui est venue éclairer les escaliers. Il s'est inquieté et a décidé de quitter la ferme dès l'aube.

Le rapport de police : 

Janvier 1996 : Le cas Varginha