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En 1941, le pasteur William Huffman avait 53 ans, il était le pasteur de l'église baptiste, Red Star, à Cape-Girardeau dans le Missouri, lorsqu'un incident s'est produit. Il a été sollicité par la police, pour intervenir en tant qu'homme de Dieu auprès des victimes.
Le pasteur vivait avec son épouse et ses deux enfants. Un soir, le shérif s'est présenté à son domicile, il avait besoin que le pasteur se rende dans un champ un peu loin de là, un aéronef était tombé, le shérif souhaitait que le pasteur prie sur place pour les victimes.
Le pasteur a promptement suivi le shérif dans son véhicule, ils ont roulé sur près de 30km. Une fois sur place, le pasteur a remarqué la présence de plusieurs personnes, des pompiers tentaient d'éteindre le feu. Il a également aperçu des militaires, des ambulanciers paramédicaux, des agents du FBI et même quelques badauds.
Le shérif a guidé le pasteur vers l'endroit exact où il devait prier pour les victimes. Mais lorsque le pasteur s'approchait, au lieu de constater des débris d'avion, il a plutôt vu un objet en feu argenté, rond et peu endommagé. Le pasteur a alors vu des êtres qui selon lui, n'étaient pas humains et ne semblaient plus être en vie. Un peu plus loin, il a aperçu un autre humanoïde qui semblait lutter pour respirer.
Le pasteur a décrit la scène de l'être qui semblait avoir survécu au crash et qui se serait éloigné tant bien que mal du feu. Les êtres en question, étaient petits de taille, comme des enfants d'environ 1m20. Il décrit des grosses têtes, disproportionnées par rapport au reste du corps, des petites bouches, des peaux grises, des corps sans poil ni cheveu, des longs bras et des très longs doigts. Ces êtres avaient des combinaisons semblables à du papier aluminium froissé, ils étaient vêtus des pieds jusqu'au cou.
Extrêmement étonné par ce que ses yeux voyaient, le pasteur a machinalement réalisé quelques prières, puisque c'est ce qu'on attendait de lui. Aussitôt fait, il a remarqué que deux policiers ont saisi une créature de part et d'autre par le bras, pour faire une photo. Plusieurs photos circulent actuellement sur internet, mas il s'agirait de mises en scène en provenance des personnes qui ont reproduit les témoignages.
Le pasteur a jeté un œil dans l'appareil rond lorsque les pompiers ont éteint le feu. Il a vu comme des fenêtres qui laissaient entrevoir l'intérieur. Il a vu des bancs en métal et des panneaux avec des inscriptions semblables aux hiéroglyphes égyptiens.
Il a aussi vu des boutons de contrôle qui avaient des formes bizarres et quelque chose qui pourrait être le volant et beaucoup d'autres choses qu'il n'a pas su décrire, car il n'avait encore jamais vu ces choses auparavant. Il n'avait encore jamais vu une telle technologie pour la comparer à quelque chose que nous connaissons.
Le pasteur a remarqué qu'un riverain avait un appareil photo, il prenait plusieurs photos. Il a immortalisé des images où on voit des militaires emballer, puis emporter ces créatures.
Une unité militaire se serait approchée et aurait alors confisqué toutes les preuves et les appareils photographiques de tout le monde, ou presque.
Les militaires ont réuni les civils, y compris le pasteur, pour les menacer. Ils ont défendu à ces témoins de parler ou de divulguer ce qu'ils ont vu, ce serait une question de "sécurité nationale". Tout le monde a dû jurer de garder le secret avant d'être libéré, la plupart n'a effectivement jamais ébruité ce qui s'est produit cette nuit. Non seulement c'était une époque où on avait grandement peur des militaires et de ce qu'ils pouvaient faire aux familles, mais c'était encore une époque où la parole donnée était liée à l'honneur d'une personne.
Mais, le pasteur est rentré chez lui très troublé. Sa foi chrétienne était chamboulée, ce qu'il a vu défiait toute logique mais surtout, c'était contraire à sa foi, pensait-il.
Il n'arrivait pas non plus à garder le secret, il s'est dit qu'il devait des comptes à une plus grande autorité, Dieu. Il ne voulait pas demeurer sur le serment fait devant les militaires, car selon lui, on l'a poussé à mentir, puisqu'il devait nier ce qu'il avait vu, et prétendre que cela n'a jamais eu lieu.
Encore en état de choc au milieu de la nuit, comme il ne trouvait pas le sommeil, il a appelé sa femme et ses enfants, il leur a tout raconté quelques heures seulement après les faits, en leur demandant de ne pas en parler.
Depuis ce jour, le pasteur n'a plus jamais évoqué ce sujet. Son épouse et ses enfants en parlaient de temps en temps entre eux. Puis, d'autres membres de la famille proche ont été mis au courant par la force des choses.
Finalement le secret était su dans la famille. Plus tard, la petite-fille du révérend, Charlotte Mann, a déclaré qu'elle avait grandi en écoutant des bouts de cette histoire. Plus elle avançait en âge, plus on lui confiait d'autres secrets à propos de ce que son grand-père avait vu après le crash. Elle confiera que sa grand-mère lui aurait raconté l'intégralité de l'histoire, à l'hôpital dans son lit de mort en 1984. Pendant que la grand-mère décrivait les moindres détails avant de mourir, Charlotte notait tout sur une feuille, pour ne rien oublier.
La grand-mère a aussi confié que le pasteur avait reçu une photo de l'incident, deux semaines après les faits. Une personne présente aurait réussi à dissimuler son appareil Kodak. La grand-mère a dit que sur la photo figure les deux militaires saisissant chacun le bras d'un humanoïde.
Le pasteur avait secrètement conservé cette photo, puis il l'a confiée à son fils avant de mourir. Le fils aurait montré cette image à ses amis et à ses propres enfants, y compris Charlotte. Charlotte a donc vu la photo, dit-elle, plusieurs fois.
Plus tard, le fils du pasteur a confié la photo à un photographe nommé Walter F. Ce serait la dernière fois qu'on a vu cette photo. Charlotte a reproduit ce qu'elle a vu sur la photo originale dans un schéma :
Lorsqu'un chercheur a entendu parler de ce crash, il a immédiatement initié une enquête entre les années 80, jusqu'aux années 90. En dehors de la famille, Leonard Stringfield a trouvé deux personnes dont le témoignage corrobore celui de Charlotte. Il a retrouvé le frère du shérif qui avait conduit le pasteur sur le lieu de l'incident, ce dernier a fourni le même récit que le pasteur. Leonard est parvenu à lire les archives des pompiers concernant cette date. Dans les archives, il a retrouvé une mention que les militaires, à la date du crash, leur avait demandé de conserver le secret et non seulement cela, ils ont écrit qu'ils avaient aidé les militaires à récupérer les preuves, sans mentionner de quoi il s'agissait.
Grâce à toutes ses recherches, il a écrit la série de livres : UFO Crash Retrievals The Inner sanctum. By Leonard H. Stringfield (I, II,III,IV,V,VI,VII ...)
A partir de ces livres, l'évènement de Cape Girardeau a été connu du monde entier.
L'auteur déclare que tous les témoins ont prêté serment et qu'il accorde beaucoup de crédibilité à Charlotte, puisque cette dernière n'a absolument rien voulu gagner avec cette histoire. Le frère du shérif a témoigné sans jamais rien demander en retour.
Charlotte a confié lors de conférences que son grand-père avait totalement changé après cette expérience, il a commencé à envisager le surnaturel. Il s'est ouvert sur certaines réalités.
Tous les autres chercheurs qui ont enquêté sur cette affaire, ont conclu que les témoignages sont véridiques. Certains ont même réussi à infiltrer des documents militaires classés, où il fait mention de l'incident du printemps 1941.
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